L’un des derniers « monstres » vivant de la salsa, Johnny Pacheco sera en concert aujourd’hui et demain au Palais de la Culture. L’artiste entend, malgré un état de santé fragile, donner le meilleur de lui-même pour offrir un spectacle inoubliable aux inconditionnels de la musique afro-cubaine.
Les adeptes de la musique salsa seront servis. L’une des dernières légendes vivantes de cette musique, Johnny Pacheco sera en concert aujourd’hui et demain au palais de la Culture de Treichville. Il était face à la presse hier à Marcory pour confirmer ce rendez-vous. Malgré le poids de l’âge et un état de santé fragile, «El Maestro» s’est voulu rassurant sur la tenue de ses concerts. Venu spécialement de New-York où il réside avec ses musiciens au grand complet, le créateur de la «Tchiranga» a promis un récital aux amoureux de la salsa qui vont effectuer le déplacement demain au Palais de la culture. «Je suis encore jeune, ma musique est merveilleuse. Je veux communiquer cette musique à la jeune génération, à ceux qui ne m’ont pas connu, mais aussi aux personnes de ma génération qui partagent encore le goût de la musique salsa», a-t-il espéré. L’icône de la musique cubaine entend offrir au public ivoirien un spectacle qui revisitera son répertoire discographique riche en sonorité. De « Acugneye » sorti en 1963 en passant par «Suav’ito» volume 4, sorti une année plus tard, la figure de proue de «Fania all star» fera revivre aux mélomanes, les plus belles heures de sa gloire. « Je ne sais plus le nombre d’albums que j’ai à mon actif, mais je vais essayer de faire ressortir une bonne partie d’entre eux», a-t-il annoncé. Celui que les puristes de la musique appellent le « Maître» est un artiste pluridimensionnel. En plus de la chanson, Johnny Pacheco est un virtuose des instruments. Il joue également de plusieurs instruments de musique notamment, la clarinette, le saxophone et la flûte. Il affirme que c’est auprès de son père qu’il a appris le maniement des instruments de musique qui donne une certaine singularité à sa musique, et la rend par la même occasion féconde dans la production des textes. «La Salsa est une musique complète qui associe à la fois la parole et les instruments. Je crois que c’est ce qui a permis à cette musique d’asseoir sa notoriété au niveau mondial, et les concerts me permettront de mieux exprimer cela», promet-il. Le septuagénaire, qui a enregistré au cours de sa carrière musicale plusieurs distinctions dont 12 disques d’or et 10 Grammy Awards, veut partager sa passion de la musique afro-cubaine avec la jeune génération. Il souhaite qu’elle se déplace en grand nombre pour assister à son concert à Treichville, car selon lui, la salsa est une musique qui transcende le temps et les clivages sociopolitiques.
OJM
Les adeptes de la musique salsa seront servis. L’une des dernières légendes vivantes de cette musique, Johnny Pacheco sera en concert aujourd’hui et demain au palais de la Culture de Treichville. Il était face à la presse hier à Marcory pour confirmer ce rendez-vous. Malgré le poids de l’âge et un état de santé fragile, «El Maestro» s’est voulu rassurant sur la tenue de ses concerts. Venu spécialement de New-York où il réside avec ses musiciens au grand complet, le créateur de la «Tchiranga» a promis un récital aux amoureux de la salsa qui vont effectuer le déplacement demain au Palais de la culture. «Je suis encore jeune, ma musique est merveilleuse. Je veux communiquer cette musique à la jeune génération, à ceux qui ne m’ont pas connu, mais aussi aux personnes de ma génération qui partagent encore le goût de la musique salsa», a-t-il espéré. L’icône de la musique cubaine entend offrir au public ivoirien un spectacle qui revisitera son répertoire discographique riche en sonorité. De « Acugneye » sorti en 1963 en passant par «Suav’ito» volume 4, sorti une année plus tard, la figure de proue de «Fania all star» fera revivre aux mélomanes, les plus belles heures de sa gloire. « Je ne sais plus le nombre d’albums que j’ai à mon actif, mais je vais essayer de faire ressortir une bonne partie d’entre eux», a-t-il annoncé. Celui que les puristes de la musique appellent le « Maître» est un artiste pluridimensionnel. En plus de la chanson, Johnny Pacheco est un virtuose des instruments. Il joue également de plusieurs instruments de musique notamment, la clarinette, le saxophone et la flûte. Il affirme que c’est auprès de son père qu’il a appris le maniement des instruments de musique qui donne une certaine singularité à sa musique, et la rend par la même occasion féconde dans la production des textes. «La Salsa est une musique complète qui associe à la fois la parole et les instruments. Je crois que c’est ce qui a permis à cette musique d’asseoir sa notoriété au niveau mondial, et les concerts me permettront de mieux exprimer cela», promet-il. Le septuagénaire, qui a enregistré au cours de sa carrière musicale plusieurs distinctions dont 12 disques d’or et 10 Grammy Awards, veut partager sa passion de la musique afro-cubaine avec la jeune génération. Il souhaite qu’elle se déplace en grand nombre pour assister à son concert à Treichville, car selon lui, la salsa est une musique qui transcende le temps et les clivages sociopolitiques.
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