Que se passe-t-il et dans quelles intrigues nous mènent les 2.752.181 cas litigieux qui ne se retrouvent sur aucun fichier historique ? Les dernières réactions des premiers responsables des structures s'occupant de la liste électorale provisoire posent problème. Tout a l'air d'une énorme cacophonie entretenue entre la Commission électorale indépendante (Cei) et l'Institut national des statistiques (Ins). Avant-hier, lundi 12 octobre s'ouvrant au confrère Frat-Mat, le directeur général de l'Ins, M. Meleu Mathieu a livré une information capitale sur la question de la méthodologie qui a conduit au résultat des 2752181 cas litigieux introuvables sur aucun fichier historique. Le technicien qui répondait à la question de savoir sur quoi " il fondait sa certitude " sur la probabilité de ne trouver une proportion assez élevée parmi les cas litigieux a lâché ceci : " C'est le flair du technicien, mais c'est aussi motivé par un fait. Lorsque nous avons obtenu les 2752181 personnes, nous avons cherché à savoir la proportion des jeunes dont l'âge est compris entre 18 et 26 ans. Résultat, ils représentent 70%. C'est énorme. C'est-à-dire que la plupart de ces 2.7 millions de personnes sont des jeunes. Or justement, pendant les croisements et les recherches par ascendance, leurs cas ont déjà été traités. La nouvelle recherche va encore porter sur ces mêmes jeunes. L'espoir est donc mince. Il y a problème ; car dans ce lot, il y a des Ivoiriens et des non Ivoiriens".
Un jour après, c'est-à-dire le lendemain, mardi 13 octobre, Beugré Mambé président de la Cei qui sortait d'une audience avec le président de la République a complètement pris le contre-pied des propos de son homologue de l'Ins. "Les deux opérateurs techniques (Ins et Sagem-sécurité : ndlr) ont travaillé et ont eu beaucoup de repères. Nous attendons qu'ils nous donnent les derniers chiffres, pour qu'on puisse communiquer avec les Ivoiriens". Voici ce qu'a dit M. Beugré Mambé : " beaucoup de repères ", là où son collègue de l'Ins estime que " l'espoir est donc mince ; il y a problème". Effectivement, il y a problème. Parce que parmi les deux opérateurs techniques dont parle le président de la Cei, il y en a un, l'Ins, qui tire à hue pendant que la Cei tire à dia. Où se trouve la vérité dans cette cacophonie orchestrée à donner le tournis ? Attention, les Ivoiriens ont plutôt besoin de sérénité, qu'on ne les mène pas en bateau. Messieurs les responsables de la Cei et de l'Ins, dites-nous clairement ce qu'il en est de ces 2752181 cas litigieux. Sont-ils des faussaires ? Si tel est le cas, qu'on les extirpe définitivement et que la justice fasse son travail. Sont-ils des Ivoiriens pour qui se faire recenser n'a jamais été un souci ? Dans ce cas aussi qu'on nous dise pourquoi ils sont introuvables. Dans un cas comme dans l'autre, il faut que la lumière soit faite.
S. Allard
al08062317@yahoo.fr
Un jour après, c'est-à-dire le lendemain, mardi 13 octobre, Beugré Mambé président de la Cei qui sortait d'une audience avec le président de la République a complètement pris le contre-pied des propos de son homologue de l'Ins. "Les deux opérateurs techniques (Ins et Sagem-sécurité : ndlr) ont travaillé et ont eu beaucoup de repères. Nous attendons qu'ils nous donnent les derniers chiffres, pour qu'on puisse communiquer avec les Ivoiriens". Voici ce qu'a dit M. Beugré Mambé : " beaucoup de repères ", là où son collègue de l'Ins estime que " l'espoir est donc mince ; il y a problème". Effectivement, il y a problème. Parce que parmi les deux opérateurs techniques dont parle le président de la Cei, il y en a un, l'Ins, qui tire à hue pendant que la Cei tire à dia. Où se trouve la vérité dans cette cacophonie orchestrée à donner le tournis ? Attention, les Ivoiriens ont plutôt besoin de sérénité, qu'on ne les mène pas en bateau. Messieurs les responsables de la Cei et de l'Ins, dites-nous clairement ce qu'il en est de ces 2752181 cas litigieux. Sont-ils des faussaires ? Si tel est le cas, qu'on les extirpe définitivement et que la justice fasse son travail. Sont-ils des Ivoiriens pour qui se faire recenser n'a jamais été un souci ? Dans ce cas aussi qu'on nous dise pourquoi ils sont introuvables. Dans un cas comme dans l'autre, il faut que la lumière soit faite.
S. Allard
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