L'encéphalite aiguë, selon une source médicale, est une affection rare et grave de l'enfant, qui correspond à une inflammation du tissu cérébral et des méninges. Dans la grande majorité des cas, elle est secondaire à une infection virale. L'importance des séquelles neurologiques dépend du virus responsable et de l'âge de survenue.
L'encéphalite est une maladie qui peut survenir de la période néonatale jusqu'à l'adolescence. Elle se manifeste par des signes généraux inflammatoires par exemple la fièvre et des signes d'atteinte des fonctions supérieures que sont la désorientation et les troubles du langage qui vont s'aggraver à la trouble de la conscience puis le coma et la convulsion. La régression se fait sur une durée variable et laisse place le plus souvent à des séquelles neurologiques préoccupantes.
La cause et l'évolution
Les lésions peuvent être focales, comme dans l'encéphalopatie herpétique, qui touche surtout les lobes temporaux, ou elles peuvent être diffuses. Le diagnostic est confirmé par le scanner ou l'imagerie par résonance magnétique, et l'électroencéphalogramme. La méningite souvent associée est mise en évidence à l'examen du liquide céphalo-rachidien (Lcr) par ponction lombaire.
L'encéphalite est le plus souvent provoquée par le virus de la rougeole et de l'herpès. L'encéphalite herpétique est plus rare et peut être contractée dans la période néonatale si la mère présente un herpès génital. Dans 30 à 50 % des cas, aucune cause n'est cependant retrouvée. À la phase aiguë de la maladie, le risque vital est important, surtout dans l'encéphalite herpétique du nourrisson avant 1 an est de 50 % de mortalité. Une fois jugulé par le traitement ou l'évolution naturelle, le processus inflammatoire laisse une cicatrice, responsable des séquelles. Suivant l'âge de survenue et le virus en cause, le handicap peut être un déficit moteur, un déficit intellectuel important parfois, le plus souvent un trouble du comportement, un trouble de la mémoire, un trouble du langage, un trouble visuo-spatial, un trouble des fonctions exécutrices, c'est-à-dire du contrôle et de la mise en oeuvre des activités orientées vers un but, une épilepsie ; ainsi le risque de séquelle épileptique reste majeur…
Les indications pour le traitement
Le tableau infectieux initial nécessite l'hospitalisation, parfois en réanimation prolongée. Un traitement antiviral spécifique, lorsqu'il existe un herpès qui permet de réduire considérablement la mortalité. L'appréciation des séquelles neurologiques motrices, intellectuelles ou neuropsychologiques guidera la prise en charge ultérieure de l'enfant. La prévention repose sur la vaccination pour la rougeole. Pour l'herpès, la prévention réside d'abord dans la prise en charge des infections génitales de la femme enceinte. Il peut s'agir d'aider un nourrisson polyhandicapé ou bien de soutenir un jeune qui présente des difficultés scolaires secondaires aux troubles neuropsychologiques. Tous ces enfants ont vécu une hospitalisation initiale dans un contexte lourd. Au sortir de cette période, les signes de récupération peuvent être guettés sur une durée de plusieurs mois. Une récupération rapide ne doit pas faire négliger des troubles moins bruyants que sont les troubles neuropsychologiques. Ce sont eux qui gêneront la prise d'autonomie ultérieure, tout particulièrement s'il existe un trouble des fonctions exécutives ou un trouble de la mémoire.
Brou François
L'encéphalite est une maladie qui peut survenir de la période néonatale jusqu'à l'adolescence. Elle se manifeste par des signes généraux inflammatoires par exemple la fièvre et des signes d'atteinte des fonctions supérieures que sont la désorientation et les troubles du langage qui vont s'aggraver à la trouble de la conscience puis le coma et la convulsion. La régression se fait sur une durée variable et laisse place le plus souvent à des séquelles neurologiques préoccupantes.
La cause et l'évolution
Les lésions peuvent être focales, comme dans l'encéphalopatie herpétique, qui touche surtout les lobes temporaux, ou elles peuvent être diffuses. Le diagnostic est confirmé par le scanner ou l'imagerie par résonance magnétique, et l'électroencéphalogramme. La méningite souvent associée est mise en évidence à l'examen du liquide céphalo-rachidien (Lcr) par ponction lombaire.
L'encéphalite est le plus souvent provoquée par le virus de la rougeole et de l'herpès. L'encéphalite herpétique est plus rare et peut être contractée dans la période néonatale si la mère présente un herpès génital. Dans 30 à 50 % des cas, aucune cause n'est cependant retrouvée. À la phase aiguë de la maladie, le risque vital est important, surtout dans l'encéphalite herpétique du nourrisson avant 1 an est de 50 % de mortalité. Une fois jugulé par le traitement ou l'évolution naturelle, le processus inflammatoire laisse une cicatrice, responsable des séquelles. Suivant l'âge de survenue et le virus en cause, le handicap peut être un déficit moteur, un déficit intellectuel important parfois, le plus souvent un trouble du comportement, un trouble de la mémoire, un trouble du langage, un trouble visuo-spatial, un trouble des fonctions exécutrices, c'est-à-dire du contrôle et de la mise en oeuvre des activités orientées vers un but, une épilepsie ; ainsi le risque de séquelle épileptique reste majeur…
Les indications pour le traitement
Le tableau infectieux initial nécessite l'hospitalisation, parfois en réanimation prolongée. Un traitement antiviral spécifique, lorsqu'il existe un herpès qui permet de réduire considérablement la mortalité. L'appréciation des séquelles neurologiques motrices, intellectuelles ou neuropsychologiques guidera la prise en charge ultérieure de l'enfant. La prévention repose sur la vaccination pour la rougeole. Pour l'herpès, la prévention réside d'abord dans la prise en charge des infections génitales de la femme enceinte. Il peut s'agir d'aider un nourrisson polyhandicapé ou bien de soutenir un jeune qui présente des difficultés scolaires secondaires aux troubles neuropsychologiques. Tous ces enfants ont vécu une hospitalisation initiale dans un contexte lourd. Au sortir de cette période, les signes de récupération peuvent être guettés sur une durée de plusieurs mois. Une récupération rapide ne doit pas faire négliger des troubles moins bruyants que sont les troubles neuropsychologiques. Ce sont eux qui gêneront la prise d'autonomie ultérieure, tout particulièrement s'il existe un trouble des fonctions exécutives ou un trouble de la mémoire.
Brou François