Depuis le début de la semaine, les nouvelles les plus folles avaient couru, dans la capitale économique. Des informations faisaient état d’une mise en cause du président Kuyo Téa Narcisse, par ailleurs chef de cabinet de Laurent Gbagbo, dans une affaire d’extorsion de fonds à un opérateur économique, désirant avoir un rendez- vous avec le locataire du Palais présidentiel. Nous avons appelé sur le téléphone de Kuyo Narcisse, pour avoir son opinion. De mercredi à jeudi, nous n’avons pu avoir l’intéressé. Son cellulaire sonnait mais personne ne décrochait. Ce n’est qu’avant- hier que nous avons pu avoir sa secrétaire qui nous a dit que son patron était en réunion, avec la promesse de nous rappeler. Cela n’a pas été fait. Mais, nos investigations ont porté des fruits. D’un, Kuyo Narcisse a été entendu par un juge d’instruction.
Mieux, et de deux, dans la matinée du jeudi dernier, il a été interrogé à la police économique, sur plainte des enfants du doyen Amédée Pierre. Pour l’histoire, le président Laurent Gbagbo avait fait la promesse de remettre la somme de 27 millions au roi du «dopé», dans l’optique de s’acheter une maison. Selon nos sources, l’argent réceptionné par le président des Oyé n’est jamais arrivé à son destinataire. Et c’est aux funérailles du ministre Denis Bra Kanon que le pot aux roses a été découvert. Depuis, le doyen Amédée Pierre éprouve toutes les peines du monde à entrer en possession de son dû. De guerre lasse, ses rejetons ont décidé de porter plainte contre le chef de cabinet. Assurément, une affaire qui vient jeter le discrédit sur le Palais et met en évidence le peu de scrupule qui caractérise les proches du grand chef. Si Laurent Gbagbo n’est pas directement en cause, il n’empêche que la récurrence de ce type d’agissements porte dangereusement atteinte à la crédibilité de la Présidence. Si on a en mémoire les critiques virulentes contre l’entourage de Gbagbo par Mamadou Koulibaly dans son texte épique, «les blues de la refondation», on note également cette autre affaire qui a ébranlé le pays, en son temps. L’année dernière, une situation similaire avait éclaboussé le pouvoir, lorsqu’une secrétaire de la Présidence, en l’occurrence l’épouse de Gomé Gnohité Hilaire avait soutiré 65 millions à l’ancien patron d’une société de téléphonie cellulaire, pour l’achat d’ambulances, pour le compte de la Présidence. Incarcérée avec Mme Métté, sa complice, elle a été jugée, condamnée et croupit en ce moment à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan. Laurent Gbagbo s’était porté partie civile. Pour ne pas que l’affaire prenne de l’ampleur et ne salisse davantage l’image du pouvoir, le pauvre DG Aimable Mporé avait été expulsé de la Côte d’Ivoire. La série continue.
BN
Mieux, et de deux, dans la matinée du jeudi dernier, il a été interrogé à la police économique, sur plainte des enfants du doyen Amédée Pierre. Pour l’histoire, le président Laurent Gbagbo avait fait la promesse de remettre la somme de 27 millions au roi du «dopé», dans l’optique de s’acheter une maison. Selon nos sources, l’argent réceptionné par le président des Oyé n’est jamais arrivé à son destinataire. Et c’est aux funérailles du ministre Denis Bra Kanon que le pot aux roses a été découvert. Depuis, le doyen Amédée Pierre éprouve toutes les peines du monde à entrer en possession de son dû. De guerre lasse, ses rejetons ont décidé de porter plainte contre le chef de cabinet. Assurément, une affaire qui vient jeter le discrédit sur le Palais et met en évidence le peu de scrupule qui caractérise les proches du grand chef. Si Laurent Gbagbo n’est pas directement en cause, il n’empêche que la récurrence de ce type d’agissements porte dangereusement atteinte à la crédibilité de la Présidence. Si on a en mémoire les critiques virulentes contre l’entourage de Gbagbo par Mamadou Koulibaly dans son texte épique, «les blues de la refondation», on note également cette autre affaire qui a ébranlé le pays, en son temps. L’année dernière, une situation similaire avait éclaboussé le pouvoir, lorsqu’une secrétaire de la Présidence, en l’occurrence l’épouse de Gomé Gnohité Hilaire avait soutiré 65 millions à l’ancien patron d’une société de téléphonie cellulaire, pour l’achat d’ambulances, pour le compte de la Présidence. Incarcérée avec Mme Métté, sa complice, elle a été jugée, condamnée et croupit en ce moment à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan. Laurent Gbagbo s’était porté partie civile. Pour ne pas que l’affaire prenne de l’ampleur et ne salisse davantage l’image du pouvoir, le pauvre DG Aimable Mporé avait été expulsé de la Côte d’Ivoire. La série continue.
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