ABIDJAN - Des agents gestionnaires du secteur du cacao en Côte d`Ivoire, premier producteur mondial, ont mis en garde vendredi contre "une réforme à la hâte" qui réduirait leurs effectifs et aggraverait la baisse de qualité de la fève.
"Nous disons non à une réforme à la hâte qui vise à un dégraissage du personnel", a déclaré Daisy Kipré, responsable du Syndicat national des agents des structures de gestion de la filière café-cacao (SYNASGIFICC), au cours d`une conférence de presse à Abidjan.
Mme Kipré, dont le syndicat dit représenter les quelque 500 agents de ces structures, a demandé de "tirer des leçons de la première réforme" de 1999-2000, qui avait inauguré la libéralisation du secteur.
Cette réforme, marquée par le démantèlement de la Caistab (Caisse de stabilisation et de soutien des prix des produits agricoles), fut "un échec et une catastrophe à travers le licenciement de 1.000 travailleurs", a-t-elle jugé.
Selon le syndicat, une nouvelle diminution des effectifs entraînerait comme à cette époque une baisse de la qualité du cacao ivoirien, en raison d`un contrôle moins rigoureux.
Installé en juin par le président Laurent Gbagbo, un comité chargé de réfléchir à une réforme de la filière doit rendre son "pré-rapport" dans les prochains jours.
Le secteur traverse une crise sérieuse, due notamment à la perte de qualité de la fève. La production ivoirienne pourrait atteindre en 2009 un million seulement, contre 1,3 million lors de la campagne précédente, selon les estimations les plus optimistes.
Alors qu`une délégation du Fonds monétaire international (FMI) séjourne actuellement à Abidjan, les travailleurs ont également mis en garde contre une baisse de la parafiscalité sur le cacao, réclamée par les institutions internationales pour assurer une meilleure rémunération aux planteurs.
Si une telle mesure est prise, "l`économie du pays va en pâtir", a assuré le syndicat.
Le cacao et le café représentent 40% des recettes d`exportation du pays et environ 20% de son PIB.
"Nous disons non à une réforme à la hâte qui vise à un dégraissage du personnel", a déclaré Daisy Kipré, responsable du Syndicat national des agents des structures de gestion de la filière café-cacao (SYNASGIFICC), au cours d`une conférence de presse à Abidjan.
Mme Kipré, dont le syndicat dit représenter les quelque 500 agents de ces structures, a demandé de "tirer des leçons de la première réforme" de 1999-2000, qui avait inauguré la libéralisation du secteur.
Cette réforme, marquée par le démantèlement de la Caistab (Caisse de stabilisation et de soutien des prix des produits agricoles), fut "un échec et une catastrophe à travers le licenciement de 1.000 travailleurs", a-t-elle jugé.
Selon le syndicat, une nouvelle diminution des effectifs entraînerait comme à cette époque une baisse de la qualité du cacao ivoirien, en raison d`un contrôle moins rigoureux.
Installé en juin par le président Laurent Gbagbo, un comité chargé de réfléchir à une réforme de la filière doit rendre son "pré-rapport" dans les prochains jours.
Le secteur traverse une crise sérieuse, due notamment à la perte de qualité de la fève. La production ivoirienne pourrait atteindre en 2009 un million seulement, contre 1,3 million lors de la campagne précédente, selon les estimations les plus optimistes.
Alors qu`une délégation du Fonds monétaire international (FMI) séjourne actuellement à Abidjan, les travailleurs ont également mis en garde contre une baisse de la parafiscalité sur le cacao, réclamée par les institutions internationales pour assurer une meilleure rémunération aux planteurs.
Si une telle mesure est prise, "l`économie du pays va en pâtir", a assuré le syndicat.
Le cacao et le café représentent 40% des recettes d`exportation du pays et environ 20% de son PIB.