L'imposture a pris fin le 4 septembre. Klé Gouin Hénock alias « Vetcho » ne ménageait aucun effort pour imiter la signature du commissaire de police du 21ème arrondissement, à Abobo. Muni du faux titre d'officier, il usait de méthodes dont lui seul détient le secret, pour établir des attestations d'identité. Il a été appréhendé puis déféré au parquet d'Abidjan. Il risque 1 à 5 ans de prison ferme assortis d'une amende de 100.000 à 1.000.000 de Fcfa.
Comment ce spécialiste en faux opérait ?
Parmi ses clients on retrouve Koffi Jean Claude, 37 ans, commerçant. C'est lui qui permet à la police de mettre la main sur Hénock. Claude est interpellé dans les locaux du 21ème arrondissement par l'adjudant-chef K. M. « Nous l'avons intercepté pendant la réception des documents exigés pour la confection de l'attestation d'identité. Il avait en sa possession une attestation d'identité établie le 10 juin 2008 », soutient le sous-officier, en précisant que le document porte les références du commissariat de police du 21ème arrondissement. L'attestation d'identité est même enregistrée sous le n°121-248/06-08/MI-PU-21. Elle porte le sceau falsifié dudit commissariat ainsi que la signature et le cachet falsifiés du commissaire de police. Interrogé sur l'origine de ladite pièce, Claude déclare qu'elle appartient à son cousin Anoh Messou Gildas Anderson. « On m'avait signifié à la banque que la période de validité de mon attestation d'identité avait expiré. C'est ainsi que je me suis rendu au commissariat du 21ème arrondissement où la pièce périmée avait été établie», affirme Claude. C'est dans ces conditions qu'il est appréhendé. Il dénonce donc son cousin, Anoh Anderson, qui à son tour cite un certain Ouomblea Pacome Elvis. Interrogé, Anderson soutient que c'est en vue de se faire établir une attestation d'identité pour le baccalauréat session 2008, qu'il a sollicité l'aide de son ami de quartier Ouombléa Pacome Elvis. Selon lui, c'est ce dernier qui l'a mis en contact avec Klé Gouin Hénock alias « Vetcho », qui lui aurait demandé de fournir un extrait de naissance, la photocopie de l'extrait de naissance de sa mère, deux photos d'identité du même tirage et la somme de 5.000 Fcfa pour les frais de dossier. « C'est avec cette pièce que j'avais l'habitude de circuler et de faire mes opérations. Je suis étonné de constater que ladite pièce était d'origine douteuse », s'étonne Anderson. Quant à Ouombléa Pacôme, il reconnaît avoir servi de pont entre Anderson et Hénock. Toutefois, il avance qu'il ne s'est pas douté qu'Hénock pouvait établir une fausse attestation d'identité pour son « ami » Anderson. Le principal mis en cause, Klé Hénock, reconnaît avoir établi de fausses pièces d'identité pour « plusieurs personnes » dont Anoh Messou Gildas Anderson. Cependant, Hénock soutient que c'est par l'intermédiaire de l'un de ses amis qu'il a pu établir ladite attestation. Selon lui, ce dernier aurait été interpellé et déféré devant le parquet d'Abidjan. Lors de son interpellation, les flics ont découvert en sa possession une attestation d'identité au nom de dame Tchétché Krégba Alphonsine (n°100-9896/09-09/Ppa/Bca), et portant le sceau de la préfecture de police d'Abidjan ainsi que la signature et le cachet personnalisé du commissaire principal de Police K. E. Jean Claude, responsable du bureau central des amendes. Il a répondu qu'il s'agissait d'une pièce renouvelée qu'il a obtenue par l'intermédiaire de son ami, un certain Armel. Ainsi, Les deux fausses attestations d'identité saisies ont été mises sous scellés pour servir de pièces à conviction. Les deux commissaires de police ont porté plainte contre Klé pour faux en écriture publique, faux et usage portant sur des documents administratifs. Klé risque ainsi 5 ans de prison ferme avec une amende d'un million de Fcfa.
Bahi K.
Comment ce spécialiste en faux opérait ?
Parmi ses clients on retrouve Koffi Jean Claude, 37 ans, commerçant. C'est lui qui permet à la police de mettre la main sur Hénock. Claude est interpellé dans les locaux du 21ème arrondissement par l'adjudant-chef K. M. « Nous l'avons intercepté pendant la réception des documents exigés pour la confection de l'attestation d'identité. Il avait en sa possession une attestation d'identité établie le 10 juin 2008 », soutient le sous-officier, en précisant que le document porte les références du commissariat de police du 21ème arrondissement. L'attestation d'identité est même enregistrée sous le n°121-248/06-08/MI-PU-21. Elle porte le sceau falsifié dudit commissariat ainsi que la signature et le cachet falsifiés du commissaire de police. Interrogé sur l'origine de ladite pièce, Claude déclare qu'elle appartient à son cousin Anoh Messou Gildas Anderson. « On m'avait signifié à la banque que la période de validité de mon attestation d'identité avait expiré. C'est ainsi que je me suis rendu au commissariat du 21ème arrondissement où la pièce périmée avait été établie», affirme Claude. C'est dans ces conditions qu'il est appréhendé. Il dénonce donc son cousin, Anoh Anderson, qui à son tour cite un certain Ouomblea Pacome Elvis. Interrogé, Anderson soutient que c'est en vue de se faire établir une attestation d'identité pour le baccalauréat session 2008, qu'il a sollicité l'aide de son ami de quartier Ouombléa Pacome Elvis. Selon lui, c'est ce dernier qui l'a mis en contact avec Klé Gouin Hénock alias « Vetcho », qui lui aurait demandé de fournir un extrait de naissance, la photocopie de l'extrait de naissance de sa mère, deux photos d'identité du même tirage et la somme de 5.000 Fcfa pour les frais de dossier. « C'est avec cette pièce que j'avais l'habitude de circuler et de faire mes opérations. Je suis étonné de constater que ladite pièce était d'origine douteuse », s'étonne Anderson. Quant à Ouombléa Pacôme, il reconnaît avoir servi de pont entre Anderson et Hénock. Toutefois, il avance qu'il ne s'est pas douté qu'Hénock pouvait établir une fausse attestation d'identité pour son « ami » Anderson. Le principal mis en cause, Klé Hénock, reconnaît avoir établi de fausses pièces d'identité pour « plusieurs personnes » dont Anoh Messou Gildas Anderson. Cependant, Hénock soutient que c'est par l'intermédiaire de l'un de ses amis qu'il a pu établir ladite attestation. Selon lui, ce dernier aurait été interpellé et déféré devant le parquet d'Abidjan. Lors de son interpellation, les flics ont découvert en sa possession une attestation d'identité au nom de dame Tchétché Krégba Alphonsine (n°100-9896/09-09/Ppa/Bca), et portant le sceau de la préfecture de police d'Abidjan ainsi que la signature et le cachet personnalisé du commissaire principal de Police K. E. Jean Claude, responsable du bureau central des amendes. Il a répondu qu'il s'agissait d'une pièce renouvelée qu'il a obtenue par l'intermédiaire de son ami, un certain Armel. Ainsi, Les deux fausses attestations d'identité saisies ont été mises sous scellés pour servir de pièces à conviction. Les deux commissaires de police ont porté plainte contre Klé pour faux en écriture publique, faux et usage portant sur des documents administratifs. Klé risque ainsi 5 ans de prison ferme avec une amende d'un million de Fcfa.
Bahi K.