ABIDJAN - L`opposition guinéenne a appelé mercredi à Abidjan à poursuivre la "mobilisation" pour obtenir le départ de la junte au pouvoir à Conakry, après la répression sanglante du 28 septembre.
Lors d`une réunion publique à laquelle participaient près de 2.000 personnes, les "forces vives" de Guinée (partis d`opposition, syndicats, organisations de la société civile), conduites par les ex-Premiers ministres François Lonseny Fall et Sydia Touré, ont exhorté à "bouter hors" du pouvoir la junte du capitaine Moussa Dadis Camara.
"La victoire n`est pas acquise parce que les autres l`ont exigé. Il faut que vous restiez mobilisés. C`est à ce prix que nous allons renouveler la Guinée", a lancé l`opposant Jean-Marie Doré.
Le Groupe international de contact sur la Guinée (GIC-G) a appelé mardi au retrait de la junte et à la mise en place d`"une nouvelle autorité de transition".
"La Guinée a été bafouée, insultée (...) par des gens ignorants, incultes, incapables de comprendre la notion de démocratie", a accusé M. Doré.
Le porte-parole des "forces vives de Côte d`Ivoire", Sékou Condé, a demandé la traduction des auteurs des "tueries" devant la Cour pénale internationale (CPI).
Frontalière de la Guinée, la Côte d`Ivoire compte une forte communauté de ressortissants de ce pays, évalués à environ un million.
La violente répression d`une manifestation de l`opposition à Conakry le 28 septembre a soulevé l`indignation de la communauté internationale.
La junte affirme que 56 civils ont été tués et 934 personnes blessées, tandis que l`Organisation guinéenne de défense des droits de l`Homme estime que plus de 157 personnes ont été tuées et 1.200 blessées, dont de nombreuses femmes violées.
Les Nations unies ont fait état de plus de 150 morts
Lors d`une réunion publique à laquelle participaient près de 2.000 personnes, les "forces vives" de Guinée (partis d`opposition, syndicats, organisations de la société civile), conduites par les ex-Premiers ministres François Lonseny Fall et Sydia Touré, ont exhorté à "bouter hors" du pouvoir la junte du capitaine Moussa Dadis Camara.
"La victoire n`est pas acquise parce que les autres l`ont exigé. Il faut que vous restiez mobilisés. C`est à ce prix que nous allons renouveler la Guinée", a lancé l`opposant Jean-Marie Doré.
Le Groupe international de contact sur la Guinée (GIC-G) a appelé mardi au retrait de la junte et à la mise en place d`"une nouvelle autorité de transition".
"La Guinée a été bafouée, insultée (...) par des gens ignorants, incultes, incapables de comprendre la notion de démocratie", a accusé M. Doré.
Le porte-parole des "forces vives de Côte d`Ivoire", Sékou Condé, a demandé la traduction des auteurs des "tueries" devant la Cour pénale internationale (CPI).
Frontalière de la Guinée, la Côte d`Ivoire compte une forte communauté de ressortissants de ce pays, évalués à environ un million.
La violente répression d`une manifestation de l`opposition à Conakry le 28 septembre a soulevé l`indignation de la communauté internationale.
La junte affirme que 56 civils ont été tués et 934 personnes blessées, tandis que l`Organisation guinéenne de défense des droits de l`Homme estime que plus de 157 personnes ont été tuées et 1.200 blessées, dont de nombreuses femmes violées.
Les Nations unies ont fait état de plus de 150 morts