Le président du Comité national de Sages (Cns) de la filière café-cacao, Georges Bléhoué Aka, donne des signes d`inquiétude aux producteurs. Cela saute aux yeux de qui examine en profondeur la marche de la filière sous les nouveaux gestionnaires. De fait, grand planteur devant l`éternel, Bléhoué Aka ne semble pas avoir pris la pleine mesure de son pouvoir en tant que président du Cns. En effet, alors qu`il est à la tête d`un organisme qui est l`émanation des producteurs, les propriétaires de la filière café-cacao, le président du Cns, se laisse distancer sur toute la ligne par Gilbert Anoh, président du Comité de gestion de la filière café-cacao (Cgfcc). Il ne lui donne aucune consigne réelle qui exprime la volonté des producteurs. Certes, le Comité de gestion est en mission commandée, mais pour qui et pourquoi ? N`est-ce pas sauver le bien des producteur en renforçant le pouvoir que le chef de l`Etat leur donné que Gilbert
Anoh a été commis ? Pourquoi Bléhoué Aka doit-il le subir ? Si les paysans qui avaient été volés par ceux qui ont géré leur bien hier ne peuvent pas regarder dans la bouche de ceux qui grillent leurs arachides aujourd`hui, les mêmes causes pourraient produire les mêmes effets. Bléhoué Aka se doit donc de définir la politique générale de gestion de la filière café-cacao, comme le ferait tout sage qui a été victime d`abus de confiance, et la remettre comme feuille de route au Cgfcc. Et ce ne sont pas les situations pouvant justifier cette implication personnelle de Bléhoué Aka qui manquent. Dans la nouvelle gestion de la filière se perçoivent des signes d`un retour rampant d`anciennes pratiques peu recommandables. Les producteurs dénoncent de plus en plus le règne de l`arbitraire. Notamment la gestion des intrants et la situation ambiguë des coopératives qui sont fictives le matin et légales à midi. En somme, Bléhoué Aka semble mis entre parenthèses par Gilbert Anoh, qui est sensé travailler pour les producteurs ; et cela ne plaît pas aux producteurs. Certains d`entre eux estiment que si le président du Cns veut travailler, des hommes sont là pour l`accompagner. Il n`aura qu`à en exprimer le besoin. En attendant, La nature ayant horreur du vide, la nonchalance du « Sage » pourrait donner des idées aux gestionnaires.
Par Barthélémy Téhin
Anoh a été commis ? Pourquoi Bléhoué Aka doit-il le subir ? Si les paysans qui avaient été volés par ceux qui ont géré leur bien hier ne peuvent pas regarder dans la bouche de ceux qui grillent leurs arachides aujourd`hui, les mêmes causes pourraient produire les mêmes effets. Bléhoué Aka se doit donc de définir la politique générale de gestion de la filière café-cacao, comme le ferait tout sage qui a été victime d`abus de confiance, et la remettre comme feuille de route au Cgfcc. Et ce ne sont pas les situations pouvant justifier cette implication personnelle de Bléhoué Aka qui manquent. Dans la nouvelle gestion de la filière se perçoivent des signes d`un retour rampant d`anciennes pratiques peu recommandables. Les producteurs dénoncent de plus en plus le règne de l`arbitraire. Notamment la gestion des intrants et la situation ambiguë des coopératives qui sont fictives le matin et légales à midi. En somme, Bléhoué Aka semble mis entre parenthèses par Gilbert Anoh, qui est sensé travailler pour les producteurs ; et cela ne plaît pas aux producteurs. Certains d`entre eux estiment que si le président du Cns veut travailler, des hommes sont là pour l`accompagner. Il n`aura qu`à en exprimer le besoin. En attendant, La nature ayant horreur du vide, la nonchalance du « Sage » pourrait donner des idées aux gestionnaires.
Par Barthélémy Téhin