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Société Publié le mercredi 28 octobre 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Daloa / Plus de deux mois après le décès du maire - L’économie communale s’étouffe

A quand le règlement de la succession du défunt maire de la commune de Daloa ? S’interrogent les administrés de la cité des ‘’Antilopes’’. Mais au-delà de cette question vitale, ce sont les opérateurs économiques et autres prestataires de services de la mairie qui voient baisser leurs activités à cause de cette impasse. Depuis le 04 Août 2009, le conseil municipal de la commune de Daloa est sans maire. Et pour cause, le maire Guédé Guina a tiré sa révérence. Depuis cette date, les choses vont de mal en pis au sein de la municipalité, même si le premier adjoint au maire Karamoko Diabaté fait des mains et des pieds pour conduire la barque. Toutefois, il ne peut pas ordonnancer. Pendant ce temps, les opérateurs économiques et autres entreprises qui donnent leurs services à la mairie attendent d’être payés pour le travail fait. C’est dans ce contexte difficile que baigne la cité des ‘’Antilopes ‘’ depuis la disparition du maire Guédé Guina qui avait tous les pleins pouvoirs parce que oint des suffrages directs des électeurs. C’est pour respecter le parallélisme des formes, que son conseil municipal demande avec instance que les textes en vigueur réglant cette succession soient respectés tant dans leur lettre que leur esprit par l’autorité de tutelle. Conformément à la loi 85-578 du 27 Août 1985 modifiée et complétée par des textes récents qui stipulent : « Qu’en cas de décès, de démission, de révocation ou d’autre empêchement absolu du maire, il est procédé à l’élection d’une nouvelle municipalité dans un délai de 15 à 45 jours ». 04 août 2009- 24 octobre 2009, voilà plus de deux mois qu’il n’y a pas eu d’élection pour remplacer le maire défunt et pourtant les membres du conseil, conscients de la situation, ont pris l’affaire à bras le corps depuis belle lurette pour activer les différentes candidatures en vue de régler la succession qui traîne inutilement. Ils attendent donc que la tutelle vienne organiser cette élection en vue de la réorganisation et du renouvellement de la municipalité. Mais, la grande difficulté qui se pointe à l’horizon, c’est le paiement des prestataires de services qui attendent depuis le décès du maire sans voir venir le bout du tunnel. Et puisqu’il n’y a pas de possibilité d’ordonnancer, ceux-ci regardent inexorablement vers le préfet de région, le préfet de Daloa, Dakoury Dabet Lauhouré dans l’espoir d’une suite favorable à leur requête. Selon nos informations, à part la masse salariale qui est versée régulièrement aux agents municipaux, aucun ordonnancement n’est possible et ce sont des choses qui ne sont pas faites pour impulser une dynamique au développement de la commune de Daloa. Vivement que ces élections soient organisées dans les règles de l’art comme l’attend le conseil municipal du maire défunt.

M.Ouattara
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