Profitant de l'occasion de sa rencontre avec la jeunesse de Côte d'Ivoire, le samedi 31 octobre dernier, le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, s'est interrogé sur un sujet aussi sensible. “Aujourd'hui, il y a des gens qui se lèvent et s'attaquent à Guillaume Soro. On l'accuse d'être traître. Il a trahi qui ? Après l'accord de Ouaga que j'ai signé avec Soro, je lui ai proposé le poste de Premier ministre, il a accepté. Il a fait un programme, c'est de ramener la paix et faire les élections. Il était lié à eux, par quel contrat ? Il a trahi qui ? Il faut qu'ils le disent. C'est Guillaume Soro qui m'a présenté Blé Goudé et Damanas Pickas.
Il a emprunté une voie à un moment, et un moment, il a vu que cette voie n'était pas bonne, il fallait ramener la paix. Si quelqu'un dit qu'il a trahi, il faut qu'il vienne pour nous dire qui il a trahi. On dit qu'il a trahi. En tout cas moi, il ne m'a pas trahi". Or donc, il y a des individus en Côte d'Ivoire qui n'apprécient pas l'engagement pris par le Secrétaire général de Forces nouvelles (Fn), Guillaume Kigbafori Soro, d'œuvrer, en tant que Premier ministre, aux côtés du chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, pour ramener la paix. Le débat est ouvert. Le chef de l'Etat a donné le ton sous la forme interrogative : " Soro a trahi qui ? " Y aurait-il pris un engagement avec des gens qu'il a brusquement abandonné ? C'est qui donc ? Personne n'ose répondre et assumer. Ils ont juste l'énergie pour invectiver. Mais, ils manquent de courage pour s'afficher publiquement et assumer leurs murmures. Ces individus qui pensent s'être cachés derrière les médisances, ignorent toutefois, qu'ils donnent ainsi, de gros indices de ce qu'ils veulent cacher d'eux, aux Ivoiriens. C'est finalement eux-mêmes qui se trahissent. Parce qu'à y voir de près, Guillaume Soro avait emprunté une voie à un moment donné. Il s'était affiché hier contre la République. Pendant que ceux qui le traitent aujourd'hui de "traître" étaient cachés. Et personne ne criait à la trahison. Il a fallu qu'il se rende compte que cette voie n'était pas bonne et qu'il décide d'aider à ramener la paix dans son pays, pour qu'on crie à l'infidélité. Il s'affiche encore aujourd'hui pour la même République, les mêmes l'accusent, en sourdine, de les avoir trahi. Mais les mêmes qui le jugent savent que c'est grâce à ce qu'ils qualifient de " trahison " qu'ils peuvent aller partout dans le pays faire campagne et promettre des choses aux Ivoiriens. Qui cela n'arrange-t-il pas et qui veut que l'on serve une cause qui n'apporte que misère et désolation ? En tout cas, les Ivoiriens qui aspirent à la paix, ne voient aucunement cela comme un acte de trahison, dans la mission de retour de la paix en Côte d'Ivoire, dans lequel le Premier ministre s'est engagé. Pour sa part, le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo est résolu à défendre son Premier ministre, Guillaume Soro. Aussi longtemps que ce dernier mettra en avant, l'intérêt de la patrie. Autant agir ainsi, pour la paix, que de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ivoirienne.
Frimo K. Djipro
koukoudf@yahoo.fr
Il a emprunté une voie à un moment, et un moment, il a vu que cette voie n'était pas bonne, il fallait ramener la paix. Si quelqu'un dit qu'il a trahi, il faut qu'il vienne pour nous dire qui il a trahi. On dit qu'il a trahi. En tout cas moi, il ne m'a pas trahi". Or donc, il y a des individus en Côte d'Ivoire qui n'apprécient pas l'engagement pris par le Secrétaire général de Forces nouvelles (Fn), Guillaume Kigbafori Soro, d'œuvrer, en tant que Premier ministre, aux côtés du chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, pour ramener la paix. Le débat est ouvert. Le chef de l'Etat a donné le ton sous la forme interrogative : " Soro a trahi qui ? " Y aurait-il pris un engagement avec des gens qu'il a brusquement abandonné ? C'est qui donc ? Personne n'ose répondre et assumer. Ils ont juste l'énergie pour invectiver. Mais, ils manquent de courage pour s'afficher publiquement et assumer leurs murmures. Ces individus qui pensent s'être cachés derrière les médisances, ignorent toutefois, qu'ils donnent ainsi, de gros indices de ce qu'ils veulent cacher d'eux, aux Ivoiriens. C'est finalement eux-mêmes qui se trahissent. Parce qu'à y voir de près, Guillaume Soro avait emprunté une voie à un moment donné. Il s'était affiché hier contre la République. Pendant que ceux qui le traitent aujourd'hui de "traître" étaient cachés. Et personne ne criait à la trahison. Il a fallu qu'il se rende compte que cette voie n'était pas bonne et qu'il décide d'aider à ramener la paix dans son pays, pour qu'on crie à l'infidélité. Il s'affiche encore aujourd'hui pour la même République, les mêmes l'accusent, en sourdine, de les avoir trahi. Mais les mêmes qui le jugent savent que c'est grâce à ce qu'ils qualifient de " trahison " qu'ils peuvent aller partout dans le pays faire campagne et promettre des choses aux Ivoiriens. Qui cela n'arrange-t-il pas et qui veut que l'on serve une cause qui n'apporte que misère et désolation ? En tout cas, les Ivoiriens qui aspirent à la paix, ne voient aucunement cela comme un acte de trahison, dans la mission de retour de la paix en Côte d'Ivoire, dans lequel le Premier ministre s'est engagé. Pour sa part, le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo est résolu à défendre son Premier ministre, Guillaume Soro. Aussi longtemps que ce dernier mettra en avant, l'intérêt de la patrie. Autant agir ainsi, pour la paix, que de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ivoirienne.
Frimo K. Djipro
koukoudf@yahoo.fr