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Économie Publié le lundi 19 octobre 2009 | Le Temps

Filiere cafe-cacao : Les dessous du refus de certains détenus à la confrontation

C’est désormais connu. Certains présumés coupables de la filière café- cacao, longtemps détenus à la maison d'Arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) ne veulent plus participer à la séance de confrontation avec les ministres de tutelle. Et pour cause, le doyen des juges, Ladji Gnakalé Joachim a été selon eux, partisan lors de la séance de confrontation avec le ministre Dano Djédjé. Ainsi, dans un courrier, un groupe de détenus, notamment Henry Amouzou Kassy, Théophile Kouassi, Firmin Kouakou, ont indiqué qu'ils ne participent plus à aucune séance de confrontation avec les ministres Alphonse Douati, Dano Djédjé, Charles Diby Koffi et Gon Coulibaly, cités à titre de témoins dans cette affaire. "Depuis le 18 juin 2008, vous nous avez placés sous mandat de dépôt et écroués à la Maca. Vous nous avez entendus plusieurs fois sur tous les aspects de notre gestion. A ce jour, nous ne savons toujours pas les raisons pour lesquelles nous sommes toujours en détention après seize mois. Par ailleurs, la confrontation avec le ministre Dano Djédjé nous a parue totalement biaisée en ce que les vrais problèmes n'ont pas été abordés. C'est pour toutes ces raisons que nous décidons ne plus nous présenter aux différentes auditions ou confrontations... ". De fait, la séance de confrontation desdits détenus avec le ministre Dano Djédjé, le premier à se présenter devant le juge la semaine dernière a, selon les sources, battu en brèche les accusations portées contre lui. Car, aucune preuve matérielle n'a été présentée au juge par M.Henri Kassy Amouzou, l'ex-Président du conseil de gestion du Fdppc. C'est par exemple la question des deux milliards de Fcfa qu'aurait confisqués le ministre Dano Djédjé pour le compte de l'agriculture et deux autres milliards pour l'inscription des étudiants à l'Université d'Abidjan qu'il n'aurait pas remis au Centre régional des œuvres universitaires (Crou). Ce n'est pas tout, Amouzou accuse le ministre d'avoir gardé par devers lui, quelques centaines de millions tirés du coffre de la filière. Des déclarations dont le doyen des juges s'est saisi pour interroger une fois encore le mis en cause. Malheureusement, aucune preuve n'a été donnée.

J. Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
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