Il y a bien longtemps que l’on connaît les propriétés bénéfiques de Salix alba, le Saule blanc. Nos aïeux avaient remarqué que les rhumatismes semblaient miraculeusement épargner celles et ceux qui avaient la chance de boire l’eau des rivières le long desquelles il poussait...
C’est en effet de l’écorce du saule qu’on extrait l’acide salicylique qui en tire d’ailleurs son nom, et qui est à la base de la molécule d’aspirine. En médecine traditionnelle donc, on utilise ses écorces, hachées et préparées en décoction. On apprécie leur richesse en acide salicylique et en salicoside, un sucre complexe, ainsi qu’en tanins.
Si ces derniers sont recherchés pour leurs propriétés astringentes, les salicylés contenus dans l’écorce de saule le sont pour les mêmes raisons que l’aspirine : effets antithermique et antipyrétique (c’est-à-dire qu’ils font baisser la fièvre), antispasmodique et, bien entendu, antirhumatismal. Enfin, n’oubliez pas qu’on utilise aussi le saule en emplâtres pour « dissoudre » les cors aux pieds.
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