Notre confrère en ligne ’’connexionivoire. net’’, dans son article paru le vendredi 09 sur la toile, dans l’affaire de l’arrestation du Directeur Général de la SARL ‘’Notre Défi’’, également Directeur de publication du journal portant le même nom, a noté des faits contraires à la réalité. Sans le vouloir, notre confrère qui avoue n’avoir pas pu entrer en contact avec le DP incarcéré, écrit qu’il a été ‘’déféré à la MACA ce matin’’ (ndlr 09/10/09). Plus loin, le confrère poursuit sur la toile que ‘’Notre Défi’’, soutenu par le clan perdant, d’écrire dans ses parutions que le Procureur de la République, Tcimou Raymond aurait perçu des pots de vin. Le confrère va plus loin en écrivant des extraits du procès verbal du Directeur de Publication, Monsieur Baté Mabo. L’on lira entre autre ‘’Le Directeur de publication aurait soutenu ne pas avoir de preuves pour toutes les accusations portées contre le Procureur de la République. Avant de préciser ‘’C’est pour cela, j’ai écrit au conditionnel’’. Cet article a été commenté par de nombreux internautes que nous saluons au passage. Cependant, tout en remerciant très sincèrement ce confrère grâce à qui le monde entier a su qu’un Directeur de Publication a été arrêté en Côte d’Ivoire, quelques précisions s’imposent. Primo, ‘’Notre Défi’’ n’a jamais été soutenu par un quelconque clan dans cette guéguerre qui a lieu à la Mutuelle d’Assurance des Taxis-Compteurs de Côte d’Ivoire. ‘’Notre Défi’’ étant l’émanation d’une ONG qui lutte pour le bien-être social et le respect des droits et de la loi, dénommée ONG Egalité Justice Pour Tous, concevait très mal que dans un pays de droits, et à quelques pas du Parquet dont le Procureur de la République est le garant de l’ordre, malgré des décisions de justice, laisse installer des personnes sans statut et surveillées par des fonctionnaires de la police. C’est donc un hebdomadaire républicain et indépendant, soucieux du bien-être des populations ivoiriennes, qui a mené en toute sérénité et objectivité une enquête. L’autre raison de cette enquête, c’est d’éviter que ce phénomène où un individu se réveille le matin et se trouve une âme de président de Conseil d’Administration ne prenne de l’ampleur. Car, les conséquences pourraient être négatives pour l’économie ivoirienne. C’est ainsi que toutes les parties, y compris celle du Procureur Tchimou Raymond, garant de l’ordre public, a été ‘’étroitement ‘’associée. Même le putschiste Adama Coulibaly qui n’est pas le fils de feu Kassoum Coulibaly comme cela a été écrit, a également été joint pour équilibrer les informations à chaque fois, que cela s’avérait nécessaire. C’est donc dans le respect de l’art en la matière que cette enquête a été menée. Secondo, à propos de l’extrait du procès verbal du DP publié, voici plutôt ce qu’il a dit quand il lui a été demandé s’il disposait de preuves des 17 millions qu’auraient reçu le Procureur Tchimou : ‘’En pareilles circonstances, il n’a jamais existé de preuves écrites. C’est pour cela, le paragraphe a été mis au conditionnel ‘’. Mais entre nous, qui ferait un contrat écrit dans un tel contexte ? Notre question qui reste toujours sans réponse, est : pourquoi des individus sont-ils installés de force à la tête d’une entreprise financière, contrairement aux textes qui la régissent ? L’équipe chassée, selon des documents CIMA en notre possession, a ramené la dette de la MATCA estimée à 7 milliards à moins de 700 millions. Alors, pourquoi Adama Coulibaly qui reconnait avoir dirigé la CIVECA, l’autre branche de la MATCA à qui l’agrément a été retiré pour mauvaise gestion sous son mandat, se retrouve-t-il subitement à la Mutuelle où son passage à la tête de ‘’MATCA Loyer’‘ est encore tristement gravé dans l’esprit des uns et des autres ? Si l’on est incapable d’entretenir une pièce d’une maison, dans quel état voudrait-on la retrouver, si on lui confie toutes les 30 pièces dont cette maison dispose ? Ne dit-on pas également qu’on ne change pas une équipe qui gagne ? Voici le sens de notre enquête qui a valu la prison au premier responsable du journal. Jamais, aucun membre du journal du peuple, n’a émargé à la MATCA sous l’équipe légitime, encore moins, sous celle de ces fossoyeurs de l’économie. La rédaction de ‘’Notre Défi’’, pour éclairer certains internautes qui semblent tergiverser, se tient à leur entière disposition et les invite sur ‘’Abidjan. Net’’ où ils peuvent se procurer tous les articles du journal, depuis son premier numéro : http://shopping.abidjan.net/e Titi Apili Assiane
Art et Culture Publié le lundi 12 octobre 2009 | Notre Défi