Depuis décembre 2007 (jusqu’en décembre 2011), Trazié Pacôme dirige de main de maître la Fédération ivoirienne de sports paralympiques. Une Fédé qui est passée de l’ombre à la lumière.
Comment se porte la Fisp que vous dirigez ?
Par le passé, notre Fédération était très limitée dans sa politique de communication. Mais aujourd’hui, les choses se sont améliorées. La Fisp fait partie des Fédérations les plus médiatisées dans le paysage du sport ivoirien. Grâce à notre rigueur, nous sommes passés du niveau 1 au niveau 3. Le ministre des Sports, Dagobert Banzio, au vu de nos bons résultats, a demandé que nous soyons traités sur le même pied d’égalité que les autres Fédérations. Comme vous le constatez, la Fisp se porte bien.
● Comment expliquez-vous alors les remous qui nous parviennent ? Pourquoi êtes-vous contesté ? Quelle est la vérité ?
En réalité, il n’y a pas de crise. Des individus visent mon fauteuil. Il s’agit d’amis, que sont Brou Konan Blaise, Diawara Adama et Diamouténé Alidou, qui faisaient partie de mon comité directeur par le passé. Nous avons travaillé ensemble. Ils sont athlètes mais je les avais mis dans mon bureau par amitié. Ces derniers, qui n’ont pas une situation sociale rayonnante, bénéficiaient de mon soutien financier. Mais je ne suis pas là pour distribuer de l’argent indéfiniment. Brou Konan Blaise, par exemple, bien qu’athlète n’ayant jamais participé à un championnat d’Afrique encore moins du monde, a pu aller aux Jeux olympiques à Pékin grâce à mes soins. Pour nécessité de service, je l’avais érigé en secrétaire général circonstanciel. Et tout cela lui a permis d’aller aux J.O. Il sait les retombées financières dont il a bénéficié. Finalement, je me suis séparé de tout ce monde. Il y a aussi un malentendu entre le coach Angoua Roger et moi. J’évite d’aborder ce sujet. Mes contestataires se servent de cela pour me combattre.
●Quelle est la revendication des contestataires ?
Ils m’ont demandé de nommer Diawara Adama comme vice-président.
● Pourquoi ?
Leur tactique est que s’il y a une crise et que je suis dégommé, c’est ce vice-président là qui assurera l’intérim durant deux mois et organisera les élections. Et, ils pensent réaliser leur rêve de nommer Brou Konan Blaise pour me succéder.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
Comment se porte la Fisp que vous dirigez ?
Par le passé, notre Fédération était très limitée dans sa politique de communication. Mais aujourd’hui, les choses se sont améliorées. La Fisp fait partie des Fédérations les plus médiatisées dans le paysage du sport ivoirien. Grâce à notre rigueur, nous sommes passés du niveau 1 au niveau 3. Le ministre des Sports, Dagobert Banzio, au vu de nos bons résultats, a demandé que nous soyons traités sur le même pied d’égalité que les autres Fédérations. Comme vous le constatez, la Fisp se porte bien.
● Comment expliquez-vous alors les remous qui nous parviennent ? Pourquoi êtes-vous contesté ? Quelle est la vérité ?
En réalité, il n’y a pas de crise. Des individus visent mon fauteuil. Il s’agit d’amis, que sont Brou Konan Blaise, Diawara Adama et Diamouténé Alidou, qui faisaient partie de mon comité directeur par le passé. Nous avons travaillé ensemble. Ils sont athlètes mais je les avais mis dans mon bureau par amitié. Ces derniers, qui n’ont pas une situation sociale rayonnante, bénéficiaient de mon soutien financier. Mais je ne suis pas là pour distribuer de l’argent indéfiniment. Brou Konan Blaise, par exemple, bien qu’athlète n’ayant jamais participé à un championnat d’Afrique encore moins du monde, a pu aller aux Jeux olympiques à Pékin grâce à mes soins. Pour nécessité de service, je l’avais érigé en secrétaire général circonstanciel. Et tout cela lui a permis d’aller aux J.O. Il sait les retombées financières dont il a bénéficié. Finalement, je me suis séparé de tout ce monde. Il y a aussi un malentendu entre le coach Angoua Roger et moi. J’évite d’aborder ce sujet. Mes contestataires se servent de cela pour me combattre.
●Quelle est la revendication des contestataires ?
Ils m’ont demandé de nommer Diawara Adama comme vice-président.
● Pourquoi ?
Leur tactique est que s’il y a une crise et que je suis dégommé, c’est ce vice-président là qui assurera l’intérim durant deux mois et organisera les élections. Et, ils pensent réaliser leur rêve de nommer Brou Konan Blaise pour me succéder.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo