Voilà de cela un peu plus de quinze (15) mois que l’on annonçait à grande pompe par voie de presse à la population ivoirienne, des ‘’supposés’’ détournements portant sur la faramineuse somme de 393 Milliards dans la filière café-cacao, ayant débouché sur l’arrestation des principaux leaders du moment, dont le président Henri Kassi Amouzou. Afin de ne pas gêner la procédure judiciaire, nous nous sommes gardés, nous, proches du Président Amouzou, de toute ingérence dans ce dossier, en vue de la manifestation de la vérité. A ce jour, malgré le mutisme et la sérénité qui nous caractérisent, nous constatons avec amertume et en violation flagrante des droits de l’Homme, qu’aucune solution ne pointe à l’horizon.
• Considérant que le contrat de bail précédemment signifié en date du 16 juin 2009 et qui expire bientôt
• Considérant que le Sieur Henri Kassi Amouzou bénéficie jusqu`à preuve du contraire de présomption d’innocence
• Considérant l’illégalité de sa détention
• Considérant l’impuissance du droit face à la volonté politique
• Considérant la prise en otage du Président Amouzou
• Considérant la précarité de son état de santé
• Considérant les humiliations de tous genres (agressions verbales, perquisitions) subies par la famille Amouzou,
Nous, réclamons avec la dernière énergie ce qui suit :
1) La libération d’office du président Amouzou ;
2) A défaut, l’ouverture immédiate et sans condition d’un procès juste et équitable, en vue d’en finir une bonne fois pour toute, et situer les responsabilités ;
3) Nous confions enfin la vie du Président Amouzou à l’administration judiciaire et au pouvoir exécutif que nous tiendrons pour responsable en cas d’atteinte de toute nature sur sa personne. Pour justifier la présente déclaration synonyme de ras-le-bol, nous voudrions rappeler ceci. Après la saisine de Monsieur le Chef de l’Etat courant année 2007, Monsieur le Procureur de la République a aussitôt après entamé ses investigations, soit environ dix (10) mois durant, avant de tirer comme conclusion que d’importantes sommes avaient fait l’objet de détournement. S’est en suivi alors le calvaire des dirigeants incriminés à partir du 18 juin 2008. Sans être juriste, je crois savoir que nous sommes là en présence d’un cas de flagrant délit, supposé être jugé dans un délai de deux (02) à trois semaines après leur arrestation. Mais non, seize (16) mois plus tard, malgré les multiples auditions et les nombreuses commissions rogatoires à l’extérieur, la population demeure toujours sur sa soif, après un ensemble de vingt-six (26) mois d’enquête, incapable pour l’appareil judiciaire de trouver des charges et de les exhiber comme éléments de preuve. Les avocats et non des moindres, commis à la défense des prévenus, ne cessent de clamer haut et fort que le traitement de cette affaire ‘’Café-cacao’’ est le prototype vivant des violations graves des droits de l’Homme et de la mauvaise gouvernance. Dès lors, je m’interroge pour comprendre les motivations profondes de ces injustices, sachant que des barons comme Sansan Kouao, Bléhoué Aka et Moussa Bado pourtant convoqués et sur qui pèsent de lourds soupçons, refusent impunément de se présenter devant le juge.De même que la position de certains des cinq (5) ministres témoins qui à juste titre d’ailleurs, font de plus en plus allusion à la création d’une haute cour de justice. Que deviendront alors nous autres nos parents face à cette cacophonie indescriptible, alors même que c’est chez les concessionnaires automobiles et les bijouteries que l’on cherche maintenant à trouver 393 milliards ? C’est en cela qu’à toues les bonnes volontés qui n’ont de cesse arrêté de nous apporter soutien, aux ONG des droits de l’Homme, à la communauté nationale et internationale, je voudrais témoigner de ma profonde gratitude et solliciter un regard beaucoup plus intéressé sur ce dossier ô combien brûlant.
Fait à Abidjan, le 12 octobre 2009
Victor NEA
• Considérant que le contrat de bail précédemment signifié en date du 16 juin 2009 et qui expire bientôt
• Considérant que le Sieur Henri Kassi Amouzou bénéficie jusqu`à preuve du contraire de présomption d’innocence
• Considérant l’illégalité de sa détention
• Considérant l’impuissance du droit face à la volonté politique
• Considérant la prise en otage du Président Amouzou
• Considérant la précarité de son état de santé
• Considérant les humiliations de tous genres (agressions verbales, perquisitions) subies par la famille Amouzou,
Nous, réclamons avec la dernière énergie ce qui suit :
1) La libération d’office du président Amouzou ;
2) A défaut, l’ouverture immédiate et sans condition d’un procès juste et équitable, en vue d’en finir une bonne fois pour toute, et situer les responsabilités ;
3) Nous confions enfin la vie du Président Amouzou à l’administration judiciaire et au pouvoir exécutif que nous tiendrons pour responsable en cas d’atteinte de toute nature sur sa personne. Pour justifier la présente déclaration synonyme de ras-le-bol, nous voudrions rappeler ceci. Après la saisine de Monsieur le Chef de l’Etat courant année 2007, Monsieur le Procureur de la République a aussitôt après entamé ses investigations, soit environ dix (10) mois durant, avant de tirer comme conclusion que d’importantes sommes avaient fait l’objet de détournement. S’est en suivi alors le calvaire des dirigeants incriminés à partir du 18 juin 2008. Sans être juriste, je crois savoir que nous sommes là en présence d’un cas de flagrant délit, supposé être jugé dans un délai de deux (02) à trois semaines après leur arrestation. Mais non, seize (16) mois plus tard, malgré les multiples auditions et les nombreuses commissions rogatoires à l’extérieur, la population demeure toujours sur sa soif, après un ensemble de vingt-six (26) mois d’enquête, incapable pour l’appareil judiciaire de trouver des charges et de les exhiber comme éléments de preuve. Les avocats et non des moindres, commis à la défense des prévenus, ne cessent de clamer haut et fort que le traitement de cette affaire ‘’Café-cacao’’ est le prototype vivant des violations graves des droits de l’Homme et de la mauvaise gouvernance. Dès lors, je m’interroge pour comprendre les motivations profondes de ces injustices, sachant que des barons comme Sansan Kouao, Bléhoué Aka et Moussa Bado pourtant convoqués et sur qui pèsent de lourds soupçons, refusent impunément de se présenter devant le juge.De même que la position de certains des cinq (5) ministres témoins qui à juste titre d’ailleurs, font de plus en plus allusion à la création d’une haute cour de justice. Que deviendront alors nous autres nos parents face à cette cacophonie indescriptible, alors même que c’est chez les concessionnaires automobiles et les bijouteries que l’on cherche maintenant à trouver 393 milliards ? C’est en cela qu’à toues les bonnes volontés qui n’ont de cesse arrêté de nous apporter soutien, aux ONG des droits de l’Homme, à la communauté nationale et internationale, je voudrais témoigner de ma profonde gratitude et solliciter un regard beaucoup plus intéressé sur ce dossier ô combien brûlant.
Fait à Abidjan, le 12 octobre 2009
Victor NEA