La traditionnelle fête annuelle de l’Abissa a ouvert ses portes le 1er novembre, pour les refermer dimanche à Grand-Bassam. Cette cérémonie, pour le peuple N’Zima Kotoko, est l’occasion de faire le bilan de l’année écoulée dans tous les domaines et de formuler des critiques contre celui ou celle qui aurait mal agi. La journée de mardi a été marquée par la première apparition publique du roi Awoula Amon Tanoé Désiré. Pour la circonstance, la place Abissa, située au quartier France de la première capitale ivoirienne, a fait peau neuve. Les objets traditionnels sont placés aux bons endroits et le tam-tam «Edogbolé» qui tonnait depuis dimanche, a été non seulement mieux orné par des artifices traditionnels mais encore remplacé.
Une manière de changer le son et le rythme. C’est donc dans ce décor que le roi Tanoé porté par six initiés (tradition oblige) fait son apparition, dans ses plus beaux habits avec la tête et les membres supérieurs qui scintillent d’or. Sa Majesté effectue trois tours du «Edogbolé» avant de prendre la direction de la tribune officielle où une place de choix lui est réservée.
Chemin faisant, piqué par le son du tam-tam, il s’élève et esquisse des pas de danse. Il n’en fallait pas plus pour que la population constituée de femmes, hommes et jeunes pousse des cris de joie et redouble d’ardeur dans les pas de danse dans l’espace sablonneux, où des nuages de poussière s’échappaient, sans que personne s’en plaigne. Une fois assis sur la chaise royale, Sa Majesté Amon Tanoé assiste au passage des différents groupes de danse venus des villages.
Il s’agit, à ce moment précis, pour ses administrés de faire allégeance et de témoigner leur fidélité et reconnaissance au roi. Portant des accoutrements originaires du Niger, du Nigeria, d’Afrique du Sud, ces N’Zima montrent bien qu’ils ne sont pas un peuple qui vit ex-nihilo. Mieux, ils sont pour l’intégration des peuples africains. Après quoi, ils procèdent aux critiques de tout ce qui s’est passé de bien ou de mal dans le royaume. Les journées d’aujourd’hui et de samedi seront respectivement celle des cadres et de la deuxième sortie du roi et du concert live de Meiway offert par le sponsor.
Issa T. Yéo
Une manière de changer le son et le rythme. C’est donc dans ce décor que le roi Tanoé porté par six initiés (tradition oblige) fait son apparition, dans ses plus beaux habits avec la tête et les membres supérieurs qui scintillent d’or. Sa Majesté effectue trois tours du «Edogbolé» avant de prendre la direction de la tribune officielle où une place de choix lui est réservée.
Chemin faisant, piqué par le son du tam-tam, il s’élève et esquisse des pas de danse. Il n’en fallait pas plus pour que la population constituée de femmes, hommes et jeunes pousse des cris de joie et redouble d’ardeur dans les pas de danse dans l’espace sablonneux, où des nuages de poussière s’échappaient, sans que personne s’en plaigne. Une fois assis sur la chaise royale, Sa Majesté Amon Tanoé assiste au passage des différents groupes de danse venus des villages.
Il s’agit, à ce moment précis, pour ses administrés de faire allégeance et de témoigner leur fidélité et reconnaissance au roi. Portant des accoutrements originaires du Niger, du Nigeria, d’Afrique du Sud, ces N’Zima montrent bien qu’ils ne sont pas un peuple qui vit ex-nihilo. Mieux, ils sont pour l’intégration des peuples africains. Après quoi, ils procèdent aux critiques de tout ce qui s’est passé de bien ou de mal dans le royaume. Les journées d’aujourd’hui et de samedi seront respectivement celle des cadres et de la deuxième sortie du roi et du concert live de Meiway offert par le sponsor.
Issa T. Yéo
