La salle de délibérations du Parquet d’Abidjan Plateau a abrité le lundi 12 Octobre 2009 une cérémonie de présentation de l’Union des Patrons de Presse pour la République (UPPR) au procureur Tchimou Féhou Raymond
Prenant la parole au nom du mouvement qu’il dirige M. Tapé Koulou Laurent a donné les raisons qui ont conduit à la création de l’union qu’il dirige. Son association a t – il dit, a été portée sur les fonts baptismaux pour donner la réplique appropriée à ceux qui vilipendent les Institutions de la République et les personnes qui les incarnent. «Plus rien ne sera comme avant», a t-il rassuré le Procureur de la République. Tapé Koulou Laurent a dit être venu avec son bureau délivrer un message d’union et de fraternité au premier patron du parquet d’Abidjan Plateau et à ses collaborateurs. Il a en outre salué l’humilité de l’homme, son amour pour la République et donc pour la paix en Côte d’Ivoire. Vilipendé, calomnié, dénigré par une certaine presse, il n’a pas engagé de poursuites judiciaires, alors qu’il en a le pouvoir, a ajouté le Président de l’UPPR. Enfin, il a informé le Procureur Tchimou de ce que tous les journaux membres de son association, au nombre de 12 sont au service de la terreur. ‘‘ Tenez bon, nous sommes avec vous’’, a conclu M. Tapé Koulou Laurent.
Le Procureur Tchimou Raymond, qui était entouré de cinq (5) de ses proches collaborateurs s’est dit très touché par cette marque de considération.
Il a saisi cette opportunité pour rappeler à ses hôtes que la presse ivoirienne se sert très mal des pouvoirs exorbitants à elle octroyés. La Côte d’Ivoire étant un pays organisé, il souhaite que les lois ivoiriennes soient respectées dans l’intérêt de toutes les populations. «La crainte de la justice devrait permettre de faire attention aux infractions mais des journaux sont passés maîtres dans l’art de défier et dénigrer les acteurs de notre justice», a t-il relevé. «Vous pouvez détruire une vie humaine mais quand il s’agit de rattraper, c’est difficile», a t-il poursuivi. Il a appelé l’UPPR à faire une campagne de sensibilisation des autres Directeurs de Publications afin que l’éthique et la déontologie soient scrupuleusement respectées que les habitants de ce pays ne soient pas victimes des écrits de ceux qui n’ont pas les capacités morales et professionnelles d’être journalistes. Il a ensuite dénoncé la solidarité dans le mal constaté au sein de cette profession. Il a souhaité qu’une moralisation de la presse ivoirienne soit organisée par les organes de régulation toujours prompts à solliciter la clémence de la justice pour les brebis égarées de la presse ivoirienne. ‘‘ Que chacun respecte la liberté du prochain pour ne pas diffamer, porter atteinte à l’honneur et à la dignité humaine’’, a t-il conclu, tout en invitant les hommes de presse à mettre balle à terre.
Joachim Digbeu
Prenant la parole au nom du mouvement qu’il dirige M. Tapé Koulou Laurent a donné les raisons qui ont conduit à la création de l’union qu’il dirige. Son association a t – il dit, a été portée sur les fonts baptismaux pour donner la réplique appropriée à ceux qui vilipendent les Institutions de la République et les personnes qui les incarnent. «Plus rien ne sera comme avant», a t-il rassuré le Procureur de la République. Tapé Koulou Laurent a dit être venu avec son bureau délivrer un message d’union et de fraternité au premier patron du parquet d’Abidjan Plateau et à ses collaborateurs. Il a en outre salué l’humilité de l’homme, son amour pour la République et donc pour la paix en Côte d’Ivoire. Vilipendé, calomnié, dénigré par une certaine presse, il n’a pas engagé de poursuites judiciaires, alors qu’il en a le pouvoir, a ajouté le Président de l’UPPR. Enfin, il a informé le Procureur Tchimou de ce que tous les journaux membres de son association, au nombre de 12 sont au service de la terreur. ‘‘ Tenez bon, nous sommes avec vous’’, a conclu M. Tapé Koulou Laurent.
Le Procureur Tchimou Raymond, qui était entouré de cinq (5) de ses proches collaborateurs s’est dit très touché par cette marque de considération.
Il a saisi cette opportunité pour rappeler à ses hôtes que la presse ivoirienne se sert très mal des pouvoirs exorbitants à elle octroyés. La Côte d’Ivoire étant un pays organisé, il souhaite que les lois ivoiriennes soient respectées dans l’intérêt de toutes les populations. «La crainte de la justice devrait permettre de faire attention aux infractions mais des journaux sont passés maîtres dans l’art de défier et dénigrer les acteurs de notre justice», a t-il relevé. «Vous pouvez détruire une vie humaine mais quand il s’agit de rattraper, c’est difficile», a t-il poursuivi. Il a appelé l’UPPR à faire une campagne de sensibilisation des autres Directeurs de Publications afin que l’éthique et la déontologie soient scrupuleusement respectées que les habitants de ce pays ne soient pas victimes des écrits de ceux qui n’ont pas les capacités morales et professionnelles d’être journalistes. Il a ensuite dénoncé la solidarité dans le mal constaté au sein de cette profession. Il a souhaité qu’une moralisation de la presse ivoirienne soit organisée par les organes de régulation toujours prompts à solliciter la clémence de la justice pour les brebis égarées de la presse ivoirienne. ‘‘ Que chacun respecte la liberté du prochain pour ne pas diffamer, porter atteinte à l’honneur et à la dignité humaine’’, a t-il conclu, tout en invitant les hommes de presse à mettre balle à terre.
Joachim Digbeu