Le salon international des industries culturelles d'Abidjan (Sica) qui se déroule bientôt, à Abidjan a été lancé, le mercredi 29 octobre dernier, au Palais de Culture.
L'édition 2010 du salon international des industries culturelles d'Abidjan (Sica) a été lancée, le 29 octobre dernier, au Palais de la Culture. Ce, en présence des ministres MM. Bohoun Bouabré et Augustin Komoé, respectivement ministre du Plan et du développement et ministre de la Culture et de la Francophonie. " Industries culturelles, innovation et développement", c'est le thème central du Sica 2010. M. Alain Tailly qui a présenté ce projet, a indiqué que cette édition va se présenter sous la forme de 5 quartiers thématiques. A savoir le livre, la musique, le cinéma, la mode et la couture. Il a ajouté qu'un espace de spectacle, de défilé de mode et de projection de films est prévu. Mais aussi un lieu de rencontre, où porteurs de projets, et investisseurs, vont échanger. Pour Alain Tailly, Sica 2010 sera un cadre de vente de produits culturels. Il a également dit que Sica 2010 sera un forum, d'animation où se joueront des émissions télé et radio. A l'en croire, des sites provisoires ont été identifiés pour abriter cet événement culturel. Notamment, N'Dotré, Attécoubé et au niveau du restaurant " Bleu " sur la route de l'aéroport. Vu le rôle qu'un tel événement peut jouer dans un pays en voie de développement comme la Côte d'Ivoire, Alain Tailly a invité tous les Ivoiriens à côtoyer ce qu'il a appelé, un rêve, afin qu'il devienne une réalité. Car dira-t-il, le Sica peut amener en Côte d'Ivoire, de grands investisseurs dans le domaine de l'industrie culturelle. Et même de grands acteurs comme Arnold Schazinogguer pour le bonheur de tous les Ivoiriens. Prenant la parole, le ministre Augustin Komoé a défini les industries culturelles. Pour le patron de la culture en Côte d'Ivoire, il s'agit des secteurs qui conjuguent la création, la production, la commercialisation des biens et services culturels généralement protégés par le droit d'auteur. Ainsi, étant donné que l'Afrique est un continent en voie de développement et riche de sa culture, les industries sont donc une bouffée d'oxygène pour la valorisation économique de cette culture. Toutefois, le ministre a déploré les maux qui freinent cette évolution. A savoir la faiblesse du cadre juridique, le faible niveau de structuration du secteur, la piraterie et le manque de financement .Pour Mme Agnès Monnet, présidente du comité d'organisation, le secteur des industries culturelles va retrouver sa place dans le processus de développement emprunté par notre pays. La directrice de l'Agence ivoirienne de la coopération francophone (Aicf) a donc souhaité que le Sica 2010 marque un nouveau départ pour les industries culturelles aussi bien nationales qu'internationales.
Renaud Djatchi
L'édition 2010 du salon international des industries culturelles d'Abidjan (Sica) a été lancée, le 29 octobre dernier, au Palais de la Culture. Ce, en présence des ministres MM. Bohoun Bouabré et Augustin Komoé, respectivement ministre du Plan et du développement et ministre de la Culture et de la Francophonie. " Industries culturelles, innovation et développement", c'est le thème central du Sica 2010. M. Alain Tailly qui a présenté ce projet, a indiqué que cette édition va se présenter sous la forme de 5 quartiers thématiques. A savoir le livre, la musique, le cinéma, la mode et la couture. Il a ajouté qu'un espace de spectacle, de défilé de mode et de projection de films est prévu. Mais aussi un lieu de rencontre, où porteurs de projets, et investisseurs, vont échanger. Pour Alain Tailly, Sica 2010 sera un cadre de vente de produits culturels. Il a également dit que Sica 2010 sera un forum, d'animation où se joueront des émissions télé et radio. A l'en croire, des sites provisoires ont été identifiés pour abriter cet événement culturel. Notamment, N'Dotré, Attécoubé et au niveau du restaurant " Bleu " sur la route de l'aéroport. Vu le rôle qu'un tel événement peut jouer dans un pays en voie de développement comme la Côte d'Ivoire, Alain Tailly a invité tous les Ivoiriens à côtoyer ce qu'il a appelé, un rêve, afin qu'il devienne une réalité. Car dira-t-il, le Sica peut amener en Côte d'Ivoire, de grands investisseurs dans le domaine de l'industrie culturelle. Et même de grands acteurs comme Arnold Schazinogguer pour le bonheur de tous les Ivoiriens. Prenant la parole, le ministre Augustin Komoé a défini les industries culturelles. Pour le patron de la culture en Côte d'Ivoire, il s'agit des secteurs qui conjuguent la création, la production, la commercialisation des biens et services culturels généralement protégés par le droit d'auteur. Ainsi, étant donné que l'Afrique est un continent en voie de développement et riche de sa culture, les industries sont donc une bouffée d'oxygène pour la valorisation économique de cette culture. Toutefois, le ministre a déploré les maux qui freinent cette évolution. A savoir la faiblesse du cadre juridique, le faible niveau de structuration du secteur, la piraterie et le manque de financement .Pour Mme Agnès Monnet, présidente du comité d'organisation, le secteur des industries culturelles va retrouver sa place dans le processus de développement emprunté par notre pays. La directrice de l'Agence ivoirienne de la coopération francophone (Aicf) a donc souhaité que le Sica 2010 marque un nouveau départ pour les industries culturelles aussi bien nationales qu'internationales.
Renaud Djatchi