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Économie Publié le mercredi 14 octobre 2009 | Le Nouveau Réveil

Enlisement de l`enquête dans la filière café-cacao : Quatre nouveaux mois pour les ex-dirigeants emprisonnés

Dans cinq jours, les ex-dirigeants des structures de gestion de la filière café cacao auront atteint le cap de 16 mois passés en prison sans jugement. Et tout semble indiquer qu`ils sont partis pour passer au moins 20 mois en prison sans jugement. Car le juge d`instruction en charge du dossier vient, selon une source judiciaire, de proroger leur détention préventive, de 4 nouveaux mois qui courent sauf décision contraire, jusqu`au 12 février 2010. La décision du juge leur ayant été signifiée, avant-hier lundi 12 octobre 2009. La question qui découle de cette énième prorogation est de savoir si la détention préventive des concernés est encore nécessaire pour la suite des enquêtes après 16 mois ? Cette détention prolongée participe-t-elle encore à la manifestation de la vérité ? Apparemment, le juge d`instruction, en dehors certainement de toute autre considération, pense que leur détention préventive est encore nécessaire pour la manifestation de la vérité. Une source proche des ex-dirigeants pense que cette prorogation obéit plus à la volonté de cacher la vérité aux Ivoiriens en mettant tout en œuvre pour qu`il n`y ait pas de procès avant les élections. "Cette prorogation n`obéit à aucune nécessité juridique. On ne veut pas de procès avant les élections, c`est tout. Ceux qui ont initié cette procédure sont dans l`impasse et ne veulent plus entendre parler de procès. Cela fait 16 mois qu`on attend qu`on nous dise ce que ces gens ont fait. Et la réponse qu`on nous donne, ce sont des prorogations et des prorogations. Les gens continuent de se rendre service pendant que les ex-dirigeants croupissent en prison et qu`ils vont de plus en plus mal" a-t-elle dit, indignée. Interrogé par Fraternité Matin (samedi 10 octobre) sur la solution que l`autorité judiciaire pourrait trouver pour ne pas perdre la face dans cette procédure et mener les enquêtes à leur terme dans des conditions normales et égalitaires, M. François Komoin, président du Centre international pour le développement du droit et par ailleurs ancien magistrat, avait donné la réponse suivante. "Dans ce dossier comme dans bien d`autres précédemment jugés, le pouvoir judiciaire est interpellé. Tous les magistrats ont prêté serment de se comporter en tout cas comme des dignes et loyaux magistrats. La Constitution a changé le statut de la justice qui est passée d`Autorité judiciaire à Pouvoir judiciaire".
ASSALE TIEMOKO


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