Une réunion d’information, d’échanges et de sensibilisation sur les critères d’accession à la certification dans le processus de production du cacao s’est tenue, le mercredi 16 septembre dernier, à la salle des réunions de la préfecture d’Abengourou, à l’initiative du Conseil national des sages (CNS) conduit par Bouaffo Kacoutché. Cette réunion a été animée par Mlle Doumbia Korotoum, représentante du Groupe international de certification du cacao en Côte d’Ivoire. Anon Léopold-Florent, préfet de la région du Moyen-Comoé, a demandé aux producteurs d’être attentifs à ce qui se dira au cours de la rencontre. Parce que, selon lui, la Côte d’Ivoire perd 60 milliards à cause de la mauvaise qualité de son cacao et surtout le manque de certification de ce produit dans certaines zones productrices. Pour qu’une coopérative soit certifiée, selon Mlle Doumbia Korotoum, représentante du Groupe international de certification du cacao en Côte d’Ivoire, elle doit respecter trois normes. Il s’agit notamment des normes sociales, économiques et environnementales. Au plan social, elle a évoqué, entre autres, le climat de démocratie au sein des coopératives, la transparence, la traçabilité et la tenue des assemblées générales. Au plan économique, c’est de vérifier si les coopératives gèrent bien les finances et les produits phytosanitaires mis à leur disposition. Si ces conditions, selon elle, sont réunies, il faut deux ans d’attente pour être certifié en vue de bénéficier d’un meilleur prix à l’international. C’est pourquoi, elle a demandé aux coopératives postulantes de prendre attache avec les services de l’ANADER pour leur encadrement. Elle fait savoir qu’il y a 9 coopératives certifiées en Côte d’Ivoire. Au niveau de la région du Moyen-Comoé, trois coopératives postulent à la certification dont deux ont été déjà inspectées et qui attendent leur certification. Il s’agit des coopératives Coboka et Bredi.
Jean Goudalé
Jean Goudalé