Les fidèles de l'église Protestante Méthodiste de Côte d'Ivoire (Epmci), ont assiégé la Préfecture de la ville de Dabou hier, suite à un mouvement de colère.
La ville de Dabou était sous haute tension hier. Et pour cause, les chrétiens de l'Eglise protestante méthodiste de Côte d'Ivoire (Epmci), venus de tous les villages, ont assiégé la préfecture de ladite ville, pour demander des comptes au Préfet Léon Zogbo. Comment en est-on arrivé à une telle situation de crise, qui a failli mettre en péril la vie de plusieurs fidèles des deux églises. En effet, le dimanche 27 septembre dernier, le chef du village de Lopou et sa notabilité, ont voulu mettre un terme à un différend entre deux groupes de chrétiens à savoir l'Epmci et l'Emuci, qui empoisonne leur village. Pour sceller la réconciliation, les villageois ont décidé d'imposer aux deux groupes religieux une spécifique à laquelle chaque entité devait s'en tenir. Le dimanche 27 septembre 2009, la décision a donc été prise d'accompagner l'Epmci à l'église locale du village. Ce qui a été fait. Mais contre toute attente, l'autre groupe, c'est-à-dire l'Emuci, qui n'a pas du tout apprécié les termes de la négociation, fait irruption et provoque une bagarre généralisée. Dans la foulée, des personnes ont été interpellées sous l'ordre du préfet de Dabou. Parmi les personnes interpellées, figure le président du conseil supérieur de l'Eglise protestante méthodiste de Côte d'Ivoire M. Jules Esmel Essis. A la brigade de la gendarmerie de Dabou où ils étaient en garde à vue, les deux membres de l'Emuci ont été libérés par les gendarmes qui ont maintenu. Jules Essis Esmel, du conseil supérieur de l'Epmci. Le Président de ladite église Dr. Louis Amary Esmel, contacté par les membres de son église, s'est alors rendu à la brigade de la gendarmerie de Dabou pour s'enquérir des nouvelles du responsable du conseil supérieur détenu à ladite brigade. Il a été à son tour appréhendé par la gendarmerie. Selon Pasteur Agnero, l'ordre est venu du Préfet de Dabou pour que leur président en l'occurrence Dr. Louis Amary Esmel soit arrêté. Informé de l'arrestation de leur leader, les fidèles du village de Lopou, sont alors descendus à Dabou pour exiger sa libération immédiate. Ainsi, la gendarmerie de Dabou va connaître une agitation très particulière le dimanche 27 septembre, de 16h30mn à 19h45 mn. Vu l'affluence des fidèles à la Préfecture de la ville de Dabou, Dr. Louis Amary Esmel est libéré. Pour les chrétiens de l'Epmci, arrêter leur leader pendant des heures sans aucun motif est un manque de considération. Ainsi, ont-ils décidé de demander des comptes au préfet de Dabou, sur ses réelles intentions en invitant hier lundi, tous les fidèles des différentes églises du grand Leboutou, à faire une démonstration de force à Dabou, devant les locaux de la préfecture pour faire entendre raison à celui-ci. Le Préfet ayant senti le danger, a déserté les lieux très tôt le matin. C'est une police impuissante qui a accueilli une foule révoltée à la Préfecture de la ville scandant le nom du préfet qu'ils souhaitent voir quitter leur ville (Voire encadré). Il a fallu la diplomatie et la persuasion du député de Dabou M. Claude Gnangne et surtout du Maire Kacou Tchapani, qui a reçu une délégation de l'Epmci à la mairie, pour calmer les ardeurs des chrétiens de l'Eglise protestante méthodiste de Côte d'Ivoire. Les deux autorités ont donné leur assurance aux fidèles et ont promis s'impliquer davantage dans la recherche de solution à cette crise.
Jean-Baptiste Essis
Jbessis06525881@gmail.cm
La ville de Dabou était sous haute tension hier. Et pour cause, les chrétiens de l'Eglise protestante méthodiste de Côte d'Ivoire (Epmci), venus de tous les villages, ont assiégé la préfecture de ladite ville, pour demander des comptes au Préfet Léon Zogbo. Comment en est-on arrivé à une telle situation de crise, qui a failli mettre en péril la vie de plusieurs fidèles des deux églises. En effet, le dimanche 27 septembre dernier, le chef du village de Lopou et sa notabilité, ont voulu mettre un terme à un différend entre deux groupes de chrétiens à savoir l'Epmci et l'Emuci, qui empoisonne leur village. Pour sceller la réconciliation, les villageois ont décidé d'imposer aux deux groupes religieux une spécifique à laquelle chaque entité devait s'en tenir. Le dimanche 27 septembre 2009, la décision a donc été prise d'accompagner l'Epmci à l'église locale du village. Ce qui a été fait. Mais contre toute attente, l'autre groupe, c'est-à-dire l'Emuci, qui n'a pas du tout apprécié les termes de la négociation, fait irruption et provoque une bagarre généralisée. Dans la foulée, des personnes ont été interpellées sous l'ordre du préfet de Dabou. Parmi les personnes interpellées, figure le président du conseil supérieur de l'Eglise protestante méthodiste de Côte d'Ivoire M. Jules Esmel Essis. A la brigade de la gendarmerie de Dabou où ils étaient en garde à vue, les deux membres de l'Emuci ont été libérés par les gendarmes qui ont maintenu. Jules Essis Esmel, du conseil supérieur de l'Epmci. Le Président de ladite église Dr. Louis Amary Esmel, contacté par les membres de son église, s'est alors rendu à la brigade de la gendarmerie de Dabou pour s'enquérir des nouvelles du responsable du conseil supérieur détenu à ladite brigade. Il a été à son tour appréhendé par la gendarmerie. Selon Pasteur Agnero, l'ordre est venu du Préfet de Dabou pour que leur président en l'occurrence Dr. Louis Amary Esmel soit arrêté. Informé de l'arrestation de leur leader, les fidèles du village de Lopou, sont alors descendus à Dabou pour exiger sa libération immédiate. Ainsi, la gendarmerie de Dabou va connaître une agitation très particulière le dimanche 27 septembre, de 16h30mn à 19h45 mn. Vu l'affluence des fidèles à la Préfecture de la ville de Dabou, Dr. Louis Amary Esmel est libéré. Pour les chrétiens de l'Epmci, arrêter leur leader pendant des heures sans aucun motif est un manque de considération. Ainsi, ont-ils décidé de demander des comptes au préfet de Dabou, sur ses réelles intentions en invitant hier lundi, tous les fidèles des différentes églises du grand Leboutou, à faire une démonstration de force à Dabou, devant les locaux de la préfecture pour faire entendre raison à celui-ci. Le Préfet ayant senti le danger, a déserté les lieux très tôt le matin. C'est une police impuissante qui a accueilli une foule révoltée à la Préfecture de la ville scandant le nom du préfet qu'ils souhaitent voir quitter leur ville (Voire encadré). Il a fallu la diplomatie et la persuasion du député de Dabou M. Claude Gnangne et surtout du Maire Kacou Tchapani, qui a reçu une délégation de l'Epmci à la mairie, pour calmer les ardeurs des chrétiens de l'Eglise protestante méthodiste de Côte d'Ivoire. Les deux autorités ont donné leur assurance aux fidèles et ont promis s'impliquer davantage dans la recherche de solution à cette crise.
Jean-Baptiste Essis
Jbessis06525881@gmail.cm
