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Art et Culture Publié le lundi 14 septembre 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Livre / Le Sida vaincu - La Côte d’Ivoire appelée à s’approprier le remède sénégalais

Le Sida tue en Afrique qu’ailleurs dans le monde. Au Sénégal, la pandémie du siècle est « vaincue ». Cette « vérité » y est en marche et révélée, au monde, dans un livre titré « Le Sida vaincu » et sous-titré « La vérité est en marche » du Sénégalais Jack Diop, un consultant en business management. Un livre écrit à la première personne du singulier car l’auteur-éditeur est un sachant. S’il veut éviter les débats, Jack Diop donne dans son livre la preuve de la grande découverte d’un tradipraticien dont le nom n’est expressément mentionné. La décoction aqueuse dont il se sert et désigné sur les documents cliniques « plante P » est un remède qui régénère les cellules d’un malade du Vih Sida. Les recherches menées au niveau du laboratoire de pharmacologie et de botanique de la faculté de médecine, Pharmacie et Odontologie de l’Université Cheick Anta Diop de Dakar ne prouvent pas le contraire. De même que les essais cliniques d’un des meilleurs cliniciens d’Afrique, le Professeur Salif Sow, sur cinq patients vivant avec le Vih Sida qui relèvent un « gain pondéral avec une moyenne de 1,5 kg, stabilité du taux des lymphocytes TCD4, reprise considérable de l’appétit – chez tous les patients – et une nette amélioration des lésions dermatologiques qui existaient chez ceux-ci. Lors d’une visite effectuée en Côte d’Ivoire dans la première semaine du mois de septembre, Jack Diop l’écrivain est allé sans détour. « Ce virus a été tué à 100% et la charge virale à 99% », a-t-il justifié son combat pour que cette « vérité » soit connue de tous. Cependant, depuis l’an 2002, l’auteur constate une volonté de cacher cette vérité utile à l’Afrique. « L’industrie pharmaceutique est très concurrente », fait-il savoir les blocages au niveau diplomatique et politique et, principalement au sommet de l’Etat sénégalais que Jack Diop suspecte de « négocier secrètement » avec certaines puissances. Selon le développement qu’il a fait, il y a eu « prise d’otage et demande de rançon » sur ledit remède. Car le constat que fait l’écrivain, en 2002 – alors que cela lui avait été refusé – le Sénégal atteint le point d’achèvement au PPTE. « En 2004, pluie de milliards sur le Sénégal », souligne Jack Diop. Ainsi, l’UE décaisse 388 milliards pour des essais cliniques en Afrique qui impliquent paradoxalement seuls les scientifiques sénégalais. Mais, les résultats de ces essais ne seront pas révélés. « Il y a anguille sous roche », explique Jack Diop sa réelle motivation à écrire sinon publier ce qui veut être caché à la face du monde. « Mon combat est plus panafricaniste que financier. C’est le continent africain qui a un problème et ce problème doit être réglé. L’Industrie pharmaceutique est réticente parce qu’elle n’a pas le monopole du remède pour s’en approprier », dit Jack dont la visite en Côte d’Ivoire n’est pas fortuite. « La Côte d’Ivoire est un appui pour que le produit existe. La Côte d’Ivoire peut avoir le médicament si elle le veut. Il faut qu’on s’asseye et qu’on ait le temps de raisonner en tant qu’Africain. Les Africains vont chercher ailleurs ce qu’ils ont déjà. Une base de solution se trouve dans mon livre», fait-il savoir l’importance de sa visite en Côte d’Ivoire qui a, dit-il, l’avantage de disposer d’un ministère de la Lutte contre le Vih Sida alors que lui en sa qualité de consultant en management pour le tradipraticien chercheur, a le remède.

Koné Saydoo
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