Le chef du village Kiyi, situé à la Riviera, dans la commune de Cocody, va certainement convoquer une réunion d'une urgence sous l'arbre à palabre. La raison? Wêrê-Wêrê Liking, fondatrice dudit village et Boni Gnahoré, membre fondateur de ce village ne prêchent pas sous la même chapelle. De quoi s'agit-il ? A l'occasion du festival hommage à Macellin Yacé samedi dernier, Boni Gnahoré et sa fille étaient invités pour une prestation artistique. C'est donc au cours de cette fête que, dans une adresse, Wêrê-Wêrê Liking aurait revendiqué devant le public la paternité du talent artistique de Daubet Gnahoré. Une thèse qui n'est pas du goût de Boni Gnahoré qui la rejette du revers de la main. Car pour lui, c'est lui qui a formé sa fille " Ma fille a voulu ressembler à son père qui est un modèle pour elle. Je précise que c'est moi qui ai formé ma fille au village Kiyi. Moi-même j'ai été formé par Wêrê-Wêrê Liking dans ce même village. Je voudrais qu'on n'évite les amalgames. Non ! Non ! Trop, c'est trop ", a-t-il martelé. Dans une voix emprunte de colère. Il faut noter que Daubet Gnahoré a un talent d'une dimension internationale. La fille de Boni Gnahoré enregistre plusieurs festivals et concerts au sein de plusieurs capitales européennes et africaines. Nous avons tenté de rencontrer Wêrê-Wêrê Liking, en vue de prendre sa version des faits. En vain.
R. D.
R. D.