Lutte contre la Violence dans les gares routières - Le gouvernement prend les choses en main

Face au désordre et la précarité qui règnent dans le secteur des transports routiers, le gouvernement ivoirien vient de demander à l'Office ivoirien des chargeurs (Oic), regroupant les acteurs du secteur de faire un recadrage. La violence dans les gares routières ivoiriennes, le désordre et le manque de professionnalisme qui caractérisent le secteur des transports terrestres, préoccupent au plus haut point le gouvernement ivoirien. Qui via le ministère des Transports, vient de saisir l'Office ivoirien des chargeurs (Oic), à l'effet d'organiser dans les meilleurs délais, un séminaire -atelier sur le sujet d'ici la fin du mois de septembre. C'est pour préparer cette rencontre qui réunira outre le patronat des transports, les conducteurs et les experts du gouvernement ivoirien, que M. Bakayoko Abduldramane, directeur général de l'Oic, a rencontré hier, les responsables de syndicats du patronat des conducteurs routiers ivoiriens, à son siège à Treichville. Ce, pour échanger sur des termes de référence portant sur la création d'une mutuelle, la mise en route du Fonds de développement des transports, l'assainissement du secteur des transports et le retour du Ticket unique de traverse (Tut) dans sa nouvelle version. " En attendant l'Etat, c'est à vous de vous organiser et de sortir de l'informel et de la précarité dans lesquels vous évoluez. Avec la prolifération des syndicats. Il faut voir ensemble ce que le secteur peut apporter au fonds qui sera mis bientôt en place et dans lequel l'Etat entend apporter 2 milliards de Fcfa. Il faut faire le recensement de tous les acteurs, pour attacher le nombre de personnes qui y travaillent. En tant que transporteurs, c'est à vous de voir comment faire pour lutter contre l'insécurité qui règne dans les gares. L'Oic ne joue qu'un rôle d'encadrement ", a indiqué M. Bakayoko. Mais en entendant, les documents de travail sont disponibles à l'Oic et tous les syndicats sont invités à se les procurer. En retour, M. Diaby Ibrahima, secrétaire général du Syndicat national des transporteurs voyageurs et marchandises de Côte d'Ivoire (Sntvmci), au nom de ses pairs, a salué cette initiative de l'Oic. Cet autre combat doit aboutir à la professionnalisation du secteur dans lequel la violence prend de l'ampleur. On notait à cette rencontre, la présence de tous les syndicats significatifs dont l'Union nationale des transporteurs de Côte d'Ivoire et du Syndicat national des transporteurs de Côte d'Ivoire (Sntci)
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr