L'embargo sur les armes en Côte d'Ivoire est régulièrement violé par les deux parties impliquées dans le conflit qui divise ce pays depuis sept ans, affirme un rapport de l'ONU publié
mardi.
Tant au sud, fidèle au gouvernement, qu'au nord contrôlé par l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), "les parties se réarment ou se rééquipent en matériel militaire, malgré l'embargo", indique ce rapport adressé au Conseil de sécurité par le Groupe d'experts de l'ONU chargé de surveiller
l'application des sanctions imposées à la Côte d'Ivoire.
Les sanctions ont été prises en 2005, en pleine crise politico-militaire née de la tentative de coup d'Etat ratée de septembre 2002 contre le président Laurent Gbagbo.
Elles consistent en des embargos sur les armes à destination de la Côte d'Ivoire et sur les exportations de diamants bruts provenant de ce pays. A cela s'ajoutent des mesures individuelles contre certaines personnalités ivoiriennes: interdiction de voyager et gel des avoirs à l'étranger.
Le groupe d'experts estime qu'aujourd'hui "l'économie du nord du pays ressemble davantage à un système mis sur pied par des seigneurs de la guerre qu'à une administration gouvernementale".
Des "commandants de zone" affiliés aux Forces Nouvelles mais largement indépendants "contrôlent et exploitent les ressources naturelles, ce qui leur fournit à la fois un motif et les moyens de conserver leur emprise territoriale sur le nord", dit le document.
"Le gouvernement craint des manifestations d'opposition violentes dans le sud du pays, ce qui l'a incité à commencer à rééquiper certaines de ses forces de sécurité en matériel anti-émeutes et pourrait l'amener à importer des armes dans un avenir proche", ajoute le rapport.
mardi.
Tant au sud, fidèle au gouvernement, qu'au nord contrôlé par l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), "les parties se réarment ou se rééquipent en matériel militaire, malgré l'embargo", indique ce rapport adressé au Conseil de sécurité par le Groupe d'experts de l'ONU chargé de surveiller
l'application des sanctions imposées à la Côte d'Ivoire.
Les sanctions ont été prises en 2005, en pleine crise politico-militaire née de la tentative de coup d'Etat ratée de septembre 2002 contre le président Laurent Gbagbo.
Elles consistent en des embargos sur les armes à destination de la Côte d'Ivoire et sur les exportations de diamants bruts provenant de ce pays. A cela s'ajoutent des mesures individuelles contre certaines personnalités ivoiriennes: interdiction de voyager et gel des avoirs à l'étranger.
Le groupe d'experts estime qu'aujourd'hui "l'économie du nord du pays ressemble davantage à un système mis sur pied par des seigneurs de la guerre qu'à une administration gouvernementale".
Des "commandants de zone" affiliés aux Forces Nouvelles mais largement indépendants "contrôlent et exploitent les ressources naturelles, ce qui leur fournit à la fois un motif et les moyens de conserver leur emprise territoriale sur le nord", dit le document.
"Le gouvernement craint des manifestations d'opposition violentes dans le sud du pays, ce qui l'a incité à commencer à rééquiper certaines de ses forces de sécurité en matériel anti-émeutes et pourrait l'amener à importer des armes dans un avenir proche", ajoute le rapport.