Récupérer de l`eau de pluie pour s`approvisionner en eau potable et pour des besoins agricoles est une réalité de nos jours. Cette option technique, selon le mensuel, la lettre du programme Solidarité Eau (pS-Eau), une publication mensuelle française, dans sa parution n°59 de juin 2009, vise à combler les déficits en eau par endroits du globe terrestre. Une denrée qualifiée de rare par ses spécialistes, pour alerter les populations à l`échelle planétaire, des dangers qu`elles courent au cas où l`eau venait à manquer.
Avec l`étude initiée par l`Arene Île-de-France sur la récupération d`eau de pluie, deux structures ont été sollicitées pour mener les réflexions. Notamment une étude confiée au groupement Hydratec-Asconit et un atelier d`échanges animé par le pS-Eau. Au niveau de cette dernière citée, un groupe de travail a été constitué pour appréhender la réalité de cette option technique qui était une grande première. Cette démarche, à en croire la source visait à l`appropriation des utilisateurs d`une part et repérer des compétences ainsi que des centres ressources mobilisables, d`une part. Identifier les diverses modalités de mise en œuvre ainsi que leurs limite et contrainte institutionnelles, sociales, économiques, etc. Aussi, la réflexion et sa capitalisation sur la récupération d`eau de pluie n`ont-elles pas nécessité de formuler des orientations et identifier des outils pertinents pour des partenaires. Notamment, les acteurs de la coopération décentralisée. Un double questionnement identifiait les préoccupations de ceux-ci à savoir, en premier, dans quelle mesure la récupération d`eau de pluie peut-elle être envisageable comme une des solutions possibles d`amélioration de l`accès à l`eau et de la gestion de la ressource en eau dans les pays en développement ? Et dans quelles situations de telles actions peuvent être réfléchies et mises en œuvre par les acteurs franciliens de la coopération décentralisée, les plus proches de ladite étude. Seize cas concrets observés dans plusieurs pays et illustrant les différents dispositifs de récupération et d`utilisation de l`eau de pluie visaient à comprendre d`une part les conditions de mise en œuvre de cette technique et les stratégies des acteurs et le contexte qui les conduit à recourir à cette ressource alternative, d`autre part. C`était au cours d`une rencontre des acteurs impliqués dans la mise au point de cette technique de récupération d`eau de pluie, dans le courant de mars dernier, en France.
Satisfaire obligatoirement les besoins en eau
Que ce soit en eau consommable comme pour le reste de leurs besoins, nombre de pays en développement connaissent de façon récurrente un manque d`eau lié aux saisons sèches et/ou une absence prolongée de pluies avec pour corollaire le tarissement des points d`eau qui constituent bien souvent de principales sources d`approvisionnement de fortes concentrations humaines. Toute chose qui suscite la quête permanente de solutions face à la question de l`eau. Des estimations font état de ce que 40% des ivoiriens n`ont pas accès à l`eau potable. Ce qui établit que la Côte d`Ivoire n`est pas épargnée des questions d`eau. Au Mali, pour faire face au sinistre, des tentatives de solutions ont été envisagées dont, l`une prévoyait de réaliser un mini-réseau d`adduction d`eau pour desservir plusieurs villages dans une commune rurale de ce pays. " (…) Cette alternative coûte chère. Les études de faisabilité socio-économiques et techniques ont chiffré le coût du projet à plus de 200millions de francs CFA ", confie pS-Eau. Et la source de rappeler que c`est l`Organisation non gouvernementale (Ong) Helvetas-Mali qui a saisi l`opportunité de la Collecte des Eaux des Pluies (CEP), une mission de la Fondation Rain qui s`est assignée la vocation de collectionner l`eau de pluie, la rendre potable pour les besoins humains. Selon le programme, un impluvium de 10m3, soit 10mille litres permet d`approvisionner un ménage moyen de 10 à 15 personnes pendant 6 à 7 mois à raison de 3litres par personne et par jour si l`eau est utilisée uniquement pour les besoins domestiques de boisson et de préparation de la nourriture. Pour garantir la qualité de cette eau, une toiture en tôle galvanisée est requise et au début de la saison des pluies, les gouttières sont débarrassées de tous les détritus accumulés. Aussi, précise-t-on que les eaux de premières pluies servent à nettoyer les gouttières et les tôles. Nombre de dispositions, à en croire notre source sont prises en vue de recueillir de l`eau apparemment propre ainsi que les citernes qui les accueillent. Des études menées au Burkina-Faso, au cours de l`an dernier ont montré que l`eau collectée est de très bonne qualité sur le plan physico-chimique. Sur le plan bactériologique, indique la même source, le constat est qu`une certaine contamination par coliformes dans 50% des cas. L`importance des mesures préventives préoccupe en raison du taux élevé du pourcentage en éléments contaminables précités. Désinfecter ces eaux recommande l`emploi de produits adéquats. L`usage du chlore est bien souvent conseillé.
Nécessiter de former à l`hygiène
A l`attention des bénéficiaires sur la gestion et l`entretien des citernes, de l`eau, l`assainissement du village, les méthodes de prévention des maladies liées à l`eau la relation eau potable et santé, etc. plusieurs séances de formation sont organisées. Par ailleurs, le suivi technique de la mise en place revient à un prestataire spécialiste en génie civil/rural. Cette disposition, selon le milieu informé de cette technologie, vise à garantir la qualité des ouvrages et des normes de sûreté sanitaire en vigueur exigées par l`Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Bruno Kouassi
Avec l`étude initiée par l`Arene Île-de-France sur la récupération d`eau de pluie, deux structures ont été sollicitées pour mener les réflexions. Notamment une étude confiée au groupement Hydratec-Asconit et un atelier d`échanges animé par le pS-Eau. Au niveau de cette dernière citée, un groupe de travail a été constitué pour appréhender la réalité de cette option technique qui était une grande première. Cette démarche, à en croire la source visait à l`appropriation des utilisateurs d`une part et repérer des compétences ainsi que des centres ressources mobilisables, d`une part. Identifier les diverses modalités de mise en œuvre ainsi que leurs limite et contrainte institutionnelles, sociales, économiques, etc. Aussi, la réflexion et sa capitalisation sur la récupération d`eau de pluie n`ont-elles pas nécessité de formuler des orientations et identifier des outils pertinents pour des partenaires. Notamment, les acteurs de la coopération décentralisée. Un double questionnement identifiait les préoccupations de ceux-ci à savoir, en premier, dans quelle mesure la récupération d`eau de pluie peut-elle être envisageable comme une des solutions possibles d`amélioration de l`accès à l`eau et de la gestion de la ressource en eau dans les pays en développement ? Et dans quelles situations de telles actions peuvent être réfléchies et mises en œuvre par les acteurs franciliens de la coopération décentralisée, les plus proches de ladite étude. Seize cas concrets observés dans plusieurs pays et illustrant les différents dispositifs de récupération et d`utilisation de l`eau de pluie visaient à comprendre d`une part les conditions de mise en œuvre de cette technique et les stratégies des acteurs et le contexte qui les conduit à recourir à cette ressource alternative, d`autre part. C`était au cours d`une rencontre des acteurs impliqués dans la mise au point de cette technique de récupération d`eau de pluie, dans le courant de mars dernier, en France.
Satisfaire obligatoirement les besoins en eau
Que ce soit en eau consommable comme pour le reste de leurs besoins, nombre de pays en développement connaissent de façon récurrente un manque d`eau lié aux saisons sèches et/ou une absence prolongée de pluies avec pour corollaire le tarissement des points d`eau qui constituent bien souvent de principales sources d`approvisionnement de fortes concentrations humaines. Toute chose qui suscite la quête permanente de solutions face à la question de l`eau. Des estimations font état de ce que 40% des ivoiriens n`ont pas accès à l`eau potable. Ce qui établit que la Côte d`Ivoire n`est pas épargnée des questions d`eau. Au Mali, pour faire face au sinistre, des tentatives de solutions ont été envisagées dont, l`une prévoyait de réaliser un mini-réseau d`adduction d`eau pour desservir plusieurs villages dans une commune rurale de ce pays. " (…) Cette alternative coûte chère. Les études de faisabilité socio-économiques et techniques ont chiffré le coût du projet à plus de 200millions de francs CFA ", confie pS-Eau. Et la source de rappeler que c`est l`Organisation non gouvernementale (Ong) Helvetas-Mali qui a saisi l`opportunité de la Collecte des Eaux des Pluies (CEP), une mission de la Fondation Rain qui s`est assignée la vocation de collectionner l`eau de pluie, la rendre potable pour les besoins humains. Selon le programme, un impluvium de 10m3, soit 10mille litres permet d`approvisionner un ménage moyen de 10 à 15 personnes pendant 6 à 7 mois à raison de 3litres par personne et par jour si l`eau est utilisée uniquement pour les besoins domestiques de boisson et de préparation de la nourriture. Pour garantir la qualité de cette eau, une toiture en tôle galvanisée est requise et au début de la saison des pluies, les gouttières sont débarrassées de tous les détritus accumulés. Aussi, précise-t-on que les eaux de premières pluies servent à nettoyer les gouttières et les tôles. Nombre de dispositions, à en croire notre source sont prises en vue de recueillir de l`eau apparemment propre ainsi que les citernes qui les accueillent. Des études menées au Burkina-Faso, au cours de l`an dernier ont montré que l`eau collectée est de très bonne qualité sur le plan physico-chimique. Sur le plan bactériologique, indique la même source, le constat est qu`une certaine contamination par coliformes dans 50% des cas. L`importance des mesures préventives préoccupe en raison du taux élevé du pourcentage en éléments contaminables précités. Désinfecter ces eaux recommande l`emploi de produits adéquats. L`usage du chlore est bien souvent conseillé.
Nécessiter de former à l`hygiène
A l`attention des bénéficiaires sur la gestion et l`entretien des citernes, de l`eau, l`assainissement du village, les méthodes de prévention des maladies liées à l`eau la relation eau potable et santé, etc. plusieurs séances de formation sont organisées. Par ailleurs, le suivi technique de la mise en place revient à un prestataire spécialiste en génie civil/rural. Cette disposition, selon le milieu informé de cette technologie, vise à garantir la qualité des ouvrages et des normes de sûreté sanitaire en vigueur exigées par l`Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Bruno Kouassi