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Politique Publié le mardi 15 septembre 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Côte d’Ivoire-Burkina Faso/ Conférence au sommet des Chefs d’Etat - Les ministres des Affaires étrangères balisent le terrain

C’est aujourd’hui, qu’aura lieu la conférence au sommet des chefs d’Etat du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, à la fondation Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro. En prélude à ce grand évènement, les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont participé à une réunion ministérielle sectorielle, le lundi 14 septembre 2009. A l’occasion de la cérémonie d’ouverture des travaux de la première réunion des ministres des Affaires étrangères, dans le cadre du traité d’amitié de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, le ministre délégué, chargé de la coopération régionale du Faso, Mme Minata Samaté a souligné le caractère que revêt ce traité signé le 29 juillet 2008 à Ouagadougou, par les deux chefs d’Etat. « En mars 2009, nous avions balisé le chemin vers la première conférence au sommet entre nos deux pays dans le cadre du suivi et la mise en œuvre du traité d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire. Conformément aux engagements pris lors de la première rencontre pour redynamiser les liens historiques entre nos deux pays, la présente session consacre cette fois la préparation concrète de ladite conférence (…). Bâti sur le dialogue et la concertation, ce traité nous met tous devant nos responsabilités : celles de réussir ou d’échouer ensemble, de développer harmonieusement nos pays ou de végéter dans la pauvreté ensemble, de servir de locomotive à l’intégration de la sous région, en un mot, de vaincre ou périr ensemble. Ce traité est donc un challenge que nos deux pays se sont lancé, celui de bâtir un espace paisible, stable et développé, dans l’harmonie, la compréhension mutuelle et la concertation constante », a rappelé Mme Minata Samaté. Au nom du chef de l’Etat ivoirien, le ministre des Affaires étrangères, Youssouf Bakayoko, a dans un premier temps exprimé la solidarité du gouvernement et du peuple ivoirien au gouvernement et au peuple burkinabé pour les victimes suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues sur le Burkina Faso. Revenant à l’ordre du jour, Youssouf Bakayoko a insisté sur l’essence de ce traité qu’il considère comme étant un instrument de dialogue politique au plus haut niveau. Pour lui, c’est plutôt l’expression de la qualité des relations d’amitié, de coopération, de solidarité qui unissent les deux pays. A l’en croire, ce traité d’amitié et de coopération ratifié par les chefs de l’exécutif des deux pays, vient comme un cadre, mais aussi comme un instrument, pour traduire leur volonté d’action de coopération et de développement commun. Depuis hier, l’on a constaté la présence de plusieurs ministres ivoiriens et burkinabé dans la capitale politique ivoirienne qui ont participé à la réunion sectorielle des ministres des Affaires étrangères. Ce matin, il est prévu de 9h à 10h, un conseil de gouvernement conjoint avant l’arrivée du président du Faso, qui foulera le sol de Yamoussoukro à 11h GMT .Il visitera les grands chantiers de la capitale politique. A 17h, les présidents Laurent Gbagbo et Blaise Compaoré présideront un conseil des ministres conjoint à la résidence officielle de Yamoussoukro, qui sera suivi de la signature du procès verbal de la lecture du communiqué final. A 20h30, le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro et son homologue du Faso présideront le dîner gala, Côte d’Ivoire-Burkina Faso, à l’Hôtel Président. Demain mercredi, le président Compaoré recevra les clés de la ville de Yamoussoukro, avant son départ pour Mama à 10h30mn. Il regagnera ensuite Abidjan à 17h30 mn. Avec un agenda très chargé, le beau Blaise prononcera un discours devant les parlementaires ivoiriens le jeudi 17 septembre. Avant son départ pour Ouagadougou prévu le vendredi 18 septembre, il rencontrera à Abidjan, la communauté burkinabé, le corps diplomatique, les structures en charge des élections, le CCI, les leaders des différents partis politiques et enfin le président Laurent Gbagbo.
Dosso Villard, Envoyé Spécial à Yamoussoukro
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