Ils l’ont dit, ils l’ont fait. Hier matin, pour leur deuxième jour de grève, les techniciens vétérinaires et agronomes ont assiégé la Caistab. A l’initiative de leurs syndicats respectifs, à savoir le SYNATEVECI (Syndicat National des Techniciens Vétérinaires de Côte d’Ivoire) et le SYNATACI (Syndicat National des Techniciens d’Agronomie), ils observent depuis mercredi un arrêt de travail de 72h. Motif : ils réclament le paiement de leurs indemnités de risque et de sujétion, qui viennent d’être suspendues.
Avant-hier, ils s’étaient déportés sur le site de l’abattoir situé à Port-Bouët pour empêcher l’abattage des ruminants. Les manifestants disent ne pas comprendre que leurs tutelles ne prennent pas en compte leurs doléances. Ils ajoutent qu’ils sont meurtris dans leur chair parce qu’en proie à d’énormes difficultés sur le terrain. « Nous prenons d’énormes risques dans l’exercice de nos fonctions et cela sans même que nos tutelles s’en inquiètent. Nous en avons mare et voulons que nos droits soit rétablis», s’est insurgé l’un d’entre eux. La grève est suivie sur toute l’étendue du territoire national selon les secrétaires généraux des deux syndicats. Elle sera reconduite au cas où ils n’obtiendraient pas gain de cause.
Kady Sidibé, stagiaire
Avant-hier, ils s’étaient déportés sur le site de l’abattoir situé à Port-Bouët pour empêcher l’abattage des ruminants. Les manifestants disent ne pas comprendre que leurs tutelles ne prennent pas en compte leurs doléances. Ils ajoutent qu’ils sont meurtris dans leur chair parce qu’en proie à d’énormes difficultés sur le terrain. « Nous prenons d’énormes risques dans l’exercice de nos fonctions et cela sans même que nos tutelles s’en inquiètent. Nous en avons mare et voulons que nos droits soit rétablis», s’est insurgé l’un d’entre eux. La grève est suivie sur toute l’étendue du territoire national selon les secrétaires généraux des deux syndicats. Elle sera reconduite au cas où ils n’obtiendraient pas gain de cause.
Kady Sidibé, stagiaire