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Politique Publié le mardi 8 septembre 2009 | Nord-Sud

Déficit budgétaire, campagne café cacao, dettes intérieures : Des dossiers brûlants

Certes, la Côte d'Ivoire n'est pas encore passée au niveau d'alerte maximale et les populations ne sont pas encore touchées par la pandémie, mais la grippe A H1N1 rôde. Chez le ministre de la Production animale, Déficit budgétaire, campagne café cacao, dettes intérieures
Des dossiers brûlants


Certes, la Côte d'Ivoire n'est pas encore passée au niveau d'alerte maximale et les populations ne sont pas encore touchées par la pandémie, mais la grippe A H1N1 rôde. Chez le ministre de la Production animale, Alphonse Douati, il va falloir anticiper sur les mécanismes de prévention afin de canaliser l'attaque virale. Mais cette question ne devrait pas occulter les autres grands dossiers du moment. Les fournisseurs de l'Etat attendent, en effet, le ministre de l'Economie et des Finances de pied ferme pour le paiement des arriérés intérieurs estimés à près de 240 milliards Fcfa. Ils ont saisi la Banque mondiale qui a accepté d'être médiateur. Charles Diby devra aussi résorber le déficit budgétaire de plus en plus immense. Il s'agit de mettre un terme à l'interventionnisme grandissant des dirigeants de cette régie et surtout de mettre en croisière le dispositif de dédouanement des marchandises, grippé par la non-fonctionnalité de la nouvelle réforme Mangly. Le ministre aura également à relancer les réformes nécessaires au rééquilibrage des dépenses de l'Etat afin de tenir compte des exigences des bailleurs de fonds. Le point d'achèvement en dépend. En ce qui concerne le ministère de l'Agriculture, l'on s'attend à de profonds réaménagements dans la perspective de l'ouverture de la campagne café cacao. La baisse quasi-continue de la production reste une préoccupation. Elle est la conséquence des dysfonctionnements liés aux financements des coopératives, au vieillissement du verger et surtout à la faiblesse de la rémunération des paysans. Le ministre Amadou Gon Coulibaly aura à restaurer une filière café cacao en perte de vitesse. Quant à Patrick Achi, ministre des Infrastructures économiques, il retrouve des populations inquiètes : les routes se dégradent et les délestages se multiplient. En plus, de folles rumeurs évoquent l'imminente augmentation du prix de l'eau et de l'électricité. Les populations ne comprennent pas et s'expliquent difficilement que les prix du carburant montent, montent sans espoir de redescendre comme le ministre des Mines et de l'Energie leur avait promis. Elles s'attendent à ce que Léon Emmanuel Monnet vienne bloquer l'ascenseur d'autant que les explications fournies par les professionnels sont insuffisantes et insatisfaisantes. Pour un produit aussi déterminant sur le coût de la vie, c'est à la limite du tolérable. Que va proposer le ministre du Commerce Youssouf Soumahoro pour améliorer le contenu du panier de la ménagère ?

Lanciné Bakayoko

, il va falloir anticiper sur les mécanismes de prévention afin de canaliser l'attaque virale. Mais cette question ne devrait pas occulter les autres grands dossiers du moment. Les fournisseurs de l'Etat attendent, en effet, le ministre de l'Economie et des Finances de pied ferme pour le paiement des arriérés intérieurs estimés à près de 240 milliards Fcfa. Ils ont saisi la Banque mondiale qui a accepté d'être médiateur. Charles Diby devra aussi résorber le déficit budgétaire de plus en plus immense. Il s'agit de mettre un terme à l'interventionnisme grandissant des dirigeants de cette régie et surtout de mettre en croisière le dispositif de dédouanement des marchandises, grippé par la non-fonctionnalité de la nouvelle réforme Mangly. Le ministre aura également à relancer les réformes nécessaires au rééquilibrage des dépenses de l'Etat afin de tenir compte des exigences des bailleurs de fonds. Le point d'achèvement en dépend. En ce qui concerne le ministère de l'Agriculture, l'on s'attend à de profonds réaménagements dans la perspective de l'ouverture de la campagne café cacao. La baisse quasi-continue de la production reste une préoccupation. Elle est la conséquence des dysfonctionnements liés aux financements des coopératives, au vieillissement du verger et surtout à la faiblesse de la rémunération des paysans. Le ministre Amadou Gon Coulibaly aura à restaurer une filière café cacao en perte de vitesse. Quant à Patrick Achi, ministre des Infrastructures économiques, il retrouve des populations inquiètes : les routes se dégradent et les délestages se multiplient. En plus, de folles rumeurs évoquent l'imminente augmentation du prix de l'eau et de l'électricité. Les populations ne comprennent pas et s'expliquent difficilement que les prix du carburant montent, montent sans espoir de redescendre comme le ministre des Mines et de l'Energie leur avait promis. Elles s'attendent à ce que Léon Emmanuel Monnet vienne bloquer l'ascenseur d'autant que les explications fournies par les professionnels sont insuffisantes et insatisfaisantes. Pour un produit aussi déterminant sur le coût de la vie, c'est à la limite du tolérable. Que va proposer le ministre du Commerce Youssouf Soumahoro pour améliorer le contenu du panier de la ménagère ?

Lanciné Bakayoko
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