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Société Publié le mercredi 23 septembre 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Affaire ‘’le Trésor fait détruire une mosquée en construction’’

Le Synatrésor livre sa version des faits « Le Synatrésor n’est pas contre la communauté musulmane. Nous avons fait détruire un édifice en construction par de jeunes musulmans sur un site qui nous appartient. Avant de procéder à la démolition, nous avons adressé trois mises en demeure et des appels à la négociation, qui sont restés lettre morte. Cette action n’est donc pas contre la communauté musulmane comme on voudrait le faire croire ». Ces propos sont de M. Djaraté Omer, secrétaire général du Syndicat National des Agents du Trésor. Il entendait en ces termes réagir à un article de presse relatif à la démolition de l’édifice en construction sur un site appartenant à son syndicat. Face à la presse le lundi 14 septembre 2009 au siège du syndicat sis à l’immeuble des Finances Publiques au Plateau, il a estimé que l’article relatif à cette affaire n’a pas été équilibré. Si bien que « la désinformation a jeté le discrédit » sur son syndicat qui a été présenté comme étant contre la communauté musulmane. « Il est certes vrai que nous avons diligenté la démolition de l’édifice mais cela ne suffit pas pour nous présenter comme des agents ne voulant pas cohabiter avec des musulmans. C’est faux et archi-faux car nous avons en notre sein des musulmans et 300 de nos syndiqués qui doivent bénéficier des logements que nous projetons de réaliser sur le site sont de confession musulmane », a-t-il précisé. Avant de noter n’avoir eu aucun interlocuteur de l’association des jeunes musulmans qui réalisait sur la parcelle appartenant à son syndicat un édifice. « Nous avons souhaité rencontrer un responsable de l’association pour des discussions mais personne n’a voulu nous rencontrer. Pis, c’est lorsque nous avons adressé les mises en demeure que les travaux se sont accélérés. Nous ne pouvions pas assister à la mise en chantier de notre parcelle sans réaction. Nous avons donc saisi le ministère de la Construction qui nous a rétablis dans nos droits sur la parcelle. C’est tout », a-t-il conclu.

M.T.T
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