Un bien triste règlement de comptes, qui fera sans doute date, s’est produit au quartier « Kokodjélissoh », à Korhogo. Un jeune homme, du nom de Traoré Brahima 23 ans, a tué son aîné Traoré Mamadou, chauffeur de son état, né il y a seulement 28 ans. Le drame « familial » s’est produit dans la nuit du dimanche 20 septembre 2009. De quoi s’agit-il ? Selon la version que nous avons reçue, que c’est l’air pratiquement affolé que Brahima va saisir le nommé Abdoulaye de qu’on lui aurait rapporté la nouvelle d’une découverte de cadavre dans une broussaille. Ensemble, tous les deux se rendent sur les lieux. Et lorsqu’ils ouvrent le sac sanguinolent, c’est avec stupeur qu’Abdoulaye découvre que le mort est bien son ami Traoré Mamadou, le chauffeur. Ce chauffeur qui est également le frère aîné de Brahima qui est venu le requérir. Tous les deux vont immédiatement informer les éléments des forces de sécurité locales. Une enquête est immédiatement ouverte. Il est alors demandé à Brahima d’indiquer le nom de celui qui l’a informé de ce qu’un corps sans vie traînait dans la broussaille. Là, le jeune homme se met à bégayer. Incapable de donner un élément de réponse cohérent à cette préoccupation. Et pourtant, la question est simple. « Cuisiné » alors à partir de ce détail intrigant, Brahima craque avant de tout avouer. A l’en croire, c’est bien lui qui a tué son aîné. Et de dérouler le film du crime. Selon donc ses explications, le matin des faits, soit le dimanche 20 septembre, il approche son aîné à qui il demande de le « dépanner » à hauteur de 10.000 Fcfa. Mais ce dernier, non seulement, n’accède pas à son souhait, mais également, le rabroue devant tous, non sans le traiter de fainéant et de vaurien. Brahima soutient avoir mal encaissé cette réaction de son frère Mamadou, qui l’a ainsi humilié. Une humiliation qu’il n’accepte donc pas et décide alors de la faire payer à son frère aîné. La nuit tombée, suivant tous les faits et gestes de son frère, Brahima dit l’avoir surpris dans la pénombre, avant de lui briser la nuque à l’aide d’un énorme morceau de pierre. Cela fait, il attache les membres supérieurs et inférieurs du défunt, avant de l’enfermer dans un sac. Puis comme un vulgaire paquet, il se débarrasse du « colis encombrant » en le jetant dans la broussaille. Un acte odieux que le meurtrier, mis aux arrêts, devra, à présent assumer pleinement les conséquences.
par KEVIN Bakou
par KEVIN Bakou