En visite à la gare routière d'Adjamé, le Chef d'état-major des armées ivoiriennes, le Général Philippe Mangou qui a été reçu au siège de la Coordination nationale des gares routières de Côte d'Ivoire par Touré Adama et les transporteurs le 28 avril 2008, s'est félicité de ceux-ci, au plus fort de la crise, ont réussi à maintenir la " flamme économique " malgré les difficultés. En permettant aux hommes, aux biens et surtout aux produits vitaux comme les vivres de circuler, ils ont, parfois au péril de leur vie, contribué à maintenir le pays debout en pleine guerre. Au-delà de cet effort, ce sont chaque année, plus de 300 milliards de nos francs que le secteur du transport fait entrer dans les caisses de l'Etat de Côte d'Ivoire. C'est dire combien ce secteur est vital pour l'économie nationale. Aussi avons-nous le devoir de ne pas l'abandonner dans le désordre et dans l'informel. Dans le cadre de la relance post-crise, il faut œuvrer à l'organisation et à la modernisation du transport routier. Cela commencera par le vote de la loi portant création du Fonds de soutien au transport. L'Assemblée nationale fera œuvre utile en votant le projet de loi adopté en conseil des ministres. Nul doute que les caisses de l'Etat s'en porteront bien mieux si le secteur des transports est réhabilité. Pour cela, les transporteurs qui s'en remettent au président Mamadou Koulibaly, n'attendent plus qu'une loi. Juste une loi.
K.K.M
K.K.M