Un atelier du comité de pilotage du Programme communautaire de développement (Pcd), a lieu depuis hier, à Abidjan.
Les experts de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) et la société civile régionale, membre de cet espace communautaire sont en conclave depuis hier à Abidjan. Ce, autour du thème : "l'implication de la société civile régionale dans l'élaboration du Programme communautaire de développement de la Cedeao". Bien avant l'ouverture de cet atelier, à l'Hotel Ivotel, le Professeur Bamba Ngaladio, commissaire de la Cedeao chargé des programmes macroéconomiques et le comité de pilotage de ce programme ont rencontré le réseau des journalistes de la presse économique et financière. D'entrée de jeu, c'est le président de société civile régionale, le sénégalais Sissoko Mamadou, qui a pris la parole, pour remercier la commission de la Cedeao, pour avoir associé pour une fois, la société civile, à la rédaction du Pcd. "Personne ne doit attendre qu'on lui dise ce qu'il a à faire dans son milieu de vie. Le Pcd, ce sont les fondamentaux de tout ce qui est important et qui doit porter notre avenir. Citons entre autres, la liberté de circuler chez nous. Nous ne pouvons pas passer notre temps dans ce qui nous regarde et ne pas donner notre avis", a indiqué le bouillant Mamadou Sissoko. Continuant, il a ajouté qu'il n'est pas normal que la Cedeao avec ses nombreuses potentialités naturelles, nos Etats investissent chaque année des centaines de milliards en devises pour importer des biens de consommation comme le riz, le lait et de la viande de poulet. A titre d'exemple, le Sénégal et le Nigeria importent respectivement par an, 400 milliards de Fcfa de riz et du lait pendant que le Nigeria qui consomme beaucoup de poulets, en importe 3 millions par jour du Brésil, pour une valeur de 3 milliards de Fcfa par jour. En suite, le Pr Bamba Ngaladio qui n'est pas allé par le dos de la cuillère, a dit merci au Dr Mohamed Ibm Chambass, président de la Commission de la Cedeao, avant de donner des précisions sur les origines du Pcd qui est né suite à l'adoption par le Sommet des chefs d'Etat et gouvernements de la Cedeao, en 2007, de la "Vison 2020". Qui n'est autre que la vision dont nos Chefs d'Etat conçoivent la Cedeao à l'horizon 2020. Comme étant un espace dans lequel les populations vivent en paix et intégrées comme dans un village planétaire. A cette date, on doit avoir passé de la Cedeao des Etats à la Cedeao des peuples. Pour y réussir, il ne faut pas laisser le processus d'intégration aux mains des seuls experts mais impliquer nos peuples afin de parvenir à un espace pratiquement sans frontières, a dit le commissaire chargé des programmes macro économiques de la Cedeao. Pour y parvenir, il faudra poser un certain nombre d'actes sur le terrain dans l'espace communautaire. Citons entre autres, dans le secteur de l'Energie, des infrastructures routières sans oublier la mise en conformité des politiques sectorielles aussi bien au niveau de la Cedeao que des nombreuses organisations sous-régionales. Terminant, il a présenté les dix axes stratégiques identifiés par le comité de pilotage et a fait la révélation suivante : "la Cedeao n'a ni politique industrielle commune ni commerciale. Il faut les élaborer dans le cadre de Pcd. Pour arriver à la vision 2020, nous avons identifié dix axes stratégiques qui sont entre autres, les grandes politiques industrielles et agricoles, les politiques d'interconnexion des infrastructures routières et énergétiques l'unité monétaire, la promotion de la recherche et de l'environnement. Mais aussi et surtout la politique commune des ressources naturelles et de l'environnement". A noter que c'est mercredi que cet atelier prend fin.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
Les experts de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) et la société civile régionale, membre de cet espace communautaire sont en conclave depuis hier à Abidjan. Ce, autour du thème : "l'implication de la société civile régionale dans l'élaboration du Programme communautaire de développement de la Cedeao". Bien avant l'ouverture de cet atelier, à l'Hotel Ivotel, le Professeur Bamba Ngaladio, commissaire de la Cedeao chargé des programmes macroéconomiques et le comité de pilotage de ce programme ont rencontré le réseau des journalistes de la presse économique et financière. D'entrée de jeu, c'est le président de société civile régionale, le sénégalais Sissoko Mamadou, qui a pris la parole, pour remercier la commission de la Cedeao, pour avoir associé pour une fois, la société civile, à la rédaction du Pcd. "Personne ne doit attendre qu'on lui dise ce qu'il a à faire dans son milieu de vie. Le Pcd, ce sont les fondamentaux de tout ce qui est important et qui doit porter notre avenir. Citons entre autres, la liberté de circuler chez nous. Nous ne pouvons pas passer notre temps dans ce qui nous regarde et ne pas donner notre avis", a indiqué le bouillant Mamadou Sissoko. Continuant, il a ajouté qu'il n'est pas normal que la Cedeao avec ses nombreuses potentialités naturelles, nos Etats investissent chaque année des centaines de milliards en devises pour importer des biens de consommation comme le riz, le lait et de la viande de poulet. A titre d'exemple, le Sénégal et le Nigeria importent respectivement par an, 400 milliards de Fcfa de riz et du lait pendant que le Nigeria qui consomme beaucoup de poulets, en importe 3 millions par jour du Brésil, pour une valeur de 3 milliards de Fcfa par jour. En suite, le Pr Bamba Ngaladio qui n'est pas allé par le dos de la cuillère, a dit merci au Dr Mohamed Ibm Chambass, président de la Commission de la Cedeao, avant de donner des précisions sur les origines du Pcd qui est né suite à l'adoption par le Sommet des chefs d'Etat et gouvernements de la Cedeao, en 2007, de la "Vison 2020". Qui n'est autre que la vision dont nos Chefs d'Etat conçoivent la Cedeao à l'horizon 2020. Comme étant un espace dans lequel les populations vivent en paix et intégrées comme dans un village planétaire. A cette date, on doit avoir passé de la Cedeao des Etats à la Cedeao des peuples. Pour y réussir, il ne faut pas laisser le processus d'intégration aux mains des seuls experts mais impliquer nos peuples afin de parvenir à un espace pratiquement sans frontières, a dit le commissaire chargé des programmes macro économiques de la Cedeao. Pour y parvenir, il faudra poser un certain nombre d'actes sur le terrain dans l'espace communautaire. Citons entre autres, dans le secteur de l'Energie, des infrastructures routières sans oublier la mise en conformité des politiques sectorielles aussi bien au niveau de la Cedeao que des nombreuses organisations sous-régionales. Terminant, il a présenté les dix axes stratégiques identifiés par le comité de pilotage et a fait la révélation suivante : "la Cedeao n'a ni politique industrielle commune ni commerciale. Il faut les élaborer dans le cadre de Pcd. Pour arriver à la vision 2020, nous avons identifié dix axes stratégiques qui sont entre autres, les grandes politiques industrielles et agricoles, les politiques d'interconnexion des infrastructures routières et énergétiques l'unité monétaire, la promotion de la recherche et de l'environnement. Mais aussi et surtout la politique commune des ressources naturelles et de l'environnement". A noter que c'est mercredi que cet atelier prend fin.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr