L`affaire des déchets toxiques a connu un point d`achoppement, récemment, pour le paiement de l`indemnisation des victimes. Pour ce faire, la société Trafigura a mobilisé plus de 22 milliards en terme de dédommagement pour les 29.624 demandeurs à raison de 75.000 fcfa/ victime. Cependant, la Coordination nationale des victimes des déchets toxiques est en désaccord avec le Cabinet d`avocats "Leigh Day and Co", dans la procédure de paiement de l`indemnisation. A cet effet, Claude Gohourou, président de la Coordination nationale des victimes des déchets toxiques, est monté au créneau, hier, vendredi 23 octobre 2009, à Port Bouet pour décrier l`attitude du Cabinet "Leigh Day and Co". Il demande les copies intégrales de l`accord entre Trafigura et le cabinet, la déclaration commune entre les deux parties, le mode d`indemnisation, la publication de la liste des indemnisés et la mise en place d`un comité bipartite pour la gestion des fonds. Selon, Claude Gohourou, "Cet accord est placé sous le sceau de la confidentialité", aurait lancé Martyn Day du Cabinet "Leigh Day and Co" qui, depuis la signature de l`accord avec Trafigura, entreprend des actions à l`encontre des victimes. A savoir, le choix de la banque en charge du paiement de l`indemnisation, le local qui servira de bureau et la soumission d`un nouveau programme d`indemnisation. "Le Cabinet n`est que le mandataire des victimes des déchets toxiques, il doit faire le compte rendu au nom des victimes" s`est plaint Claude Gohourou. Alors, il exige les pièces justificatives de l`ouverture du compte bancaire au nom des victimes en souhaitant la séquestration du compte ouvert à la Sgbci jusqu`à ce que le Cabinet amène le rapport attestant l`ouverture au nom des victimes.
Morgan Ekra___________________
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