Le président du Conseil constitutionnel a estimé que le dossier de candidature déposé par les prétendants au fauteuil présidentiel est incomplet. Il les a donc invités à le compléter. Ce que contestent certains partis signataires de l`Accord de Linas-Marcoussis.
Que veut Yao N`Dré ? Le Conseil constitutionnel a-t-il outrepassé ses compétences ? L`institution dirigée par l`ami de Gbagbo peut-elle garantir des élections apaisées ? En tout cas sa récente déclaration emmène à se poser ces questions. S`appuyant, soutient-il, sur la constitution, le Pr Paul Yao N`Dré, président de l`institution a en effet enjoint les vingt personnes ayant fait acte de candidature à l`élection présidentielle de compléter leur dossier.
Une exigence dont la justesse ne semble pas être appréciée par tous les acteurs de la scène politique. C`est d`abord dans la forme que ces leaders tentent de "démonter" la décision de Paul Yao N`Dré et de ses collaborateurs. Selon eux, c`est sur la base des documents exigés par la Commission électorale indépendante (Cei) que les dossiers de candidature ont été constitués. Ce qu`ils n`admettent surtout pas, c`est le fait que le Conseil constitutionnel remette sur la table un débat censé avoir été tranché. « La Cei, sur la base de même principe d`égalité de tous devant la loi a jugé bon d`exempter tous les postulants de la production de l`attestation de régularité fiscale », argumentent-ils. Du côté de la Cei, on confirme le fait que la question a été tranchée une première fois. Mais, peut être pour ne pas en rajouter à la polémique, on se garde de donner dans l`immédiat une suite aux exigences du Conseil constitutionnel. Dans le fond, la décision prise par Paul Yao N`Dré n`a pas moins été contestée. Sur ce point, c`est l`Accord de Linas-Marcoussis qui a servi de base aux critiques formulées. Si on en croit les tenants de cette ligne de défense, dès lors que tout le monde s`accord à dire que c`est la combinaison des textes nationaux et des Accords signés dans le cadre de la sortie de crise, il faille s`en tenir aux points de compromis. Balayant toutes ces critiques, le Fpi, estime que la requête faite par le Conseil constitutionnel ne devrait pas susciter de polémique. Pour Augustin Guéhoun, secrétaire national à la communication du parti présidentiel, il import aux différents candidats de compléter leur dossier de candidature, sans autre forme de procès.
Marc Dossa
Que veut Yao N`Dré ? Le Conseil constitutionnel a-t-il outrepassé ses compétences ? L`institution dirigée par l`ami de Gbagbo peut-elle garantir des élections apaisées ? En tout cas sa récente déclaration emmène à se poser ces questions. S`appuyant, soutient-il, sur la constitution, le Pr Paul Yao N`Dré, président de l`institution a en effet enjoint les vingt personnes ayant fait acte de candidature à l`élection présidentielle de compléter leur dossier.
Une exigence dont la justesse ne semble pas être appréciée par tous les acteurs de la scène politique. C`est d`abord dans la forme que ces leaders tentent de "démonter" la décision de Paul Yao N`Dré et de ses collaborateurs. Selon eux, c`est sur la base des documents exigés par la Commission électorale indépendante (Cei) que les dossiers de candidature ont été constitués. Ce qu`ils n`admettent surtout pas, c`est le fait que le Conseil constitutionnel remette sur la table un débat censé avoir été tranché. « La Cei, sur la base de même principe d`égalité de tous devant la loi a jugé bon d`exempter tous les postulants de la production de l`attestation de régularité fiscale », argumentent-ils. Du côté de la Cei, on confirme le fait que la question a été tranchée une première fois. Mais, peut être pour ne pas en rajouter à la polémique, on se garde de donner dans l`immédiat une suite aux exigences du Conseil constitutionnel. Dans le fond, la décision prise par Paul Yao N`Dré n`a pas moins été contestée. Sur ce point, c`est l`Accord de Linas-Marcoussis qui a servi de base aux critiques formulées. Si on en croit les tenants de cette ligne de défense, dès lors que tout le monde s`accord à dire que c`est la combinaison des textes nationaux et des Accords signés dans le cadre de la sortie de crise, il faille s`en tenir aux points de compromis. Balayant toutes ces critiques, le Fpi, estime que la requête faite par le Conseil constitutionnel ne devrait pas susciter de polémique. Pour Augustin Guéhoun, secrétaire national à la communication du parti présidentiel, il import aux différents candidats de compléter leur dossier de candidature, sans autre forme de procès.
Marc Dossa