Si les Romains affirmaient pouvoir trouver la vérité dans le vin d’où le fameux In vino veritas que même les non latinistes les plus réfractaires connaissent bien, on pourrait presque prolonger cette proposition par le constat In vitis sanitas, que dans la vigne se trouve la santé... Qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas de développer les thèses de ceux qui en tiennent pour le fait que le vin, bu avec modération, serait bon pour la santé. Là n’est pas le débat.
Notre propos n’est en effet pas le fruit, mais la feuille de la vigne qui ne se contente pas de nous apporter le vin. Cette feuille, depuis très longtemps, est utilisée pour sa richesse en vitamine C, en tanins et en anthocyanes. Ces dernières substances sont particulièrement appréciées pour leur rôle positif sur les micro-vaisseaux, puisqu’elles sont responsables de l’effet vitamine P dans l’organisme.
Les feuilles de vigne qu’elles soient mangées comme dans le pourtour méditerranéen, ou prises en infusion ou en décoction exercent un effet tonique indiscutable sur la circulation veineuse. On les recommande par conséquent dans les cas de varices ou de crises hémorroïdaires. Mais aussi chez les personnes qui souffrent de fragilité des capillaires et sont victimes d’hématomes pour des motifs mineurs, ou dont les vaisseaux « claquent » trop facilement, provoquant des hémorragies certes limitées mais disgracieuses.
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Notre propos n’est en effet pas le fruit, mais la feuille de la vigne qui ne se contente pas de nous apporter le vin. Cette feuille, depuis très longtemps, est utilisée pour sa richesse en vitamine C, en tanins et en anthocyanes. Ces dernières substances sont particulièrement appréciées pour leur rôle positif sur les micro-vaisseaux, puisqu’elles sont responsables de l’effet vitamine P dans l’organisme.
Les feuilles de vigne qu’elles soient mangées comme dans le pourtour méditerranéen, ou prises en infusion ou en décoction exercent un effet tonique indiscutable sur la circulation veineuse. On les recommande par conséquent dans les cas de varices ou de crises hémorroïdaires. Mais aussi chez les personnes qui souffrent de fragilité des capillaires et sont victimes d’hématomes pour des motifs mineurs, ou dont les vaisseaux « claquent » trop facilement, provoquant des hémorragies certes limitées mais disgracieuses.
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