Le ministre des Nouvelles Technologies de l’Information et des Technologiques, Hamed Bakayoko a reçu hier, dans les locaux du Fonds National des Télécommunications (FNT), son homologue béninois M. Adadja Maurice, venu s’informer et échanger sur la vision du Gouvernement ivoirien et les enjeux des NTIC en Côte d’Ivoire. Selon le ministre de la Communication et des Techniques de l’Information et de la Communication (TIC) du Bénin, son pays est en train d’amorcer un nouveau départ dans le secteur des NTIC. « Nous nous apprêtons à renouveler le cadre institutionnel et réglementaire du secteur. Nous avons des chantiers en commun et des défis à relever ensemble et il était bon de se déplacer et voir ce qui se fait autour de nous», a-t-il fait savoir.
Pour sa part, le ministre Hamed Bakayoko a expliqué la problématique de la technologie wimax et de la 3ème Génération (3G). Selon lui, le gouvernement ivoirien a choisi de réglementer les services plutôt que les technologies du secteur des télécommunications dans le but de permettre aux opérateurs de téléphonie de fournir des services performants. « C’est une opportunité technologique pour les opérateurs existants pour accroître leur capacité et leur offre », a-t-il souligné. Au sujet du trafic international entrant, le ministre des NTIC a dénoncé le manque de traçabilité des prestations d’interconnexion entre les opérateurs locaux et l’entreprise téléphonique étrangère. A l’en croire, cela porte un grand préjudice à l’administration fiscale qui éprouve des difficultés à appréhender le volume réel du trafic téléphonique international entrant en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi le Gouvernement a décidé de mettre en place, à l’instar de quelques pays de la sous région, « une taxe dénommée la taxe sur l’interconnexion téléphonique internationale qui servira à maîtriser la fraude et à évaluer le volume d’affaires », a souligné Hamed Bakayoko. Cette taxe est fixée à 20 FCFA dont 12 FCFA sont destinés à alimenter le Fonds de contrôle de la fraude sur le trafic international entrant. Concernant le service universel des télécommunications, le ministre Hamed Bakayoko a expliqué qu’il s’agit de mettre à la disposition des populations un service téléphonique minimum, à moindre coût et ouvrant sur l’accès aux TIC et à l’Internet. Ainsi, un projet de décret portant élargissement du FNT va permettre à l’Etat de financer les projets publics, tant sur le service téléphonique, l’accès Internet et la gouvernance électronique. « Nous avons le devoir de nous mettre au diapason des TIC et cela passe par une grande sensibilisation de la population. Le Gouvernement doit être lui-même un modèle car les NTIC sont incontournables et apportent une plus value à l’économie du pays », a conclu le ministre Hamed Bakayoko.
Sogona Sidibé
Pour sa part, le ministre Hamed Bakayoko a expliqué la problématique de la technologie wimax et de la 3ème Génération (3G). Selon lui, le gouvernement ivoirien a choisi de réglementer les services plutôt que les technologies du secteur des télécommunications dans le but de permettre aux opérateurs de téléphonie de fournir des services performants. « C’est une opportunité technologique pour les opérateurs existants pour accroître leur capacité et leur offre », a-t-il souligné. Au sujet du trafic international entrant, le ministre des NTIC a dénoncé le manque de traçabilité des prestations d’interconnexion entre les opérateurs locaux et l’entreprise téléphonique étrangère. A l’en croire, cela porte un grand préjudice à l’administration fiscale qui éprouve des difficultés à appréhender le volume réel du trafic téléphonique international entrant en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi le Gouvernement a décidé de mettre en place, à l’instar de quelques pays de la sous région, « une taxe dénommée la taxe sur l’interconnexion téléphonique internationale qui servira à maîtriser la fraude et à évaluer le volume d’affaires », a souligné Hamed Bakayoko. Cette taxe est fixée à 20 FCFA dont 12 FCFA sont destinés à alimenter le Fonds de contrôle de la fraude sur le trafic international entrant. Concernant le service universel des télécommunications, le ministre Hamed Bakayoko a expliqué qu’il s’agit de mettre à la disposition des populations un service téléphonique minimum, à moindre coût et ouvrant sur l’accès aux TIC et à l’Internet. Ainsi, un projet de décret portant élargissement du FNT va permettre à l’Etat de financer les projets publics, tant sur le service téléphonique, l’accès Internet et la gouvernance électronique. « Nous avons le devoir de nous mettre au diapason des TIC et cela passe par une grande sensibilisation de la population. Le Gouvernement doit être lui-même un modèle car les NTIC sont incontournables et apportent une plus value à l’économie du pays », a conclu le ministre Hamed Bakayoko.
Sogona Sidibé