Sa volonté d'offrir aux Ivoiriens le bien-être social est pratiquement devenue un réflexe. Dès qu'il a été élu Président de la République de Côte d'Ivoire en 2000, il n'a pas un seul instant hésité à mettre en chantier son programme de réforme de l'école ivoirienne. Il a aussi entamé la mise en chantier de l'Assurance maladie universelle. Mais, cette volonté de réforme a été mise entre parenthèses par la crise du 19 septembre 2002. Le candidat des Ivoiriens a indiqué qu'il va rendre encore plus efficace la gratuité de l'école pour tous les enfants. A ce propos, il a expliqué que la Côte d'Ivoire a été soutenue par la Banque mondiale. Un soutien qui a permis au pays de construire beaucoup d'écoles et de multiplier les cantines scolaires. Dans la même veine, le Président de la République a soutenu que la réforme était déjà lancée lorsque la guerre a éclaté. Elle sera donc reprise là où elle a été laissée. Il a aussi insisté sur l'Assurance maladie universelle pour soulager le quotidien des Ivoiriens, parce que, la santé a-t-il souligné, coûte cher. Pour le Président Gbagbo, c'est le rôle de l'Etat d'organier les Ivoiriens pour qu'ils ne sentent pas la cherté de la santé. Beaucoup d'Africains ont d'ailleurs envoyé des délégations en Côte d'Ivoire pour se mettre à l'école ivoirienne en ce qui concerne l'Amu. Même la grande Amérique d'Obama a compris la nécessité de l'Assurance maladie universelle qu'elle veut aujourd'hui, mettre en place. "Nous pouvons le faire, nous devons le faire, et nous allons le faire", a-t-il signifié. Sur le plan de l'éducation, il y a eu la création de plusieurs infrastructures. Après les élections, le Président se propose de construire des Universités qui seront en même temps des centres de formation professionnelle et technique. Il veut ainsi donner un sens beaucoup plus profond au mot Université.
Jean-Baptiste Essis
Jean-Baptiste Essis
