La FAO et les agriculteurs ivoiriens producteurs de semences ont signé, au début de la semaine, un accord de 500 millions de francs CFA portant sur des semences de bonne qualité destinées aux producteurs ivoiriens et à ceux de la sous-région.
C’est surtout dans la région de Yamoussoukro que sont concentrés les semenciers concernées par cet accord. Les producteurs estiment que c’est une révolution qui vient de s’opérer. Dans ce protocole d’accord, le Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation sert de courroie de transmission. ‘’Des organismes font venir des semences, passent par le FAO pour faire l’appel d’offre. Par le biais du FAO, la quantité des semences est fournie’’, dit-on. Les semenciers ivoiriens se sentaient jusqu’à présent abandonnes et livres à eux-mêmes. ‘’Jusque là, la semence a été produite par des organismes d’Etat. Depuis la crise, l’Etat s’est lavé lesmains. Et chacun se débrouillait’’, a révélé Mathias Ngoan, président des associations des producteurs agricoles de Côte d’Ivoire (Anopaci). Ce sont essentiellement des semences des plantes vivrières, en particulier de céréales qui sont concernées par cette appui du FAO. ‘’C'est donc une marque de confiance pour notre jeune association née seulement en mai 2009 ", a indiqué le porte-parole. Elles seront vendues sans intermédiaire dans tout l’Ouest Africain. Rappelons qu’il a une commande d’environ 24 millions prévus pour le Libéria. Le reste des commandes qui tournent autour de 50 millions sont destinées à la Côte d’Ivoire, et aussi auxpays de la sous-région. Le semencier ivoirien considère que l’intervention de la FAO est providentielle. Elle devrait leur rapporter une véritable bouffée d’air financier. Auparavant, il aurait fallu emprunter à la banque de l’argent avec un taux très élevé d’intérêt pour faire la semence. Or il n’y a pas de banque agricole digne de ce nom. L’arrivée du FAO serait une très bonne chose. Aujourd’hui, dans notre société en émergence, la production des semences de qualité est fondamentale pour augmenter le rendement à l’hectare des agriculteurs, afin d’améliorer non seulement leur niveau de vie, mais aussi de contribuer à l’autosuffisance alimentaire locale. L'agriculture, faut-il le préciser, compte pour 18% dans l'aide publique au développement au monde. Soit deux cent millions de dollars, environ 90 milliards de Fcfa, par an, dont 20% sont affectés à l'achat des semences et donc à la redynamisation de l'agriculture. Pour cette première tranche, les bons de commandes se chiffrent à 360 millions de Fcfa. "Pour la prochaine année, il faut que vous soyez 50 fois plus que le nombre, d'ici 2010. Considérez que ce projet est un déclic pour vous. Car par le passé, c'étaient les grandes firmes qui enlevaient ces appels d'offre. Continuez donc de vous battre et de faire en sorte que les semenciers ivoiriens se positionnent sur ce segment d'activité. Ce projet a- t-il dit, permettra de travailler avec les producteurs locaux qui ont la capacité avérée pour la fourniture de semences. Mais, aussi et surtout apporter un concours financier en achetant les semences auprès des producteurs ivoiriens", a indiqué Mme Marie Noëlle Koyara, la représentante du Fao en Côte d'Ivoire.
Evariste N’Guessan
C’est surtout dans la région de Yamoussoukro que sont concentrés les semenciers concernées par cet accord. Les producteurs estiment que c’est une révolution qui vient de s’opérer. Dans ce protocole d’accord, le Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation sert de courroie de transmission. ‘’Des organismes font venir des semences, passent par le FAO pour faire l’appel d’offre. Par le biais du FAO, la quantité des semences est fournie’’, dit-on. Les semenciers ivoiriens se sentaient jusqu’à présent abandonnes et livres à eux-mêmes. ‘’Jusque là, la semence a été produite par des organismes d’Etat. Depuis la crise, l’Etat s’est lavé lesmains. Et chacun se débrouillait’’, a révélé Mathias Ngoan, président des associations des producteurs agricoles de Côte d’Ivoire (Anopaci). Ce sont essentiellement des semences des plantes vivrières, en particulier de céréales qui sont concernées par cette appui du FAO. ‘’C'est donc une marque de confiance pour notre jeune association née seulement en mai 2009 ", a indiqué le porte-parole. Elles seront vendues sans intermédiaire dans tout l’Ouest Africain. Rappelons qu’il a une commande d’environ 24 millions prévus pour le Libéria. Le reste des commandes qui tournent autour de 50 millions sont destinées à la Côte d’Ivoire, et aussi auxpays de la sous-région. Le semencier ivoirien considère que l’intervention de la FAO est providentielle. Elle devrait leur rapporter une véritable bouffée d’air financier. Auparavant, il aurait fallu emprunter à la banque de l’argent avec un taux très élevé d’intérêt pour faire la semence. Or il n’y a pas de banque agricole digne de ce nom. L’arrivée du FAO serait une très bonne chose. Aujourd’hui, dans notre société en émergence, la production des semences de qualité est fondamentale pour augmenter le rendement à l’hectare des agriculteurs, afin d’améliorer non seulement leur niveau de vie, mais aussi de contribuer à l’autosuffisance alimentaire locale. L'agriculture, faut-il le préciser, compte pour 18% dans l'aide publique au développement au monde. Soit deux cent millions de dollars, environ 90 milliards de Fcfa, par an, dont 20% sont affectés à l'achat des semences et donc à la redynamisation de l'agriculture. Pour cette première tranche, les bons de commandes se chiffrent à 360 millions de Fcfa. "Pour la prochaine année, il faut que vous soyez 50 fois plus que le nombre, d'ici 2010. Considérez que ce projet est un déclic pour vous. Car par le passé, c'étaient les grandes firmes qui enlevaient ces appels d'offre. Continuez donc de vous battre et de faire en sorte que les semenciers ivoiriens se positionnent sur ce segment d'activité. Ce projet a- t-il dit, permettra de travailler avec les producteurs locaux qui ont la capacité avérée pour la fourniture de semences. Mais, aussi et surtout apporter un concours financier en achetant les semences auprès des producteurs ivoiriens", a indiqué Mme Marie Noëlle Koyara, la représentante du Fao en Côte d'Ivoire.
Evariste N’Guessan