ABIDJAN, 7 sept 2009 (AFP) - La Banque mondiale (BM) a souhaité lundi que
la prochaine réforme du cacao en Côte d`Ivoire, premier producteur mondial, ne
se limite pas à des "aménagements à la marge" et bénéficie d`abord aux paysans.
"Nous souhaitons que cette réforme soit une réforme qui ne fait pas
simplement des aménagements à la marge de ce qui est existant", a déclaré
Madani Tall, représentant de l`institution à Abidjan, à sa sortie d`un
entretien avec le président ivoirien Laurent Gbagbo.
Il faut une réforme "qui met le paysan ivoirien au-devant, qui sauvegarde
ses intérêts, qui fait en sorte que au finish l`argent du cacao va dans la
poche d`abord du paysan, ensuite de l`Etat et des autres intervenants", a-t-il
déclaré, dans des propos diffusés par la télévision publique.
Les institutions internationales réclament depuis longtemps aux autorités
ivoiriennes une baisse de la parafiscalité sur le cacao, dont les niveaux très
élevés entament fortement les revenus des planteurs.
"Il est important que, au-delà de la production, l`on puisse privilégier
(...) dans les années à venir l`industrialisation, pour que plus de cacao soit
transformé" dans le pays, a ajouté M. Tall.
"Cela va créer non seulement des emplois, mais de la valeur ajoutée",
a-t-il souligné, demandant que la réforme "avance quelques pistes" dans ce
domaine.
Installé en juin par le président Gbagbo, un comité chargé de réfléchir à
une réforme de la filière doit rendre prochainement sa copie.
Le cacao ivoirien traverse une crise sérieuse, due notamment à la perte de
qualité de la fève. La production ivoirienne pourrait atteindre en 2009 un
million de tonnes seulement, contre 1,3 million lors de la campagne précédente.
Le cacao et le café représentent 40% des recettes d`exportation du pays et
environ 20% de son PIB.
la prochaine réforme du cacao en Côte d`Ivoire, premier producteur mondial, ne
se limite pas à des "aménagements à la marge" et bénéficie d`abord aux paysans.
"Nous souhaitons que cette réforme soit une réforme qui ne fait pas
simplement des aménagements à la marge de ce qui est existant", a déclaré
Madani Tall, représentant de l`institution à Abidjan, à sa sortie d`un
entretien avec le président ivoirien Laurent Gbagbo.
Il faut une réforme "qui met le paysan ivoirien au-devant, qui sauvegarde
ses intérêts, qui fait en sorte que au finish l`argent du cacao va dans la
poche d`abord du paysan, ensuite de l`Etat et des autres intervenants", a-t-il
déclaré, dans des propos diffusés par la télévision publique.
Les institutions internationales réclament depuis longtemps aux autorités
ivoiriennes une baisse de la parafiscalité sur le cacao, dont les niveaux très
élevés entament fortement les revenus des planteurs.
"Il est important que, au-delà de la production, l`on puisse privilégier
(...) dans les années à venir l`industrialisation, pour que plus de cacao soit
transformé" dans le pays, a ajouté M. Tall.
"Cela va créer non seulement des emplois, mais de la valeur ajoutée",
a-t-il souligné, demandant que la réforme "avance quelques pistes" dans ce
domaine.
Installé en juin par le président Gbagbo, un comité chargé de réfléchir à
une réforme de la filière doit rendre prochainement sa copie.
Le cacao ivoirien traverse une crise sérieuse, due notamment à la perte de
qualité de la fève. La production ivoirienne pourrait atteindre en 2009 un
million de tonnes seulement, contre 1,3 million lors de la campagne précédente.
Le cacao et le café représentent 40% des recettes d`exportation du pays et
environ 20% de son PIB.
