x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le vendredi 4 septembre 2009 | Nord-Sud

Passation de charges à la tête du Crou Bouaké : Le Dg dément le communiqué de la tutelle

Un communiqué de presse du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé hier une « passation de charges entre Dosso Lama, directeur du Centre régional des œuvres universitaires (Crou) de Bouaké, et Dao Losseni directeur entrant ». Ce texte qui nous a été faxé à 17h : 46 mm précise que la passation a eu lieu ce jour à la salle de conférence du cabinet du ministre et qu'elle été présidée par le chef de cabinet Anne Désirée Ouloto assistée du responsable de la direction des ressources humaines et de l'inspecteur chargé des centres régionaux des œuvres universitaire. Joint au téléphone, Dosso Lama a rejeté l'information. « C'est faux. Il n'y a pas eu de passation. Je ne me reconnais pas dans ce communiqué », a-t-il répondu. Dans la matinée, le directeur a animé une conférence de presse à la direction du Crou Bouaké, à Cocody. Face aux journalistes, M. Dosso a remis en cause la procédure de son limogeage : « On ne peut pas prendre un arrêté pour abroger un décret. Je ne refuse pas de partir. Pour que je parte, il faut un autre décret signé par le Président (de la République). Mon objectif n'est pas de rester à ce poste à vie». Il était accompagné de son avocat, Essouo Serge du cabinet Spca Kossougro et Associé. Selon le juriste, les droits de Dosso Lama sont en train d'être violés par le ministre de l'Enseignement supérieur, Cissé Bacongo. « Mon client a été nommé par décret 97-40 du 22 janvier 1997 signé par le président de la République. On ne peut pas demander à un directeur d'occuper le poste alors que la loi autorise toujours l'ancien à être en place ». Pour rappel, le ministre de l'Enseignement supérieur a pris un arrêté pour nommer Dao Losseni à la tête du Crou de Bouaké et Mme Effi Houphouët Fêtê Rebecca comme vice-présidente. Mais, le Syndicat national des personnels de l'enseignement supérieur de Côte d'Ivoire (Synapesci) réclame son départ. « Ce poste de vice-présidente n'existe pas dans le statut du Crou de Bouaké. « C'est une pagaille savamment organisée contre mon client. Il faut qu'on respecte les lois de la Côte d'Ivoire », se révolte Essouo. Toutefois, le Dg du Crou, se dit ouvert au dialogue.


Soro Sita (Stagiaire)
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ