La campagne de commercialisation du cacao a été lancée officiellement hier, à l'immeuble de la Caisstab au Plateau.
Le Comité de gestion de la filière café et cacao (Cgfcc) a procédé ce jeudi 1er octobre, à l'immeuble de la caisse de stabilisation au Plateau, au lancement de la campagne Café-Cacao 2009-2010. Ce, en présence des membres de cette structure et de ceux du Comité des sages dirigé par le doyen Bléoué Aka. Selon les chiffres communiqués à la presse par Gilbert Anoh Nguessan, président du Cgfcc, "le prix du kilogramme de cacao bien fermenté et bien séché, pour la période allant d'octobre à décembre 2009, est fixé à 950 Fcfa. Compte tenu de ce qui précède, et sur le fondement des analyses des tendances du marché international, nous avons l'avantage d'annoncer que le prix indicatif bord champ du cacao est fixé à 950Fcfa/kg pour la période allant d'octobre à décembre 2009 ". Ce prix indicatif est largement supérieur au prix moyen servi aux producteurs qui était de 640 Fcfa, la campagne précédente contre 460 Fcfa, la campagne 2007-2008. Selon des experts, ce prix indicatif est un pic parmi ceux fixés aux producteurs depuis ces deux dernières années. En clair, si les producteurs mettent davantage l'accent sur la qualité, ils vont avoir de très bons prix. Faisant d'une pierre deux coups, M. Anoh Gilbert a donné quelques chiffres sur la campagne 2008-2009. En terme de production, ce sont 1,164 million de tonnes de cacao brousse qui ont été achetées contre 1,382 million de tonnes en 2007-2008 ; soit une régression de 16%. Pendant que le prix bord champ moyen a été 640 Fcfa contre 460 Fcfa le kilogramme en 2007-2008, soit une progression de 39,3%. Poursuivant, M. Anoh a donné des précisions sur le revenu brut des producteurs. En tout, ce sont 572 milliards de Fcfa qu'ont perçu les cacaoculteurs, contre 495 milliards de Fcfa en 2007-2008, soit une progression de 16%. Les exportations de cacao pour leurs parts, se chiffrent à 1,223 million de tonnes contre 1,267 million de tonnes sur la même période, soit une baisse relative de 3,5%. En outre, en ce qui concerne les acteurs de la campagne, seulement 5 exportateurs ont acheté plus de 50% de la récolte et 40 exportateurs agréés constitués pour l'essentiel de Coopex et Pmex, c'est-à-dire les acteurs nationaux n'ont pu acheter que 6,6%. " Quant au café, nous avons, a dit M. Anoh une hausse relative des achats 2008/2009 qui ont été 142000 tonnes contre 67000 tonnes la campagne précédente. Pendant que les exportations se sont maintenues au même niveau", a dit le patron du Cgfcc. Qui dans son commentaire, n' a pas manqué d'aborder la question de la qualité du cacao ivoirien qui ne cesse de se dégrader. " La production ivoirienne de cacao et de café dont les statistiques n'ont pas été rappelées est en baisse significative. Ce n'est pas le fait du hasard. C'est la conséquence de la réduction significative des moyens alloués par le producteur insuffisamment rémunéré de son travail depuis quelques années, à l'entretien de son verger. Le verger souffre d'un déficit d'intrants de la Pourriture Brune. Comme si cela ne suffisait pas, voilà que le Swollen Shoot se fait chaque jour un peu plus menaçant ", a déploré le patron du cgfcc
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
Le Comité de gestion de la filière café et cacao (Cgfcc) a procédé ce jeudi 1er octobre, à l'immeuble de la caisse de stabilisation au Plateau, au lancement de la campagne Café-Cacao 2009-2010. Ce, en présence des membres de cette structure et de ceux du Comité des sages dirigé par le doyen Bléoué Aka. Selon les chiffres communiqués à la presse par Gilbert Anoh Nguessan, président du Cgfcc, "le prix du kilogramme de cacao bien fermenté et bien séché, pour la période allant d'octobre à décembre 2009, est fixé à 950 Fcfa. Compte tenu de ce qui précède, et sur le fondement des analyses des tendances du marché international, nous avons l'avantage d'annoncer que le prix indicatif bord champ du cacao est fixé à 950Fcfa/kg pour la période allant d'octobre à décembre 2009 ". Ce prix indicatif est largement supérieur au prix moyen servi aux producteurs qui était de 640 Fcfa, la campagne précédente contre 460 Fcfa, la campagne 2007-2008. Selon des experts, ce prix indicatif est un pic parmi ceux fixés aux producteurs depuis ces deux dernières années. En clair, si les producteurs mettent davantage l'accent sur la qualité, ils vont avoir de très bons prix. Faisant d'une pierre deux coups, M. Anoh Gilbert a donné quelques chiffres sur la campagne 2008-2009. En terme de production, ce sont 1,164 million de tonnes de cacao brousse qui ont été achetées contre 1,382 million de tonnes en 2007-2008 ; soit une régression de 16%. Pendant que le prix bord champ moyen a été 640 Fcfa contre 460 Fcfa le kilogramme en 2007-2008, soit une progression de 39,3%. Poursuivant, M. Anoh a donné des précisions sur le revenu brut des producteurs. En tout, ce sont 572 milliards de Fcfa qu'ont perçu les cacaoculteurs, contre 495 milliards de Fcfa en 2007-2008, soit une progression de 16%. Les exportations de cacao pour leurs parts, se chiffrent à 1,223 million de tonnes contre 1,267 million de tonnes sur la même période, soit une baisse relative de 3,5%. En outre, en ce qui concerne les acteurs de la campagne, seulement 5 exportateurs ont acheté plus de 50% de la récolte et 40 exportateurs agréés constitués pour l'essentiel de Coopex et Pmex, c'est-à-dire les acteurs nationaux n'ont pu acheter que 6,6%. " Quant au café, nous avons, a dit M. Anoh une hausse relative des achats 2008/2009 qui ont été 142000 tonnes contre 67000 tonnes la campagne précédente. Pendant que les exportations se sont maintenues au même niveau", a dit le patron du Cgfcc. Qui dans son commentaire, n' a pas manqué d'aborder la question de la qualité du cacao ivoirien qui ne cesse de se dégrader. " La production ivoirienne de cacao et de café dont les statistiques n'ont pas été rappelées est en baisse significative. Ce n'est pas le fait du hasard. C'est la conséquence de la réduction significative des moyens alloués par le producteur insuffisamment rémunéré de son travail depuis quelques années, à l'entretien de son verger. Le verger souffre d'un déficit d'intrants de la Pourriture Brune. Comme si cela ne suffisait pas, voilà que le Swollen Shoot se fait chaque jour un peu plus menaçant ", a déploré le patron du cgfcc
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
