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Société Publié le jeudi 22 octobre 2009 | Le Temps

Prescriptions dans les universités publiques - Cacophonie entre le ministère et l’université de Cocody

Les opérations de préinscriptions dans les universités publiques de Côte d'Ivoire peinent à démarrer.

La vingtaine de mille nouveaux bacheliers ne sait plus sur quel pied danser, encore moins à quel saint se vouer. En ce qui concerne, leur éventuelle préinscription dans une université publique et spécifiquement à l'université de Cocody. Ces nouveaux bacheliers qui, pourtant, ont de tout temps rêvé fréquenter le mythique temple du savoir de Cocody, allant même à ignorer les préinscriptions en cours dans les grandes écoles. " A quand l'effectivité de ces préinscriptions ? ", ne cessent-ils de s'interroger. Malheureusement, aucun signe ne pointe à l'horizon, du côté des autorités compétentes. C'est plutôt un cocktail de cacophonie qui leur est servi. Pour preuve. Alors même qu'un communiqué officiel du ministère de l'Enseignement supérieur, du lundi 19 octobre dernier, annonçait le début desdites opérations pour le mardi 20 octobre dernier, l'université de Cocody, elle, ne semble pas être concernée par ce message. Pis, une source proche de la direction de la scolarité de l'université de Cocody, révèle que le ministère n'a jusque-là pas encore transmis la liste des nouveaux bacheliers. Quand officiellement, on avance que des réunions techniques se poursuivent et que les bacheliers devraient rester à l'écoute. A la mi-journée du mardi, au journal de 13h, les concernés et l'ensemble des Ivoiriens sont informés de ce que l'opération a effectivement commencé. Et que par conséquent, les nouveaux bacheliers étaient invités à remplir les formalités d'usage, via le net. Coup de théâtre, hier, la scolarité et les autres services de l'université de Cocody sont restés fermés. Motif : le personnel administratif et technique observe une grève de 48h. pour réclamer, dit-on, les arriérés de primes liés aux préinscriptions de l'année précédente. Faute de quoi, les préinscriptions de cette année académique ne pourront débuter. Toutes les tentatives pour joindre le directeur de la scolarité, Diomandé Mamadou, sont restées sans suite. Comme on le voit, ministère et université jouent des notes discordantes. Vivement que le ministre Ibrahim Cissé Bacongo éclaire l'opinion nationale sur cet autre problème qui risque de compromettre le bon déroulement de la nouvelle année académique 2009-2010.

Frank Toti
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