Routes dégradées, tours administratives en ruines, édifices délabrés de quartiers résidentiels, confusions et anarchie sur les gares routières, tas d`immondices, broussailles à perte de vue sur l`autoroute du nord, etc. C`est la triste configuration que présente Abidjan, et ses environs qui, dans un passé relativement récent faisait la fierté de l`Afrique occidentale. Capitale économique de la Côte d`Ivoire, cette agglomération d`architecture occidentale a perdu de sa valeur référentielle qui faisait rêver nombre de dirigeants africains. Aussi, ses autorités nationales n`ont-elles pas pris l`initiative d`apporter les touches nécessaires pour redorer l`image de marque de leur pays.
Le district d`Abidjan est sale. Ce constat est populaire. Une incursion dans les différents quartiers de la capitale économique de Côte d`Ivoire donne de voir une cité où désolation et contraste résument le décor en présence. Une ville qui, visiblement ne dispose pas de gare routière répondant aux besoins actuels du transport. Résultat : le transport à Abidjan s`effectue dans le plus grand désordre. Cette situation née de ce que les infrastructures de ce secteur n`ont pas connu d`adaptation avec l`évolution de la ville d`Abidjan, affirme un responsable du transport. De Yopougon, à Port-Bouet en passant les huit autres communes, les gares routières ont des apparences provisoires, tous les abidjanais ne diront pas le contraire. Le cas de la gare routière d`Adjamé, la principale des gares sur le district est un exemple édifiant. Dans un espace qui réunit la quasi-totalité des points de départ des destinations vers l`intérieur du pays, insalubrité et anarchie règnent. A l`origine de cette réalité, la gare n`est pas construite. Tout se passe à même le sol. D`une moindre pluie sur la gare, elle se couvre de boue et de mares par endroits. Cette situation, selon l`opinion abidjanaise, ne connaît pas d`amélioration depuis les années de l`indépendance nationale. " Il y avait un cimetière ici par le passé. C`est après sa destruction que la gare a connue sa simple extension où aucune modernité n`a été apportée", a confié un interlocuteur. Des moments difficiles qui rendent dégoûtants les voyages à partir de cette gare. Seules, quelques compagnies privées de transport aménagent des gares qui offrent à leurs clients des prestations qui cadrent avec le progrès. A cette mélancolie, s`ajoute la voirie abidjanaise qui est à plus de la moitié dégradée. La route, selon des spécialistes en la matière a une durée de vie qui situe entre 15 et 20ans. La route reliant les communes d`Abobo et Adjamé en passant par le zoo d`Abidjan a vu le jour en 1979. Elle a trente ans en cette année. Heureusement, cette route connaît ces jours-ci un début de réfection.
Edifices et environs sont sales
Des grandes réalisations immobilières sur toute la superficie du district présentent un état de délabrement très avancé de l`extérieur. Qui doit refaire la peinture de ces édifices qui concourent à la honte de Côte d`Ivoire? Les occupants où les entreprises logeuses. Aux 220 logements, à Adjamé comme au Plateau, centre par excellence des affaires, fréquentés par tous ceux qui arrivent dans le pays, le spectre est désolant. Cocody et ses sous quartiers les 2Plateaux, Aghien n`échappent pas à cette triste illustration. Une attention portée sur l`ensemble des immeubles d`Abidjan fait découvrir la négligence entretenue à l`endroit de ces bâtiments. Pis, dans les alentours des populations, jonchent de façon permanente des tas d`immondices. Des opérations de ramassage plusieurs fois initiées n`ont pas apporté la panacée à cet autre mal de notre société. Aussi, sur la question de l`enlèvement des ordures ménagères à Abidjan mairies et district ne se livrent-ils pas une bataille interminable. Source, dit-on, des lenteur et désagrément constatés dans les enlèvements des déchets ménagers. L`autoroute du nord (réalisation routière acquise en 1980 d`environ 150kilomètres) depuis belle lurette ne connaît plus d`entretien. Toute chose qui favorise les sévices de coupeurs de routes sur ce tronçon routier. Des réflexions sur l`état moribond du district d`Abidjan ont amené les dirigeants à rechercher les fonds nécessaires pour sa réhabilitation. A combien pourrait s`évaluer le coût de ses travaux ? Quelles sont les sources fiables de financement dont disposent les autorités nationales ? Nous y reviendrons.
Bruno Kouassi
Le district d`Abidjan est sale. Ce constat est populaire. Une incursion dans les différents quartiers de la capitale économique de Côte d`Ivoire donne de voir une cité où désolation et contraste résument le décor en présence. Une ville qui, visiblement ne dispose pas de gare routière répondant aux besoins actuels du transport. Résultat : le transport à Abidjan s`effectue dans le plus grand désordre. Cette situation née de ce que les infrastructures de ce secteur n`ont pas connu d`adaptation avec l`évolution de la ville d`Abidjan, affirme un responsable du transport. De Yopougon, à Port-Bouet en passant les huit autres communes, les gares routières ont des apparences provisoires, tous les abidjanais ne diront pas le contraire. Le cas de la gare routière d`Adjamé, la principale des gares sur le district est un exemple édifiant. Dans un espace qui réunit la quasi-totalité des points de départ des destinations vers l`intérieur du pays, insalubrité et anarchie règnent. A l`origine de cette réalité, la gare n`est pas construite. Tout se passe à même le sol. D`une moindre pluie sur la gare, elle se couvre de boue et de mares par endroits. Cette situation, selon l`opinion abidjanaise, ne connaît pas d`amélioration depuis les années de l`indépendance nationale. " Il y avait un cimetière ici par le passé. C`est après sa destruction que la gare a connue sa simple extension où aucune modernité n`a été apportée", a confié un interlocuteur. Des moments difficiles qui rendent dégoûtants les voyages à partir de cette gare. Seules, quelques compagnies privées de transport aménagent des gares qui offrent à leurs clients des prestations qui cadrent avec le progrès. A cette mélancolie, s`ajoute la voirie abidjanaise qui est à plus de la moitié dégradée. La route, selon des spécialistes en la matière a une durée de vie qui situe entre 15 et 20ans. La route reliant les communes d`Abobo et Adjamé en passant par le zoo d`Abidjan a vu le jour en 1979. Elle a trente ans en cette année. Heureusement, cette route connaît ces jours-ci un début de réfection.
Edifices et environs sont sales
Des grandes réalisations immobilières sur toute la superficie du district présentent un état de délabrement très avancé de l`extérieur. Qui doit refaire la peinture de ces édifices qui concourent à la honte de Côte d`Ivoire? Les occupants où les entreprises logeuses. Aux 220 logements, à Adjamé comme au Plateau, centre par excellence des affaires, fréquentés par tous ceux qui arrivent dans le pays, le spectre est désolant. Cocody et ses sous quartiers les 2Plateaux, Aghien n`échappent pas à cette triste illustration. Une attention portée sur l`ensemble des immeubles d`Abidjan fait découvrir la négligence entretenue à l`endroit de ces bâtiments. Pis, dans les alentours des populations, jonchent de façon permanente des tas d`immondices. Des opérations de ramassage plusieurs fois initiées n`ont pas apporté la panacée à cet autre mal de notre société. Aussi, sur la question de l`enlèvement des ordures ménagères à Abidjan mairies et district ne se livrent-ils pas une bataille interminable. Source, dit-on, des lenteur et désagrément constatés dans les enlèvements des déchets ménagers. L`autoroute du nord (réalisation routière acquise en 1980 d`environ 150kilomètres) depuis belle lurette ne connaît plus d`entretien. Toute chose qui favorise les sévices de coupeurs de routes sur ce tronçon routier. Des réflexions sur l`état moribond du district d`Abidjan ont amené les dirigeants à rechercher les fonds nécessaires pour sa réhabilitation. A combien pourrait s`évaluer le coût de ses travaux ? Quelles sont les sources fiables de financement dont disposent les autorités nationales ? Nous y reviendrons.
Bruno Kouassi