Le vice-capitaine des Eléphants est très heureux de la qualification des Eléphants pour le Mondial 2010 en Afrique du Sud. Il jure que ses coéquipiers et lui ne commettront plus les mêmes erreurs constatées en 2006 en Allemagne. Pour revenir à son départ d’Arsenal, Kolo Touré révèle que les dirigeants londoniens continuaient de le considérer comme un enfant…
Où en êtes-vous avec votre blessure au tendon d’Achille ?
Ça va un peu. Je ressens encore un peu de douleur mais avec la grâce de Dieu, je me remets. Après les examens, il n’y a rien eu de cassé. J’ai juste eu une coagulation de sang au niveau du talon.
Etes-vous déçu d’avoir raté le rendez-vous du samedi dernier au Malawi avec les Eléphants ?
Je suis toujours déçu quand je rate un match avec la sélection car c’est un honneur pour moi de jouer pour la Côte d’Ivoire. Samedi dernier, je suis devenu le supporter numéro un des Eléphants, disons numéro deux après le président Laurent Gbagbo. J’étais en tout cas de cœur avec mes coéquipiers qui se trouvaient au Malawi.
Quelle est la période de votre indisponibilité ?
Je pense que dix jours me suffiront pour récupérer. Mais Dieu reste au contrôle…
Disputer un deuxième Mondial d’affilée représente quoi pour vous ?
Personnellement, c’est un rêve de gamin et je suis content car beaucoup de grands joueurs n’ont pas eu cette chance. Tenez, une légende de Manchester United comme Ryan Giggs ou Eric Cantona ou même Mark Hughes, mon entraîneur actuel, n’ont jamais participé à une Coupe du monde. J’ai donc une chance inouïe grâce au bon Dieu et cela représente beaucoup. Je ne vous apprends rien aussi en vous disant que la Côte d’Ivoire sera très médiatisée, dans le bon sens, grâce à cette qualification pour la Coupe du monde.
Croyez-vous les Eléphants capables de faire mieux qu’en Allemagne en 2006?
Avec un peu de réussite, de chance et surtout si nous jouons tous à notre niveau, c’est clair que nous sommes capables de créer la surprise. J’espère surtout que nous n’allons pas tomber dans une poule coriace comme en 2006. Je me souviens que nous n’avions pas été ridicules lors du Mondial allemand malgré deux gros morceaux: l’Argentine et la Hollande.
Qu’avez-vous retenu de votre première participation au Mondial en 2006?
Dorénavant, il faut bien jouer car plaire ne suffit pas dans des matches de haut niveau. Il faut savoir aussi prendre ses chances, ne pas encaisser le premier but et rester costaud dans des moments de flottements. C’est sûr que nous ne serons pas dominateurs durant les 90 minutes. C’est pourquoi, nous devrons faire preuve d’efficacité devant les buts.
Est-ce un avantage de jouer une telle compétition en Afrique?
Oui et Non. Oui car nous aurons le soutien de tout un continent comme d’habitude. Mais étant donné que nous jouerons chez nous, la pression sera plus grande. Je reconnais cependant que c’est une chance inouïe pour nous de montrer que le football africain est là. Avec un brin de chance, nous (les pays africains qualifiés) pouvons aller loin.
Votre changement de club (d’Arsenal à Manchester City) semble vous avoir dopé...
Vous le constatez ? Je donne toujours 100% de mes capacités sur un terrain et encore plus à Manchester City car je suis le capitaine. A Arsenal, j‘étais toujours un jeune dans la tête des dirigeants car je suis arrivé très jeune dans cette équipe. Arsène Wenger n’a peut être pas réussi la bonne transition du jeune Kolo Touré à « L’invincible » Kolo Touré de 2004.
Que voulez-vous dire ?
En 2004, Arsenal est resté invaincu en Premier League. On m’aurait responsabilisé un peu plus que les choses se seraient passées autrement. Or là, on me considérait toujours comme le petit de l’Académie de l’Asec. Bref à City, je suis le capitaine donc on trouve que je suis dopé… je tiens à dire que je joue comme ça depuis huit ans et demi que je suis en Europe.
Etre le capitaine des Citizens constitue-t-il une charge pour vous ?
Non. J’aime ce challenge. C‘est une reconnaissance de mon vécu dans le football anglais, de mon expérience dans un grand club comme Arsenal. Je suis fier de rentrer sur le terrain avant les grands joueurs dont mon club dispose. C’est vraiment un honneur pour moi. C’est aussi la reconnaissance du travail de tous ceux qui m’ont aidé dans ma carrière. C’est enfin un honneur pour ma famille et tous mes fans. En un mot, c’est une fierté.
Quel est votre objectif cette saison?
Finir dans les quatre premiers du championnat et remporter au moins une Cup. Avec les Eléphants, aller loin en Coupe du monde et remporter la Can car il nous faut aller chercher ce trophée pour notre génération car nous avons du talent.
Votre grand ami, Aruna Dindane, vous a rejoint en Premier League cette saison. Quels conseils lui donnez-vous?
Je n’ai pas de conseils particuliers à lui donner. Certaines personnes travaillent avec lui pour cela. Aruna sait ce qu’il a à faire. Il a déjà bien commencé avec Portsmouth car durant ses trois matches officiels il était «Homme du match ». Tout ce qui lui reste, c’est de planter des buts. Et je pense qu’il le fera bientôt. Je prie en tout cas pour lui. Sans blessures, il fera parler de lui. J’en suis convaincu.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
Où en êtes-vous avec votre blessure au tendon d’Achille ?
Ça va un peu. Je ressens encore un peu de douleur mais avec la grâce de Dieu, je me remets. Après les examens, il n’y a rien eu de cassé. J’ai juste eu une coagulation de sang au niveau du talon.
Etes-vous déçu d’avoir raté le rendez-vous du samedi dernier au Malawi avec les Eléphants ?
Je suis toujours déçu quand je rate un match avec la sélection car c’est un honneur pour moi de jouer pour la Côte d’Ivoire. Samedi dernier, je suis devenu le supporter numéro un des Eléphants, disons numéro deux après le président Laurent Gbagbo. J’étais en tout cas de cœur avec mes coéquipiers qui se trouvaient au Malawi.
Quelle est la période de votre indisponibilité ?
Je pense que dix jours me suffiront pour récupérer. Mais Dieu reste au contrôle…
Disputer un deuxième Mondial d’affilée représente quoi pour vous ?
Personnellement, c’est un rêve de gamin et je suis content car beaucoup de grands joueurs n’ont pas eu cette chance. Tenez, une légende de Manchester United comme Ryan Giggs ou Eric Cantona ou même Mark Hughes, mon entraîneur actuel, n’ont jamais participé à une Coupe du monde. J’ai donc une chance inouïe grâce au bon Dieu et cela représente beaucoup. Je ne vous apprends rien aussi en vous disant que la Côte d’Ivoire sera très médiatisée, dans le bon sens, grâce à cette qualification pour la Coupe du monde.
Croyez-vous les Eléphants capables de faire mieux qu’en Allemagne en 2006?
Avec un peu de réussite, de chance et surtout si nous jouons tous à notre niveau, c’est clair que nous sommes capables de créer la surprise. J’espère surtout que nous n’allons pas tomber dans une poule coriace comme en 2006. Je me souviens que nous n’avions pas été ridicules lors du Mondial allemand malgré deux gros morceaux: l’Argentine et la Hollande.
Qu’avez-vous retenu de votre première participation au Mondial en 2006?
Dorénavant, il faut bien jouer car plaire ne suffit pas dans des matches de haut niveau. Il faut savoir aussi prendre ses chances, ne pas encaisser le premier but et rester costaud dans des moments de flottements. C’est sûr que nous ne serons pas dominateurs durant les 90 minutes. C’est pourquoi, nous devrons faire preuve d’efficacité devant les buts.
Est-ce un avantage de jouer une telle compétition en Afrique?
Oui et Non. Oui car nous aurons le soutien de tout un continent comme d’habitude. Mais étant donné que nous jouerons chez nous, la pression sera plus grande. Je reconnais cependant que c’est une chance inouïe pour nous de montrer que le football africain est là. Avec un brin de chance, nous (les pays africains qualifiés) pouvons aller loin.
Votre changement de club (d’Arsenal à Manchester City) semble vous avoir dopé...
Vous le constatez ? Je donne toujours 100% de mes capacités sur un terrain et encore plus à Manchester City car je suis le capitaine. A Arsenal, j‘étais toujours un jeune dans la tête des dirigeants car je suis arrivé très jeune dans cette équipe. Arsène Wenger n’a peut être pas réussi la bonne transition du jeune Kolo Touré à « L’invincible » Kolo Touré de 2004.
Que voulez-vous dire ?
En 2004, Arsenal est resté invaincu en Premier League. On m’aurait responsabilisé un peu plus que les choses se seraient passées autrement. Or là, on me considérait toujours comme le petit de l’Académie de l’Asec. Bref à City, je suis le capitaine donc on trouve que je suis dopé… je tiens à dire que je joue comme ça depuis huit ans et demi que je suis en Europe.
Etre le capitaine des Citizens constitue-t-il une charge pour vous ?
Non. J’aime ce challenge. C‘est une reconnaissance de mon vécu dans le football anglais, de mon expérience dans un grand club comme Arsenal. Je suis fier de rentrer sur le terrain avant les grands joueurs dont mon club dispose. C’est vraiment un honneur pour moi. C’est aussi la reconnaissance du travail de tous ceux qui m’ont aidé dans ma carrière. C’est enfin un honneur pour ma famille et tous mes fans. En un mot, c’est une fierté.
Quel est votre objectif cette saison?
Finir dans les quatre premiers du championnat et remporter au moins une Cup. Avec les Eléphants, aller loin en Coupe du monde et remporter la Can car il nous faut aller chercher ce trophée pour notre génération car nous avons du talent.
Votre grand ami, Aruna Dindane, vous a rejoint en Premier League cette saison. Quels conseils lui donnez-vous?
Je n’ai pas de conseils particuliers à lui donner. Certaines personnes travaillent avec lui pour cela. Aruna sait ce qu’il a à faire. Il a déjà bien commencé avec Portsmouth car durant ses trois matches officiels il était «Homme du match ». Tout ce qui lui reste, c’est de planter des buts. Et je pense qu’il le fera bientôt. Je prie en tout cas pour lui. Sans blessures, il fera parler de lui. J’en suis convaincu.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo