Les experts réfléchissent depuis hier, sur les voies et moyens d'offrir une vie meilleure aux Ivoiriens.
Le Directeur général de la Salubrité urbaine Dr. Guy Désiré Alebé, en l'absence du ministre de la ville et de la Salubrité Urbaine M. Mel Eg Théodore, a ouvert les travaux de l'atelier de réflexion sur la gestion du bruit en cité hier, au siège dudit ministère sis à la Riviera III. Le Directeur général a soutenu qu'aujourd'hui, il ne fait plus bon vivre à Abidjan parce que la qualité de la vie a été altérée par des personnes inconscientes. Pour lui, le bruit tue et exerce une certaine conséquence sur la vie de l'homme. Il y a donc lieu d'identifier les sources de cette nuisance. Aussi a-t-il indiqué que, la lutte contre le bruit doit avoir un caractère national. Il a souhaité à cet effet que chaque Ivoirien s'y implique et ce sente concerné.
Quant à M. Diomandé Métangbo, hydrologue et expert en gestion des eaux urbaines le bruit, contrairement à d'autres pollutions qui laissent des traces indélébiles tels que les déchets, eau polluée, fumée noire et la poussière pour ne citer que ceux-là, disparaît avec sa cause. Il est donc intouchable, inodore, évanescent. Les nuisances sonores a-t-il poursuivi, sont donc omniprésentes surtout, dans les grandes agglomérations comme celle d'Abidjan. M. Diomandé Métangbo a soutenu que, cette situation affecte considérablement le confort et le cadre de vie. A Abidjan a-t-il précisé, les nuisances sonores observées proviennent généralement des transports routiers, ferroviaires, aériens, voisinage, appareils professionnels et domestiques divers (marteau piqueur, menuiserie), des activités de subsistance telles les maquis, discothèques petits commerces, garages auto, les lieu de cultes églises, mosquées, temples. Pis, M. Diomandé a égrainé tout un chapelet de conséquences des nuisances sonores sur la santé humaine. En effet, les messages nerveux d'origine acoustique atteignent de façon secondaire d'autres zones du cerveau non spécifiques de l'audition ayant pour conséquence des effets cardio-vasculaires, digestifs, des effets sur les hormones et sur le système immunitaire, le stress, etc. Au cours donc de cet atelier, des propositions de stratégies de lutte contre le bruit à Abidjan seront faites. Il s'agit de la réalisation de la cartographie stratégique des nuisances sonores de la ville d'Abidjan. A partir de cette carte, il sera procédé à un zonage des nuisances. Des missions seront effectuées à différentes périodes de la journée et de la nuit dans chaque zone pour répertorier les sources émettrices de bruits avec leurs caractéristiques.
Pour le Pr. Rith Pascal Adjoua chef de service d'oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale Ufr er Chu de Cocody, chaque individu possède sa propre perception du bruit, qui dépend de composants multiples, contextuels, personnels et culturels. Il a expliqué que la musique de l'un est souvent le bruit de son voisin. Et que, les loisirs des uns peuvent générer du bruit pour les autres. En Europe et plus particulièrement en France, 54 % des français ont déclaré être gênés par le bruit lorsqu'ils se trouvent être chez eux. Les bruits liés aux transports aériens, routiers, ferroviaires constituent la première source de nuisance sonore surtout dans les grandes villes, tandis que les habitants de cités ou de grands ensembles souffrent du bruit provoqué par leurs voisins. La surdité a-t-il précisé, représente la première cause de maladie professionnelle. Au niveau des bruits domestiques a-t-il poursuivi, il faut admettre que cela représente un problème. " On ne peut avoir une longévité si on n'a pas un cadre de vie décent. Lutter contre les bruits c'est prolonger sa vie ", a-t-il indiqué.
Jean-Baptiste Essis
Jbessis06525881@gmail.com
Le Directeur général de la Salubrité urbaine Dr. Guy Désiré Alebé, en l'absence du ministre de la ville et de la Salubrité Urbaine M. Mel Eg Théodore, a ouvert les travaux de l'atelier de réflexion sur la gestion du bruit en cité hier, au siège dudit ministère sis à la Riviera III. Le Directeur général a soutenu qu'aujourd'hui, il ne fait plus bon vivre à Abidjan parce que la qualité de la vie a été altérée par des personnes inconscientes. Pour lui, le bruit tue et exerce une certaine conséquence sur la vie de l'homme. Il y a donc lieu d'identifier les sources de cette nuisance. Aussi a-t-il indiqué que, la lutte contre le bruit doit avoir un caractère national. Il a souhaité à cet effet que chaque Ivoirien s'y implique et ce sente concerné.
Quant à M. Diomandé Métangbo, hydrologue et expert en gestion des eaux urbaines le bruit, contrairement à d'autres pollutions qui laissent des traces indélébiles tels que les déchets, eau polluée, fumée noire et la poussière pour ne citer que ceux-là, disparaît avec sa cause. Il est donc intouchable, inodore, évanescent. Les nuisances sonores a-t-il poursuivi, sont donc omniprésentes surtout, dans les grandes agglomérations comme celle d'Abidjan. M. Diomandé Métangbo a soutenu que, cette situation affecte considérablement le confort et le cadre de vie. A Abidjan a-t-il précisé, les nuisances sonores observées proviennent généralement des transports routiers, ferroviaires, aériens, voisinage, appareils professionnels et domestiques divers (marteau piqueur, menuiserie), des activités de subsistance telles les maquis, discothèques petits commerces, garages auto, les lieu de cultes églises, mosquées, temples. Pis, M. Diomandé a égrainé tout un chapelet de conséquences des nuisances sonores sur la santé humaine. En effet, les messages nerveux d'origine acoustique atteignent de façon secondaire d'autres zones du cerveau non spécifiques de l'audition ayant pour conséquence des effets cardio-vasculaires, digestifs, des effets sur les hormones et sur le système immunitaire, le stress, etc. Au cours donc de cet atelier, des propositions de stratégies de lutte contre le bruit à Abidjan seront faites. Il s'agit de la réalisation de la cartographie stratégique des nuisances sonores de la ville d'Abidjan. A partir de cette carte, il sera procédé à un zonage des nuisances. Des missions seront effectuées à différentes périodes de la journée et de la nuit dans chaque zone pour répertorier les sources émettrices de bruits avec leurs caractéristiques.
Pour le Pr. Rith Pascal Adjoua chef de service d'oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale Ufr er Chu de Cocody, chaque individu possède sa propre perception du bruit, qui dépend de composants multiples, contextuels, personnels et culturels. Il a expliqué que la musique de l'un est souvent le bruit de son voisin. Et que, les loisirs des uns peuvent générer du bruit pour les autres. En Europe et plus particulièrement en France, 54 % des français ont déclaré être gênés par le bruit lorsqu'ils se trouvent être chez eux. Les bruits liés aux transports aériens, routiers, ferroviaires constituent la première source de nuisance sonore surtout dans les grandes villes, tandis que les habitants de cités ou de grands ensembles souffrent du bruit provoqué par leurs voisins. La surdité a-t-il précisé, représente la première cause de maladie professionnelle. Au niveau des bruits domestiques a-t-il poursuivi, il faut admettre que cela représente un problème. " On ne peut avoir une longévité si on n'a pas un cadre de vie décent. Lutter contre les bruits c'est prolonger sa vie ", a-t-il indiqué.
Jean-Baptiste Essis
Jbessis06525881@gmail.com
