La Reine Mère accueillie par l’Edogbolé Les femmes Nzima de Bassam étaient à l’honneur mercredi 4 novembre 2009 au quartier France de Grand-Bassam. Elles ont été à leur tour honorées à l’occasion de la quatrième journée de la fête d’Abissa. Cette journée consacrée aux femmes Nzima, est le moment également réservé à l’apparition de la Reine mère. La particularité de sa sortie, c’est qu’elle n’est pas portée par des « Guerriers » de la cour royale. Escortée par des sujets du Roi et de ses plus proches collaboratrices, la Reine mère a été accompagnée au palais royal où elle a échangé quelques minutes avec les femmes venues à son accueil. Après ce rituel, elle s’est dirigée à l’endroit où l’attendaient la plupart des femmes dans leurs uniformes. Comme sa majesté mardi, elle a eu droit à un tour d’honneur au son du tam-tam parleur. Les femmes ont chanté ses louanges et l’ont installée à la tribune. De son siège saint et purifié par les femmes animistes venues de tous les villages et quartiers de Bassam, la Reine mère des Nzima Kotoko, a suivi les différents groupes de danseuses Nzima. Souriante et apparemment satisfaite des éloges, la Reine Ndètièba 2ème ne cachera pas sa joie. Une joie qu’elle exprimera par un tour de danse de l’Abissa. Ses pas majestueusement exécutés étaient accompagnés par des hourras des femmes. L’Edogbolé, le tam-tam parleur, a longtemps crépité, respectant la volonté de sa majesté Reine des Nzima Kotoko. Elle a pris congé de ses sujets en les promettant d’être parmi ses sœurs samedi et dimanche – respectivement les 7 et 8 novembre – aux côtés du Roi, sa majesté Nanan Tanoé Désiré, pour la fin de la fête annuelle du peuple Nzima. Pour la critique du mardi, retenez que le groupe d’Azuretti (Anazè) a tancé les cadres bassamois qui ont abandonné l’équipe de Bassam à la charge du Président du club Ezalé Georges qui a été publiquement félicité. « Vous, cadres de Bassam, vous avez abandonné USC Bassam à Ezalé. Au moment où il dépense son argent pour le club, vous entreteniez les petites filles de coupé décalé ». C’est au tour du groupe Ablamo (quartier France) de faire sa critique aujourd’hui vendredi. De qui parlera-t-il ?
Hamed Konin
Hamed Konin