Les étudiants de la Fédération estudiantine de Côte d'Ivoire (Fesci) et leurs camarades du Comités des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire (Ceeci) se sont violemment affrontés hier à l'Université de Bouaké.
L'Université de Bouaké a été le théâtre d'un sanglant affrontement hier entre les étudiants. Le bilan est triste d'autant qu'on déplore un blessé grave à la tête qui est dans un état critique. 7 autres blessés légers à la machette, des étudiants portés disparus. On note également des dégâts matériels avec des vitres brisées, des potables volés… L'altercation qui a eu lieu entre des éléments de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci) et du Comité des élèves et étudiants (Ceeci) a créé un désordre à l'université de Bouake. Konan Patrice, la tête bandée et ensanglantée n'a eu la vie sauve que grâce à la promptitude des éléments du Centre de commandement intégré (Cci) venus à son secours. Les éléments de Nicolas Kouakou ont pu le conduire vers un centre de santé pour recevoir les soins appropriés. Le responsable régional de la Fesci Koné Gueu Hervé, avait entre temps pu trouver refuge à la salle des professeurs du Lycée municipal Djibo Sounkalo où des enseignants du Synesci étaient en conclave. Pourquoi cette montée de fièvre ? En effet les élèves et étudiants étaient invités, ce jour par la Fesci à suivre une conférence de presse sur « la situation socio académique de l'université de Bouaké». Aux dires de Gueu Hervé, «cette université ouverte depuis mars 2006 est en réalité pratiquement fermée. Aucun cours ne s'y déroule. Il est difficile pour les étudiants qui ont pu valider leurs années, de retirer les diplômes. Les bourses sont également bloquées et non payées. ». C'était pour dénoncer cet état de fait que son mouvement a organisé cette conférence. Contre toute attente, alors que ses hommes faisaient la mise en place, déplore le leader estudiantin, « nous avons été attaqués avec des gourdins, des machettes, des armes blanches et des Moutchakou (ndlr arme utilisée par les karateka) par des camarades militants du Ceeci que nous avons pourtant informés de la tenue de la manifestation.». Le secrétaire général adjoint du Ceeci Sylla Vassiriki dit ''National Blindé'' s'insurge contre les accusations portées par le leader du mouvement fesciste. Selon lui, c'est plutôt les militants de la Fesci qui ont empêchés «ceux du Ceeci, qu'ils ont régulièrement invités, à avoir accès à la salle ''Casanova '' où se tenait la réunion. ». La situation ayant dégénérée a provoqué ce triste bilan qu'il dit regretter. Il dit ne pas comprendre la tenue de cette rencontre. Car le 17 septembre dernier, les étudiants ont eu une assemblée générale au campus pour discuter de leurs difficultés. Suite aux résolutions arrêtées, Konaté Moussa au nom des élèves et étudiants, séjourne actuellement à Abidjan. Sylla comprend donc mal que pendant que leurs représentants sont à Abidjan d'autres organisent des rencontres sur le même sujet à Bouaké. «Nous ne pouvons accepter cette façon de faire. C'est du sabotage», a confié un proche de Konaté Moussa qui a présenté des excuses aux élèves et parents d'élèves.
Allah kouamé Correspondant régional
L'Université de Bouaké a été le théâtre d'un sanglant affrontement hier entre les étudiants. Le bilan est triste d'autant qu'on déplore un blessé grave à la tête qui est dans un état critique. 7 autres blessés légers à la machette, des étudiants portés disparus. On note également des dégâts matériels avec des vitres brisées, des potables volés… L'altercation qui a eu lieu entre des éléments de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci) et du Comité des élèves et étudiants (Ceeci) a créé un désordre à l'université de Bouake. Konan Patrice, la tête bandée et ensanglantée n'a eu la vie sauve que grâce à la promptitude des éléments du Centre de commandement intégré (Cci) venus à son secours. Les éléments de Nicolas Kouakou ont pu le conduire vers un centre de santé pour recevoir les soins appropriés. Le responsable régional de la Fesci Koné Gueu Hervé, avait entre temps pu trouver refuge à la salle des professeurs du Lycée municipal Djibo Sounkalo où des enseignants du Synesci étaient en conclave. Pourquoi cette montée de fièvre ? En effet les élèves et étudiants étaient invités, ce jour par la Fesci à suivre une conférence de presse sur « la situation socio académique de l'université de Bouaké». Aux dires de Gueu Hervé, «cette université ouverte depuis mars 2006 est en réalité pratiquement fermée. Aucun cours ne s'y déroule. Il est difficile pour les étudiants qui ont pu valider leurs années, de retirer les diplômes. Les bourses sont également bloquées et non payées. ». C'était pour dénoncer cet état de fait que son mouvement a organisé cette conférence. Contre toute attente, alors que ses hommes faisaient la mise en place, déplore le leader estudiantin, « nous avons été attaqués avec des gourdins, des machettes, des armes blanches et des Moutchakou (ndlr arme utilisée par les karateka) par des camarades militants du Ceeci que nous avons pourtant informés de la tenue de la manifestation.». Le secrétaire général adjoint du Ceeci Sylla Vassiriki dit ''National Blindé'' s'insurge contre les accusations portées par le leader du mouvement fesciste. Selon lui, c'est plutôt les militants de la Fesci qui ont empêchés «ceux du Ceeci, qu'ils ont régulièrement invités, à avoir accès à la salle ''Casanova '' où se tenait la réunion. ». La situation ayant dégénérée a provoqué ce triste bilan qu'il dit regretter. Il dit ne pas comprendre la tenue de cette rencontre. Car le 17 septembre dernier, les étudiants ont eu une assemblée générale au campus pour discuter de leurs difficultés. Suite aux résolutions arrêtées, Konaté Moussa au nom des élèves et étudiants, séjourne actuellement à Abidjan. Sylla comprend donc mal que pendant que leurs représentants sont à Abidjan d'autres organisent des rencontres sur le même sujet à Bouaké. «Nous ne pouvons accepter cette façon de faire. C'est du sabotage», a confié un proche de Konaté Moussa qui a présenté des excuses aux élèves et parents d'élèves.
Allah kouamé Correspondant régional