Souvent, l'on se demande pourquoi certaines affaires arrivent au tribunal. « Mr le juge, pardonnez! Je demande clémence pour lui. Il a tout payé quand je l'ai vu à Yopougon», plaide Fofana Issouf, propriétaire d'un taxi « woro-woro ». Il emploie Diakité Fousséni. Celui-ci refuse le 13 octobre, de verser la recette journalière qui s'élève à 21.500 Fcfa. Pis, il porte main à son employeur lorsque ce dernier vient lui réclamer son argent. « C'est la recette de la journée, il a disparu avec et lorsque je l'ai retrouvé, il m'a frappé », déclare le patron qui demande la clémence du juge pour le prévenu. « C'est mon ami, je retire ma plainte », ajoute-t-il. Le président du tribunal accepte le plaidoyer de la victime. Toutefois, la magistrate réprimande le mis en cause. « On vous libère, mais vous allez payez 2.000 Fcfa comme amende», insiste le juge.
Il fait battre sa victime
La confiance n'exclut pas la méfiance, pourrait-on dire. Cela colle parfaitement à la relation entre N'gouan et Guédé Guy Valence. Ce dernier a volé le téléphone portable de son ami de galère, avec qui il dormait dans les carcasses de voitures. Après quoi, il l'a fait passer à tabac par ses amis (un groupe de jeunes voyous). A la barre, Guédé nie les faits. « Moi, je ne l'ai pas touché, j'ignore même son agression ». Mais, le juge a des doutes : « Ce sont tes amis qui l'ont frappé avec ton autorisation». Le fait a été requalifié en violences et voie de faits. Le parquet a requis un mois ferme. Mais, le tribunal estime que le délit n'est pas établi. Donc, il prononce la relaxe du prévenu.
Il refuse de parler à la barre
Peur, foutaise ou méconnaissance du français, on aimerait bien lire dans la pensée de Diarra Soungalo pour le savoir. Ce prévenu, accusé de vol portant sur la somme de 20.000 Fcfa de Mr Traoré Fousséni, est resté muet à la barre. « Toi, tu ne réponds pas ? Comment t'appelles-tu ? Qu'est-ce que tu parles : allemand, anglais», questionne le juge. «Il ne comprend que le dioula » fait savoir le plaignant. Cependant, le juge cherche en vain quelqu'un qui comprend cette langue dans la salle. «Tu iras en prison et lorsque tu vas comprendre le français, tu viendras au jugement », fait remarquer le président du tribunal des flagrants délits à Yopougon. Le jugement de Diarra Soungolo est donc reporté au lundi 2 novembre.
Une sélection de LAC
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La confiance n'exclut pas la méfiance, pourrait-on dire. Cela colle parfaitement à la relation entre N'gouan et Guédé Guy Valence. Ce dernier a volé le téléphone portable de son ami de galère, avec qui il dormait dans les carcasses de voitures. Après quoi, il l'a fait passer à tabac par ses amis (un groupe de jeunes voyous). A la barre, Guédé nie les faits. « Moi, je ne l'ai pas touché, j'ignore même son agression ». Mais, le juge a des doutes : « Ce sont tes amis qui l'ont frappé avec ton autorisation». Le fait a été requalifié en violences et voie de faits. Le parquet a requis un mois ferme. Mais, le tribunal estime que le délit n'est pas établi. Donc, il prononce la relaxe du prévenu.
Il refuse de parler à la barre
Peur, foutaise ou méconnaissance du français, on aimerait bien lire dans la pensée de Diarra Soungalo pour le savoir. Ce prévenu, accusé de vol portant sur la somme de 20.000 Fcfa de Mr Traoré Fousséni, est resté muet à la barre. « Toi, tu ne réponds pas ? Comment t'appelles-tu ? Qu'est-ce que tu parles : allemand, anglais», questionne le juge. «Il ne comprend que le dioula » fait savoir le plaignant. Cependant, le juge cherche en vain quelqu'un qui comprend cette langue dans la salle. «Tu iras en prison et lorsque tu vas comprendre le français, tu viendras au jugement », fait remarquer le président du tribunal des flagrants délits à Yopougon. Le jugement de Diarra Soungolo est donc reporté au lundi 2 novembre.
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