Plus de deux millions d`individus se sont engouffrés dans la faille volontairement provoquée dans le frou-frou des audiences foraines pour se faire recenser. Le registre des combattants des Fn pourrait cacher bien des vérités.
Le grain de sable - que constituent les 2.752.181 personnes recensées introuvables sur aucun ficher historique-, et qui semble gripper la machine électorale ivoirienne pourrait être définitivement retiré du circuit. Du moins, si les opérateurs techniques décident de bien ouvrir les yeux et de garder la tête froide et sereine pour le travail citoyen que l`Etat de Côte d`Ivoire leur a confié sans aucune arrière-pensée. Si nos informations sont justes, ces 2.752.181 millions jusqu`aujourd`hui introuvables sur aucun ficher historique, seraient des individus victimes de la guerre dans la partie nord de la Côte d`Ivoire. Selon nos investigations proches des sources généralement crédibles, " des personnes malveillantes pour qui l`élection présidentielle est une question de vie ou de mort, ont falsifié des documents administratifs pour des enregistrements de masse sur les listings électoraux. " A indiqué une source anonyme proche du dossier. Au plus fort de la crise, notamment dans la guerre des tranchées qui s`en est suivie tant à Vavoua, Séguéla, Man, Bouaké et ses alentours, la rudesse des combats entre forces gouvernementales et combattants des Forces nouvelles a causé d`innombrables victimes dans les rangs de la rébellion.
Des jeunes gens qui ont été convoyés sur les différents fronts qui n`y sont plus jamais revenus. On les dénombre par plusieurs dizaines de milliers de perte en vie humaine sur chaque ligne de front. Il s`agit également des victimes qui ont succombé suite aux combats internes entre factions rivales. L`on se souvient encore des combats fratricides entre ``Cobra``, ``Guépard``, ``Anaconda`` et tutti quanti. Pour le contrôle des territoires et pour avoir la mainmise sur l`ensemble des mouvements Mpci, Mpigo, Mjp formant les Forces nouvelles restructurées. L`on se souvient notamment de la guerre entre partisans du Secrétaire général, Guillaume Soro et ceux de Ibrahim Coulibaly en exil. Dans ces violents combats, des chefs de guerre et non des moindres ont perdu la vie. C`est le cas de Bamba Kassoum alias Kass, Adams et bien d`autres chefs de guerre. Selon des renseignements recueillis ici et là, beaucoup de ces disparus ont été reversés dans le fichier électoral sous de fausses identités. " Des gens sont morts dans la guerre mais leur identité continue de servir la cause de ceux qui les ont utilisés. Les faussaires ont utilisé des noms baoulé pour inscrire leurs parents et partisans sur les listings électoraux. Ce qui fait que les gens de l`Ins trouvent un individu avec une fausse date de naissance, un autre avec un nom qui ne correspond à aucun indice ni par l`origine des parents ni par la ville de naissance. C`est ce qui explique que nulle part sur aucun fichier fut-il historique et quelle que soit la tranche d`âge 18 ou 26 ans, ce sera impossible de les trouver. Tout simplement parce qu`ils n`existent plus et ceux qui portent leurs noms et identité non seulement ne correspondent pas aux traits mentionnés sur les listings mais ils n`auront pas le courage de se présenter pour réclamation. Parce que tout est faux en eux. "
Si cette thèse est vraie, c`est une véritable embrouille dans laquelle la Côte d`Ivoire s`est mise. Et il faut compter avec la susceptibilité des leaders politiques qui soupçonnent tout, y compris l`intérêt de la nation, pour ne pas sortir de cet engrenage.
Cependant, il y a de l`espoir. En effet, le Premier ministre Guillaume Soro, chef du gouvernement de la réconciliation nationale pourrait débloquer la situation si tant est qu`il a perdu des éléments dans la bataille. Et Dieu seul sait combien il en a perdu. Le Secrétaire général des Forces nouvelles pourrait en effet, par exemple, demander à son chef d`état-major le général Soumaïla Bakayoko de ressortir tous les effectifs contenus dans ses registres. Il doit certainement avoir des registres pour les nouveaux enrôlés, un autre pour les morts et des registres pour les disparus. Avec cette base de données, les opérateurs techniques du recensement électoral auraient plus de chance de trouver leurs suspects et d`apurer les fichiers disponibles. Une autre source a récemment révélé que les acteurs majeurs du jeu politique ivoirien seraient très au fait de cette imposture. Et si certains d`entre eux insistent pour dire qu`il faut publier la liste définitive des électeurs sans attendre le résultat des recherches entamée par l`Ins et Sagem Sécurité, c`est bien parce qu`ils en savent davantage sur cette affaire.
Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr
Le grain de sable - que constituent les 2.752.181 personnes recensées introuvables sur aucun ficher historique-, et qui semble gripper la machine électorale ivoirienne pourrait être définitivement retiré du circuit. Du moins, si les opérateurs techniques décident de bien ouvrir les yeux et de garder la tête froide et sereine pour le travail citoyen que l`Etat de Côte d`Ivoire leur a confié sans aucune arrière-pensée. Si nos informations sont justes, ces 2.752.181 millions jusqu`aujourd`hui introuvables sur aucun ficher historique, seraient des individus victimes de la guerre dans la partie nord de la Côte d`Ivoire. Selon nos investigations proches des sources généralement crédibles, " des personnes malveillantes pour qui l`élection présidentielle est une question de vie ou de mort, ont falsifié des documents administratifs pour des enregistrements de masse sur les listings électoraux. " A indiqué une source anonyme proche du dossier. Au plus fort de la crise, notamment dans la guerre des tranchées qui s`en est suivie tant à Vavoua, Séguéla, Man, Bouaké et ses alentours, la rudesse des combats entre forces gouvernementales et combattants des Forces nouvelles a causé d`innombrables victimes dans les rangs de la rébellion.
Des jeunes gens qui ont été convoyés sur les différents fronts qui n`y sont plus jamais revenus. On les dénombre par plusieurs dizaines de milliers de perte en vie humaine sur chaque ligne de front. Il s`agit également des victimes qui ont succombé suite aux combats internes entre factions rivales. L`on se souvient encore des combats fratricides entre ``Cobra``, ``Guépard``, ``Anaconda`` et tutti quanti. Pour le contrôle des territoires et pour avoir la mainmise sur l`ensemble des mouvements Mpci, Mpigo, Mjp formant les Forces nouvelles restructurées. L`on se souvient notamment de la guerre entre partisans du Secrétaire général, Guillaume Soro et ceux de Ibrahim Coulibaly en exil. Dans ces violents combats, des chefs de guerre et non des moindres ont perdu la vie. C`est le cas de Bamba Kassoum alias Kass, Adams et bien d`autres chefs de guerre. Selon des renseignements recueillis ici et là, beaucoup de ces disparus ont été reversés dans le fichier électoral sous de fausses identités. " Des gens sont morts dans la guerre mais leur identité continue de servir la cause de ceux qui les ont utilisés. Les faussaires ont utilisé des noms baoulé pour inscrire leurs parents et partisans sur les listings électoraux. Ce qui fait que les gens de l`Ins trouvent un individu avec une fausse date de naissance, un autre avec un nom qui ne correspond à aucun indice ni par l`origine des parents ni par la ville de naissance. C`est ce qui explique que nulle part sur aucun fichier fut-il historique et quelle que soit la tranche d`âge 18 ou 26 ans, ce sera impossible de les trouver. Tout simplement parce qu`ils n`existent plus et ceux qui portent leurs noms et identité non seulement ne correspondent pas aux traits mentionnés sur les listings mais ils n`auront pas le courage de se présenter pour réclamation. Parce que tout est faux en eux. "
Si cette thèse est vraie, c`est une véritable embrouille dans laquelle la Côte d`Ivoire s`est mise. Et il faut compter avec la susceptibilité des leaders politiques qui soupçonnent tout, y compris l`intérêt de la nation, pour ne pas sortir de cet engrenage.
Cependant, il y a de l`espoir. En effet, le Premier ministre Guillaume Soro, chef du gouvernement de la réconciliation nationale pourrait débloquer la situation si tant est qu`il a perdu des éléments dans la bataille. Et Dieu seul sait combien il en a perdu. Le Secrétaire général des Forces nouvelles pourrait en effet, par exemple, demander à son chef d`état-major le général Soumaïla Bakayoko de ressortir tous les effectifs contenus dans ses registres. Il doit certainement avoir des registres pour les nouveaux enrôlés, un autre pour les morts et des registres pour les disparus. Avec cette base de données, les opérateurs techniques du recensement électoral auraient plus de chance de trouver leurs suspects et d`apurer les fichiers disponibles. Une autre source a récemment révélé que les acteurs majeurs du jeu politique ivoirien seraient très au fait de cette imposture. Et si certains d`entre eux insistent pour dire qu`il faut publier la liste définitive des électeurs sans attendre le résultat des recherches entamée par l`Ins et Sagem Sécurité, c`est bien parce qu`ils en savent davantage sur cette affaire.
Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr
